mardi 5 novembre 2013

Handicap : et en plus un parcours du combattant pour être indemnisé

La municipalité à direction PS d’Argenteuil organise une « semaine du handicap » avec de très nombreuses initiatives du 12 au 18 novembre.
     Pendant ce temps, le gouvernement PS et cie, à la suite de celui de Sarkozy-Fillon, durcit les conditions d’accès à l’Allocation Adultes Handicapés. Une allocation qui n’est que de 790 euros, bien en dessous du minimum pour vivre.
     Mais pour le gouvernement, il faut faire des économies, y compris sur le dos de ceux qui sont le plus dans le besoin.


M Valls à Bezons : un petit tour et puis s’en vont ?"

Quelque part, c’est rassurant, on ne se sent plus abandonnés », « Je ne m’y attendais pas, ça montre que nous sommes entendus. Mais j’espère que les choses vont vraiment s’arranger » « combien de temps ça va durer », « La situation doit changer. On a peur, revenez demain : les dealers seront là… heureusement, il y a une solidarité avec certains habitants ». Voilà quelques-unes des réflexions d’habitants du quartier du Colombier rapportées par le Parisien-95 dans l’édition de ce jour suite à la visite de M Valls hier à Bezons.
      Cette visite explique sans doute la présence de CRS depuis quinze jours devant la cité, laquelle présence explique sans doute que les « locataires aient retrouvé une vie presque normale. « Mais que va-t-il se passer quand les forces de l’ordre ne seront plus là ? », pour reprendre les termes également rapportés d’une habitante.
     Mais, au fait, le gardien menacé qui est parti dernièrement sera-t-il remplacé ? Des policiers habitant la cité elle-même, liés aux habitants, ne pourraient-ils pas effectuer un véritable rôle de proximité ? Qui surveillera la vidéo-surveillance qui doit être installée ?
     M Valls a déclaré selon Le Parisien, « nous allons gagner cette guerre contre les trafic ».
      Parole forte dont on peut seulement douter totalement de la crédibilité.
      Le voilà venu, le voilà reparti, meme si c’est sans doute mieux que rien pour les habitants qu’il soit venu. Mais on peut craindre pour eux que les difficultés qu’ils ont connues n’aient pas disparu pour autant, à moins que les trafiquants aillent détraquer la vie des habitants ailleurs.
      Nous rapporterons ce qu’il en devient dans les semaines à venir.

Atos doit assurer la sécurité de ses salariés

La municipalité PCF de Bezons va donc s’engager dans la vidéo-surveillance, dont l’impact positif, comme chacun le sait, est totalement controversé.
      Le coût de celle-ci, ne serait-ce que pour l’installation, est très élevé. La municipalité compte sur une participation d’Atos, la grande entreprise florissante sise dans le quartier.
      Sur ce plan, la participation de cette entreprise serait bien la moindre des choses. Elle a alerté les autorités parce qu’elle aussi craignait pour sa sécurité. En tout cas, la sécurité des personnels de l’entreprise doit être assurée par ceux qui les embauchent.


Snecma : les "brèves" du bulletin d'entreprise Lutte Ouvrière de l'usine de Gennevilliers

