vendredi 20 novembre 2015

Education, à Pontoise, une action forte de tous les personnels unis



Tous ensembles, une belle démonstration !

A Pontoise, les personnels des Ecoles de la Ville ont fait hier une belle démonstration. Face aux attaques (dont nous avons parlé à différentes reprises sur ce blog depuis septembre), dégradant les conditions de travail et diminuant le montant des indemnités, les personnels, ensembles, quelles que soient les catégories, on fait massivement grève. Ils étaient 113 enseignants du primaire sur 134  et 38 sur 56 personnels Atsems de la Ville à être en grève. 9 écoles sur 16 étaient fermées. Nous ne connaissons pas la situation chez les personnels d'"animation".
         Malgré toutes les pressions et autres dénigrements, les personnels ont tenu à répondre par le seul moyen dont ils disposent pour se faire entendre : la grève.
         Voilà de quoi donner matière à réflexion à M Houillon, maire de Pontoise qui, depuis la rentrée de septembre, a décidé de s’attaquer aux travailleurs !


Liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » conduite en Ile de France par Nathalie ARTHAUD

Une réunion publique
Samedi 21 novembre
A 17 heures
Salle des Touleuses
Place des Touleuses
A Cergy
La prise de parole de notre camarade
Dominique MARIETTE
Tëte de liste départementale dans le Val d’Oise
Sera suivie d’un débat
Sur ces élections et la situation actuelle

Islamophobie : s'opposer à ceux qui voient dans le climat actuel l'occasion d'un passage à l'acte



Des actes ignobles

Un départ de feu a eu lieu ces jours derniers contre la mosquée d’Ermont et des inscriptions nauséabondes inscrites sur ses murs.
         Dans le climat actuel, les islamophobes de tous poils se sentent pousser des ailes et encouragés à redoubler leurs pratiques ignobles.
         Lutte Ouvrière exprime sa totale solidarité avec les croyants musulmans d’Ermont visés et écœurés par de tels actes.

Sur le sujet de tels actes, un article de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière de cette semaine

Extrême droite : l’occasion d’un passage à l’acte

Les attentats de Paris ont donné un prétexte à ceux qui expriment leur racisme sans retenue. On assiste à un regain – car ce n’est malheureusement pas nouveau – d’attaques contre des symboles de l’immigration ou de la religion musulmane, et parfois contre des personnes.
Depuis le 13 novembre, des mosquées, salles de prières, et même une boucherie halal, ont été taguées avec des croix chrétiennes ou gammées, à Créteil, Oloron et Pontarlier. La mairie d’Évreux a été souillée d’inscriptions racistes. À Barentin, en Seine-Maritime, les vitres d’un restaurant de kebab ont été cassées. Des coups de feu ont été tirés à proximité de la mosquée de Brest. Plus grave, un homme d’origine turque a été la cible de tirs à Cambrai.
De plus, la frange « identitaire » de l’extrême droite a organisé des rassemblements, comme à Reims où une dizaine de ses membres ont exhibé une banderole violemment nationaliste en marge d’un hommage aux victimes des attentats. À Pontivy, dans le ­Morbihan, une manifestation de nationalistes bretons, prévue à l’avance, a rassemblé deux cents personnes le 14 novembre, éructant « on va tous les tuer, ils n’ont rien à faire ici » et s’en prenant physiquement à un passant maghrébin.
Aux marges du Front national, des groupes depuis plusieurs années s’affirment au travers de provocations et de manifestations, comme en 2013, quand les défilés réactionnaires contre le « mariage pour tous » leur avaient donné l’occasion d’affronter la police. Ces dernières années, des dizaines de leurs manifestations ont visé à dresser les travailleurs les uns contre les autres en fonction de l’origine ethnique ou de la religion.
Cette frange, qui laisse le terrain électoral au FN, est numériquement très faible. Mais elle se montre de plus en plus active et voudrait profiter de la montée des idées réactionnaires et du climat de méfiance envers les migrants d’hier et d’aujourd’hui pour se manifester. Ainsi, le 4 novembre à Angers, une vingtaine de ces militants d’extrême droite ont tenté d’empêcher la tenue d’une réunion publique du NPA aux cris de « Poutou au goulag ».
Ces gens-là s’inspirent directement des nazis des années 1930. Ils utilisent les préjugés racistes pour recruter des troupes, avec l’espoir de pouvoir les utiliser s’ils le peuvent contre tous ceux qui ne leur plaisent pas, y compris les militants ouvriers et les travailleurs en lutte.

Hollande et un de ses fidèles parmi les fidèles : rien que l'amitié !



Merci l’ami !


Il y a quelques semaines, face aux indélicatesses de l’accusé, le procureur dénonçait les « pratiques de voyou » de l’ex-conseiller de Hollande, F. Lamdaoui, qui, comme une comète, fit de 2007 à 2010, un séjour politicien éclair à Argenteuil. C’était il y a quelques semaines, au sujet de la perception sans comptabilité par l’intéressé d’une somme de quelque 300 000 euros, avec, en supplément, une entorse à l’égard du fisc. F. Lamdaoui, le compagnon des mauvais jours de Hollande, était en difficulté, et sacrément.
         Mais on ne le rappellera jamais assez, une nouvelle fois, on peut dire qu’ « avoir un bon copain est bien la meilleure chose au monde », quand il s’agit d’un vrai et fidèle ami. Le Canard enchaîné a raconté comment Hollande, alors que cela sentait le roussi pour son proche, a dépêché auprès du poursuivi un ténor du barreau de ses amis… Et le miracle vient d’avoir lieu.
         L’ensemble de la procédure instruite vient d’être annulée, oh, pas sur le fond, mais pour, diantre, des questions de procédure !
         Pas besoin que F. Lamdaoui vienne donc en pèlerinage à Argenteuil dans les mois qui viennent pour en appeler à la vieille relique du nom de « sainte tunique » dont il est question plus haut. Le miracle vient d’avoir lieu pour lui. Comme au bon vieux temps de la royauté, le roi d’aujourd’hui, le président, a fait des miracles pour un ami très cher.