lundi 17 février 2014

Stef : les salaires sont surgelés comme les produits manipulés

Depuis une quinzaine de jours, les salariés de l’entreprise STEF à Saint-Ouen l’Aumône sont en grève. Outre une hausse de salaire, ils réclament une prime de quelques centaines d’euros. Ils travaillent dans des conditions de travail de froid très important pour maintenir les produits congelés, et ils considèrent cette prime comme la moindre des compensations.
      Stef travaille pour le géant du surgelé Picard.
      Loin de donner satisfactions aux grévistes, la direction de Stef voudraient bien se débarrasser de grévistes.

      Les grévistes ont besoin mercredi de tout notre soutien (Zone Industrielle des Béthunes). J’en serai. DM

dimanche 16 février 2014

Localisation locale ou pas : au bon vouloir des propriétaires privés capitalistes des moyens de production

Dans leurs programmes, les candidats aux élections municipales tentent d’allécher  les entrepreneurs pour qu’ils viennent se localiser dans leur commune. Ils veulent « rendre leur ville attractive ».
      Mais sur ce terrain, la concurrence est rude. Le prix du foncier, les accès de communication, les aides financières et autres facilités des collectivités territoriales sont parmi les éléments les plus importants.

       Au final, ce sont les entreprises qui décident, dans le secret des conseils d’administration, se localisant là où leurs profits leur chantent, et se délocalisant ailleurs plus tard selon leur bon plaisir. 

Les fonctionnaires en ligne de mire : un article de Lutte Ouvrière de cette semaine

Fonctionnaires : le gouvernement veut s'en prendre aux salaires 

François Hollande a réuni plusieurs de ses ministres samedi 8 février, pour chercher les moyens de financer les 50 milliards de cadeaux qu'il offre au patronat. Quelques jours auparavant, selon deux quotidiens, Vincent Peillon aurait suggéré de geler pendant deux ans les avancements de tous les fonctionnaires, et non seulement ceux des enseignants dont il est le ministre. Comme il fallait s'y attendre, Peillon a aussitôt démenti l'information, qui tombait mal à sept semaines de la première échéance électorale.
     Si aucune mesure concrète n'a été rendue publique après cette réunion, l'idée est cependant de trouver l'argent en rognant sur les dépenses des ministères. Baisser les salaires des quelque cinq millions de fonctionnaires, en gelant, ou tout du moins en ralentissant, leur progression de carrière, est très probablement une des pistes envisagées, et que l'on risque de voir ressurgir dans quelques mois.
      Contrairement aux campagnes régulièrement orchestrées, les fonctionnaires sont loin d'être des privilégiés. Pour la quatrième année consécutive, ils subissent le gel du point d'indice qui sert de base au calcul du salaire. Autrement dit, leur rémunération ne suit plus la hausse des prix. Le syndicat FSU a calculé que, depuis 2000, le point d'indice a perdu 13 % de sa valeur, ce qui a entraîné un recul de 16 % de la valeur réelle des salaires. En 2011, dernier chiffre connu, le salaire moyen a même officiellement baissé de 0,1 % pour la fonction publique d'État, de 0,6 % pour le secteur hospitalier et 0,8 % pour la fonction publique territoriale.
      Les plus touchés sont les agents de catégorie C, personnel de service, technique ou administratif, dont le salaire se situe aux alentours du smic. Fin 2011, lors de la revalorisation du smic, 900 000 fonctionnaires, soit près d'un sur cinq, auraient même vu leur salaire passer sous cette barre si l'État ne leur avait pas versé une prime exceptionnelle et n'avait pas ajouté des échelons intermédiaires dans la grille des salaires, pour éviter d'être dans l'illégalité.
     Depuis quatre ans, donc, la seule revalorisation salariale pour les fonctionnaires provient des changements d'échelon dus à l'ancienneté, tous les quatre ou cinq ans environ, et qui font qu'en moyenne, mais en moyenne seulement, leur pouvoir d'achat ne régresse pas plus. Malgré tous les démentis que le gouvernement peut faire, c'est cet avancement automatique qu'il a actuellement dans sa ligne de mire pour faire des économies budgétaires,
      La grande majorité des fonctionnaires ne sont donc pas logés à meilleure enseigne que les autres catégories de travailleurs. Même la sécurité de l'emploi, présentée comme une contrepartie des bas salaires, n'est plus assurée pour tous, tant le nombre de contrats précaires a augmenté. Leur problème est celui de toutes les catégories de travailleurs : obtenir une revalorisation générale des salaires et l'échelle mobile pour les garantir de l'inflation.