LA MÉMOIRE DANS LA PEAU... DE LAPIN
La semaine dernière « Texas Rangers » nous a refait la girouette.
Cette fois-ci, il ne voulait plus nous recevoir, nous les travailleuses du Montage Fonderie. Pourtant le rendez-vous pour le classement en Travaux Pénibles, c'est lui qui l'avait fixé. Alors sont-ce les prémices d'Alzheimer ?
Non, il obéit aux ordres de la direction, quitte à pas­ser pour un homme sans parole.
INVERSEMENT PROPORTIONNEL
Le chiffre d'affaires de Safran a de nouveau aug­menté de 10 % au dernier trimestre, ce qui en fait presque une moyenne sur l'année.
On ne peut pas dire que nos salaires aient été reva­lorisés d'autant, vu les augmentations générales peau de chagrin.
CRACHÉ MAIS PAS JURÉ
Cela fait deux fois que « Texas Rangers » au Mon­tage Fonderie ne tient pas sa parole.
Une première fois, quand il promettait 50 % de la ca­tégorie A des Travaux Pénibles, et une deuxième, quand il refusait de nous recevoir alors qu'il avait pro­grammé cette réunion. Ça finit par se voir qu'il nous ba­lade !
Alors il va falloir l'enregistrer, ou lui faire écrire ses engagements.
IL SE DÉROBE
Lors d'un débrayage aux Fonderies, « Guacamole » a traversé toute l'usine pour faire pression sur nous et no­tamment sur nos camarades du Montage Cire.
Lui qui a porté la robe pendant quelques années, on aurait pu croire qu'il serait solidaire !!!
INTOX PATRONALE
Pour nous convaincre d'accepter d'être à sa dispo­sition, la direction prétend qu'il faut rentabiliser les ins­tallations. Et d'annoncer des chiffres exorbitants pour faire passer la pilule, comme le font tous les patrons quand ça les arrange.
Et il faudrait la croire sur parole ?
Pour connaître la vérité, il n'y a qu'une seule solu­tion : contrôler nous-même ses calculs et ses comptes.
QU'IL FASSE GAROU IL NOUS CONDUIT
Depuis quelques semaines, « Le Communiant » joue les bergers du troupeau des agneaux égarés. Avec son bâton de requin-pèlerin, il nous suit partout.
Dès que nous les monteuses de la Fonderie, nous échappons, il voudrait nous renvoyer à la bergerie. Si lui aussi veut jouer au grand méchant loup, nous ne sommes pas ses moutons.
UNE NOMINATION BIEN MÉRITÉE
Après la légion d'honneur marocaine, Ventre, qui fut directeur à Gennevilliers, puis pdg Snecma et main­tenant numéro 2 Safran, est nommé président des in­dustries métallurgiques de la région parisienne.
Un titre pompeux pour dire président du Medef parisien.
Un personnage qui a montré depuis des années de quel côté il est, et qui proclame que nous serions tous dans le même bateau.
LE MATON QUI NOUS GUETTE
Il y a quelques jours, « Guacamole » avait besoin de s'occuper.
Il a remplacé les gardiens, en surveillant les en­trées et sorties au Valmy, et en plus, arraché quelques affiches syndicales dans la foulée.
Il se prend pour le père « Fouras » comme gardien du fort, mais surtout il n'a rien à faire d'utile de ses journées.
DES NOUVELLES PAS « FRAICHES »
Dès la 2ème planche de présentation dans les stages « White Belt », la direction annonce que le but suprême de la formation, c'est d'atteindre les objectifs de cash.
Voilà au moins qui est clair.
Du flouze, du pognon, des mots qui lui font « tendre l'oseille », loin du monde de « Némo »
LA CROISIÈRE S'AMUSE
Pour le bateau Safran, voilà encore une inscription coûteuse à la course « Jacques Vabre », et en plus ils sont deux skippers à rémunérer.
Un jouet à plusieurs millions d'euros pour deux aventuriers, voilà le plaisir de la direction générale.
En plus, avec le mauvais temps, ils reculent le dé­part.

Comme si devant les intempéries on arrêtait de faire notre travail !

lundi 4 novembre 2013

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière de ce lundi 4 novembre 2013

