LA MÉMOIRE DANS LA PEAU... DE LAPIN
La
semaine dernière « Texas Rangers » nous a refait la girouette.
Cette
fois-ci, il ne voulait plus nous recevoir, nous les travailleuses du Montage
Fonderie. Pourtant le rendez-vous pour le classement en Travaux Pénibles, c'est
lui qui l'avait fixé. Alors sont-ce les prémices d'Alzheimer ?
Non, il obéit aux ordres de la direction, quitte à
passer pour un homme sans parole.
INVERSEMENT PROPORTIONNEL
Le
chiffre d'affaires de Safran a de nouveau augmenté de 10 % au dernier
trimestre, ce qui en fait presque une moyenne sur l'année.
On
ne peut pas dire que nos salaires aient été revalorisés d'autant, vu les
augmentations générales peau de chagrin.
CRACHÉ MAIS PAS JURÉ
Cela
fait deux fois que « Texas Rangers » au Montage Fonderie ne tient
pas sa parole.
Une
première fois, quand il promettait 50 % de la catégorie A des Travaux
Pénibles, et une deuxième, quand il refusait de nous recevoir alors qu'il avait
programmé cette réunion. Ça finit par se voir qu'il nous balade !
Alors
il va falloir l'enregistrer, ou lui faire écrire ses engagements.
IL SE DÉROBE
Lors
d'un débrayage aux Fonderies, « Guacamole » a traversé toute l'usine
pour faire pression sur nous et notamment sur nos camarades du Montage Cire.
Lui
qui a porté la robe pendant quelques années, on aurait pu croire qu'il serait
solidaire !!!
INTOX PATRONALE
Pour
nous convaincre d'accepter d'être à sa disposition, la direction prétend qu'il
faut rentabiliser les installations. Et d'annoncer des chiffres exorbitants
pour faire passer la pilule, comme le font tous les patrons quand ça les
arrange.
Et
il faudrait la croire sur parole ?
Pour
connaître la vérité, il n'y a qu'une seule solution : contrôler nous-même
ses calculs et ses comptes.
QU'IL FASSE GAROU IL NOUS CONDUIT
Depuis
quelques semaines, « Le Communiant » joue les bergers du troupeau des
agneaux égarés. Avec son bâton de requin-pèlerin, il nous suit partout.
Dès
que nous les monteuses de la
Fonderie, nous échappons, il voudrait nous renvoyer à la
bergerie. Si lui aussi veut jouer au grand méchant loup, nous ne sommes pas ses
moutons.
UNE NOMINATION BIEN MÉRITÉE
Après
la légion d'honneur marocaine, Ventre, qui fut directeur à Gennevilliers, puis
pdg Snecma et maintenant numéro 2 Safran, est nommé président des industries
métallurgiques de la région parisienne.
Un
titre pompeux pour dire président du Medef parisien.
Un
personnage qui a montré depuis des années de quel côté il est, et qui proclame
que nous serions tous dans le même bateau.
LE MATON QUI
NOUS GUETTE
Il
y a quelques jours, « Guacamole » avait besoin de s'occuper.
Il
a remplacé les gardiens, en surveillant les entrées et sorties au Valmy, et en
plus, arraché quelques affiches syndicales dans la foulée.
Il
se prend pour le père « Fouras » comme gardien du fort, mais surtout
il n'a rien à faire d'utile de ses journées.
DES
NOUVELLES PAS « FRAICHES »
Dès
la 2ème planche de présentation dans les stages « White Belt », la
direction annonce que le but suprême de la formation, c'est d'atteindre les
objectifs de cash.
Voilà
au moins qui est clair.
Du
flouze, du pognon, des mots qui lui font « tendre l'oseille », loin
du monde de « Némo »
LA
CROISIÈRE S'AMUSE
Pour
le bateau Safran, voilà encore une inscription coûteuse à la course
« Jacques Vabre », et en plus ils sont deux skippers à rémunérer.
Un
jouet à plusieurs millions d'euros pour deux aventuriers, voilà le plaisir de
la direction générale.
En
plus, avec le mauvais temps, ils reculent le départ.
Comme si devant les intempéries on
arrêtait de faire notre travail !