                                                                             Marianne LAMIRAL

samedi 15 février 2014

Education : défaire au niveau du pays ce qui ne peut etre compensé un tant soit peu au niveau local, si tant est que cela soit le cas

A la veille des élections municipales, les candidats parlent beaucoup d’ « agir pour la réussite éducative ».
      C’est bien de reconstruire des groupes scolaires, d’aider les familles et les étudiants, de financer des opérations pédagogiques diverses. C’est bien sur nettement moins  bien pour une Ecole de l’égalité d’aider l’enseignement privé.
     Mais ce qui pourra etre fait de positif sur le plan local ne pourra jamais compenser ce qui est détruit sur le plan général.
     L’Ecole des quartiers populaires va à vau-l’eau, rongée entre autres choses par les sureffectifs, le non-remplacement, l’évitement de certaines écoles, collèges et lycée.
     Pour que l’Ecole à Argenteuil voit son cours s’inverser, il faut empecher la chute du service public, il faut former, recruter des personnels. Bref tout le contraire des projets des partis gouvernementaux, de droite hier, comme de gauche aujourd’hui.


SOUTENEZ LA LISTE LUTTE OUVRIERE FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS


Dans les communes comme ailleurs, l'emploi est une priorité.

Dans la campagne électorale des municipales, il est question de l'avenir du personnel municipal.
      Loin de viser à réduire le budget de fonctionnement des communes, il faut l'augmenter. Il faut embaucher, quitte à répartir le travail entre tous, et il y a bien des tâches locales qui ne sont pas satisfaites aujourd'hui.
      Bien évidemment, il faudrait aller chercher les financements, et déjà empêcher la réduction prévue des dotations d'Etat. A défaut, en attendant, il faudra réduire les grands travaux. L'emploi est une priorité.

vendredi 14 février 2014

Algérie 1960 : des essais nucléaires qui ont tué dans l’ombre



Le journal « Le Parisien » vient de publier une carte de l’armée française de 1960, déclassifiée en 2013, montrant que les retombées radioactives du premier essai nucléaire français dans le Sahara algérien, le 13 février 1960, s’étaient étendues à toute l’Afrique de l’Ouest, au sud-est jusqu’à la Centrafrique, ainsi qu’au nord, sur la côte espagnole et la Sicile. Cela nous a été caché durant des années. On ne sait donc pas combien de personnes ont subi ces irradiations, ni quelles en ont été les conséquences pour elles.
      Il a fallu le combat de soldats ayant développé des cancers à la suite de ces essais nucléaires pour que le voile soit peu à peu levé sur ce crime d’État.

Les listes LUTTE OUVRIERE FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES TRAVAILLEURS

A chacun sa place, Dominique MARIETTE qui conduit la liste à Argenteuil

Aidez-nous à nous faire entendre durant cette campagne des élections municipales. Faisons entendre le programme du CAMP DES TRAVAILLEURS !

jeudi 13 février 2014

Hutchinson-Total (ex-Joint français)-Bezons : des débrayages réussis

Beau débrayage aujourd'hui dans les deux équipes du matin et du soir. L'ambiance est montée d'un cran comparé au dernier débrayage.
        Les salaires doivent augmenter. Hutchinson et Total peuvent payer.
        Je suis allé manifester mon soutien aux travailleurs ce matin. DM