lundi 4 novembre 2013

Pour l’emploi, imposer au patronat l’interdiction des licenciements

Comment ne pas se sentir solidaire de la colère qui s’est manifestée samedi à Quimper ? Comment ne pas partager la révolte des ouvriers de Doux, de Gad ou de Tilly Sabco ? Comment ne pas comprendre celle de ces petits agriculteurs ou de ces pêcheurs qui se versent tout juste un Smic ?
     La Bretagne est brutalement frappée par la disparition de près de 8 000 emplois dans l’agroalimentaire en quelques mois. Mais bien d’autres régions subissent le même sort et la même colère couve aux quatre coins du pays.
     Depuis que la crise a éclaté en 2008, des dizaines de villes ont vu leur unique usine fermer ses portes. À chaque fois, c’est toute la population laborieuse qui est frappée, les artisans, les restaurateurs, les coiffeurs ou les buralistes qui voient leur clientèle s’appauvrir ou partir.
     C’est ce qui se passera à Amiens si Goodyear ferme ses portes en mettant sur le carreau ses 1 173 ouvriers. À Roubaix, si La Redoute licencie 700 employés, en Vendée, si FagorBrandt met la clé sous la porte.
Avec la crise, les travailleurs qui forment la classe productive et constituent la base indispensable au fonctionnement de la société sont plongés dans le chômage et la misère. Ils sont acculés à la survie, quand les quelques milliers de grands bourgeois et de spéculateurs qui ne sont que des parasites prospèrent, aidés par tous les gouvernements qui se succèdent.
     Que les travailleurs fassent entendre leur voix, leurs intérêts d’exploités, est une nécessité vitale.
En Bretagne, la colère des petits agriculteurs, des pêcheurs et des routiers contre l’écotaxe se mêle à celle des ouvriers. Et il y a de quoi ! Cette taxe n’est pas conçue pour faire payer les grandes firmes de transport sur leurs profits, ni même les grands groupes de l’agroalimentaire et de la distribution.
    Au contraire, tout est fait pour que l’écotaxe pèse sur les plus petits. Car si les grandes entreprises ont les moyens pour répercuter leurs coûts sur les consommateurs, ce n’est pas le cas des autres.
     L’écotaxe n’est qu’une taxe de plus qui retombera aussi, si elle est mise en œuvre, sur tous les consommateurs, plus pauvres compris. Elle fait partie de la politique anti-ouvrière du gouvernement.
     Que la mobilisation en Bretagne l’ait déjà forcé à reculer sur cette taxe est une bonne chose.
     Quant à la lutte contre les licenciements, la seule façon de la mener à bien, c’est de se battre clairement contre le grand patronat et contre le gouvernement à son service.
     Ayrault va recevoir les organisateurs de la manifestation bretonne cette semaine. Le Medef local représentant les familles bourgeoises de la région, dont font partie les Doux mais aussi les Pinault, les Bolloré et les Leclerc, y sera en bonne place. Mais ce ne sera pas pour défendre les intérêts des petits agriculteurs ni des pêcheurs !
     Si le gouvernement annonce de nouvelles aides, en plus des 15 millions déjà promis il y a trois semaines à l’agroalimentaire, les plus petits de la filière n’en verront pas la couleur tant il est évident que dans ce système capitaliste, ce sont les plus gros qui font la loi. Ces millions grossiront les profits des groupes de l’agroalimentaire qui continueront, comme si de rien n’était, à licencier et à comprimer les salaires.
    Voir des patrons prétendre parler au nom des travailleurs est odieux. Qui décide de tous ces licenciements ? Qui impose des cadences insupportables, des salaires de misère et des conditions de travail qui démolissent la santé des travailleurs, si ce n’est ces gens-là ?
    Pour lutter contre le chômage, il faut combattre les licencieurs, c’est-à-dire les capitalistes. Il faut se battre pour l’interdiction des licenciements et pour la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire. Et face aux mensonges du grand patronat et de ses serviteurs politiques qui prétendent que c’est chose impossible, il faut revendiquer la levée du secret des affaires.
    Les travailleurs ne peuvent défendre leurs conditions de vie qu’à condition de faire la lumière sur les circuits de l’argent produit par leur exploitation. Qu’à condition qu’ils revendiquent leur dû contre la bourgeoisie.

    C’est en combattant les capitalistes de la distribution, de l’industrie et de la finance que les travailleurs entraîneront derrière eux les autres catégories sociales qui vivent de leur travail sans exploiter personne. Ce sont les ouvriers, les exploités qui doivent prendre la tête du combat car ils sont les seuls à n’avoir aucun intérêt à cette société d’exploitation, les seuls à pouvoir contester la dictature de la bourgeoisie et de ce système capitaliste qui ruine toutes les classes populaires.

Alitalia, Fagor : non à la suppression d'emplois, interdiction des licenciements

Alitalia : vers une nouvelle saignée d’emplois ?

Le groupe Air France-KLM, qui détient 25% d’Alitalia exigerait la suppression de 5000 emplois dans ce groupe en échange de sa participation à l’augmentation de capital, soit plus du double que ce qui était prévu dans le « plan de sauvetage » de l’entreprise.
     Les travailleurs d’Alitalia, pas plus que les autres, n’ont pas à payer la crise et les manœuvres qui permettent aux plus grosses entreprises de grossir encore.

