Une véritable nouvelle « Maison des femmes » est
nécessaire.
Le déplacement de la Maison des
femmes rue Pierre-Joly est une catastrophe pour les femmes d’Argenteuil, pour
leurs difficultés, pour l’égalité. Locaux inadaptés, absence de discrétion, exiguïté,
manque de personnel, défaut de convivialité font de ce lieu un ersatz de lieu
pour les femmes, mais en aucune manière une « Maison des femmes »
digne de ce nom.
Depuis
des mois, des femmes, mais aussi des associations, des militants comme nous-mêmes
ont alerté que cela n’était plus tenable. Des promesses ont été faites, des
encouragements dispensés, mais rien n'a été résolu sur le fond. La liquidation de la Maison
des femmes, rue du 8 mai 1945, s’est faite à l’automne. C’est un gâchis dont
les femmes en difficulté sont les premières victimes.
La
municipalité doit revoir sa copie. Elle qui est capable sans rechigner de donner chaque année aux banques des millions et des millions d'euros, elle ne serait pas capable
de trouver les fonds et les moyens pour répondre aux exigences de la moitié de
la population d’Argenteuil, ses femmes ?
Nous
le disons, rien n’est perdu. Que vive à nouveau une véritable Maison des
femmes !
Je n’ai pu assister qu’au
début et à la fin du Conseil municipal d’Argenteuil, dans les rangs du public,
sur lequel nous reviendrons néanmoins. Très intéressant contre-rendu sur http://engagespourargenteuil.fr/ du
conseiller municipal d’opposition Fr. Lefebvre-Naré, conseiller d’opposition,
proche de la tradition, si je ne me trompe, du « catholicisme social ».
Un travail toujours scrupuleux et honnête. Nous ne partageons pas de nombreuses
options, mais cela ne nous empêche pas de reconnaître ce travail. DM