mardi 5 novembre 2013

Snecma : les "brèves" du bulletin d'entreprise Lutte Ouvrière de l'usine de Gennevilliers

LA MÉMOIRE DANS LA PEAU... DE LAPIN
La semaine dernière « Texas Rangers » nous a refait la girouette.
Cette fois-ci, il ne voulait plus nous recevoir, nous les travailleuses du Montage Fonderie. Pourtant le rendez-vous pour le classement en Travaux Pénibles, c'est lui qui l'avait fixé. Alors sont-ce les prémices d'Alzheimer ?
Non, il obéit aux ordres de la direction, quitte à pas­ser pour un homme sans parole.
INVERSEMENT PROPORTIONNEL
Le chiffre d'affaires de Safran a de nouveau aug­menté de 10 % au dernier trimestre, ce qui en fait presque une moyenne sur l'année.
On ne peut pas dire que nos salaires aient été reva­lorisés d'autant, vu les augmentations générales peau de chagrin.
CRACHÉ MAIS PAS JURÉ
Cela fait deux fois que « Texas Rangers » au Mon­tage Fonderie ne tient pas sa parole.
Une première fois, quand il promettait 50 % de la ca­tégorie A des Travaux Pénibles, et une deuxième, quand il refusait de nous recevoir alors qu'il avait pro­grammé cette réunion. Ça finit par se voir qu'il nous ba­lade !
Alors il va falloir l'enregistrer, ou lui faire écrire ses engagements.
IL SE DÉROBE
Lors d'un débrayage aux Fonderies, « Guacamole » a traversé toute l'usine pour faire pression sur nous et no­tamment sur nos camarades du Montage Cire.
Lui qui a porté la robe pendant quelques années, on aurait pu croire qu'il serait solidaire !!!
INTOX PATRONALE
Pour nous convaincre d'accepter d'être à sa dispo­sition, la direction prétend qu'il faut rentabiliser les ins­tallations. Et d'annoncer des chiffres exorbitants pour faire passer la pilule, comme le font tous les patrons quand ça les arrange.
Et il faudrait la croire sur parole ?
Pour connaître la vérité, il n'y a qu'une seule solu­tion : contrôler nous-même ses calculs et ses comptes.
QU'IL FASSE GAROU IL NOUS CONDUIT
Depuis quelques semaines, « Le Communiant » joue les bergers du troupeau des agneaux égarés. Avec son bâton de requin-pèlerin, il nous suit partout.
Dès que nous les monteuses de la Fonderie, nous échappons, il voudrait nous renvoyer à la bergerie. Si lui aussi veut jouer au grand méchant loup, nous ne sommes pas ses moutons.
UNE NOMINATION BIEN MÉRITÉE
Après la légion d'honneur marocaine, Ventre, qui fut directeur à Gennevilliers, puis pdg Snecma et main­tenant numéro 2 Safran, est nommé président des in­dustries métallurgiques de la région parisienne.
Un titre pompeux pour dire président du Medef parisien.
Un personnage qui a montré depuis des années de quel côté il est, et qui proclame que nous serions tous dans le même bateau.
LE MATON QUI NOUS GUETTE
Il y a quelques jours, « Guacamole » avait besoin de s'occuper.
Il a remplacé les gardiens, en surveillant les en­trées et sorties au Valmy, et en plus, arraché quelques affiches syndicales dans la foulée.
Il se prend pour le père « Fouras » comme gardien du fort, mais surtout il n'a rien à faire d'utile de ses journées.
DES NOUVELLES PAS « FRAICHES »
Dès la 2ème planche de présentation dans les stages « White Belt », la direction annonce que le but suprême de la formation, c'est d'atteindre les objectifs de cash.
Voilà au moins qui est clair.
Du flouze, du pognon, des mots qui lui font « tendre l'oseille », loin du monde de « Némo »
LA CROISIÈRE S'AMUSE
Pour le bateau Safran, voilà encore une inscription coûteuse à la course « Jacques Vabre », et en plus ils sont deux skippers à rémunérer.
Un jouet à plusieurs millions d'euros pour deux aventuriers, voilà le plaisir de la direction générale.
En plus, avec le mauvais temps, ils reculent le dé­part.

Comme si devant les intempéries on arrêtait de faire notre travail !

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