Fagor : non aux licenciements


Le groupe d’électroménager Fagor vient d’annoncer la suppression de 1870 emplois en France. Fagor dépend d’un groupe de 80 000 salariés dans le monde qui, bien que baptisé coopérative, n’a comme seule politique la recherche de profits.
     Il justifie les licenciements par une baisse de 19% des ventes au premier semestre 2013. Certains réclament une aide de l’État pour éponger les dettes du groupe Mais les patrons c’est bien connu savent très bien empocher les aides et continuer à licencier.
     Les salariés doivent pouvoir contrôler les comptes de cette entreprise. D’où vient la dette ? Où passe l’argent de la production ?
       Ainsi on connaîtrait la véritable situation financière du groupe.

Rouge, la couleur rouge du drapeau des prolétaires !

En Bretagne, des protestataires se coiffent du bonnet rouge. A la gare de Survilliers-Fosse au nord du Vald’Oise, ce sont les usagers excédés des retards de train à répétitions qui ont décidé, eux, de brandir des cartons rouges à chaque retard, de les brandir aux contrôleurs, aux agents de la sncf, aux caméras…, bref à qui ils peuvent.

       Il serait temps que tous les travailleurs, usagers, cheminots, et tous les travailleurs, voient rouge. 
           Alors, on verra fleurir dans les cortèges, dans les grèves, partout,  le drapeau rouge des prolétaires.




Esclavage : toujours bien présent aujourd’hui

Selon l’enquête d’une ONG australienne, 30 millions de travailleurs dans le monde, adultes ou enfants, sont actuellement réduits en esclavage. La moitié de ces personnes seraient en Inde, pays que les médias présentent comme « la plus grande des démocraties » sous prétexte qu’il est en bons termes avec les impérialismes américain et britannique.
Les esclaves, on en trouve aussi parmi les 25 000 ouvriers venus d’Asie centrale pour travailler sur les chantiers des Jeux Olympiques de Sotchi, en Russie – ou encore en France, « la patrie des droits de l’homme », où près de 10 000 jeunes étrangères sont exploitées comme domestiques.

       La société d’aujourd’hui est peut-être très moderne, mais il y a encore bien du ménage à faire pour qu’elle soit civilisée.

Violence faite aux femmes : une lutte de tous les instants

Le supplément local Val d’Oise du Parisien titre ce matin : « Encore une femme battue entre la vie et la mort » et indique qu’en six mois, c’est la troisième victimes de violences « conjugales » graves dans le département. A ce propos, je retranscris ci-dessous le message que j’ai reçu d’une conseillère municipale  déléguée « aux droits des femmes ». Je le donne comme information sur un sujet qu'il est nécessaire de mettre sur la place publique. DM

JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
Le vendredi 29  novembre "Grand quizz des Quartiers"

Une femme meurt tous les 2 jours 1/2 sous les coups de son compagnon. On ne compte pas celles qui décèdent à la suite de ces agressions à l'hôpital, ou par suicide. On ne compte pas non plus celles qui sont victimes d'agressions dans l'espace public…
La question des violences faites aux femmes dans l'espace privé comme dans l'espace public est et reste encore  aujourd'hui très préoccupante, même si notre équipe a beaucoup œuvré pour les droits des femmes dont la lutte contre les violences qui leur sont infligées en créant la Maison des femmes…

Je vous invite dans le cadre de cette journée internationale de lutte, à venir participer le 29 novembre au Grand Quizz des Quartiers à la salle Jean Vilar.

Cette soirée débutera par un quizz sur les droits des femmes avec les violences faites aux femmes comme thème central. L’objectif est d’informer et d’alerter sur un sujet difficile d’une manière ludique. C’est aussi l’occasion de faire un bilan sur ce qui a été réalisé par la délégation, l’ensemble de l’équipe municipale et les services de la ville sur ce sujet.

Je vous propose de venir vous joindre au public ou  de vous installer aux six tables représentants chaque quartier de la ville.
Ces tables seront composées de représentants intergénérationnels, d’associations et pourquoi pas des élus de quartiers ?
Ce sera l’occasion, dans un cadre convivial, de discuter avec les habitants.

Bien à vous,


Marie ADJEODA



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