lundi 7 octobre 2013

Agenda militant

Rassemblement syndical à Argenteuil


RASSEMBLEMENT DE PROTESTATION

Contre la politique gouvernementale

Retraites, Salaires, Emplois

Initié par l’Union Locale des syndicats CGT

 d’Argenteuil

MERCREDI 9 OCTOBRE

18 heures devant la Sous-Préfecture d’Argenteuil

Bien évidemment, j’y serai. DM.



Meeting de Lutte Ouvrière



  • à Paris

    vendredi 11 octobre 2013 à 20h30 avec Nathalie Arthaud

     et Jean-Pierre Mercier

    Mutualité

    24 rue Saint Victor

    75005 Paris

    Métro Maubert Mutualité

    Départ d'Argenteuil : à 19 heures, café des "deux gares", 

    sortie Orgemont de la gare d'Argenteuil

dimanche 6 octobre 2013

Municipales à Argenteuil : Lutte Ouvrière dans les élections municipales 2008-2014

Nous avons tenu notre réunion de "bilan" ce vendredi soir avec Patrice Crunil et moi-même. Plus d'une cinquantaine de participants.
     Nous sommes revenus sur la situation actuelle qui pèse sur le monde du travail, avec les risques politiques qu'elle recèle. Il faut que les communistes défendent dans une telle situation le programme nécessaire aux futures luttes du monde du travail. Il faut que face au camp des exploiteurs de toutes obédiences, ils offrent en mars et mai prochains la possibilité aux travailleurs de se prononcer à l'extrême-gauche pour l'union de tous les travailleurs contre la politique du patronat et de son gouvernement. La tactique que nous pouvions pratiquer en 2008 n'est plus de mise aujourd'hui. Comme dans de très nombreuses villes nous l'espérons, il y aura une liste Lutte Ouvrière aux élections municipales d'Argenteuil en mars 2013.
      Dans le débat, un intervenant tout en nous félicitant de notre bilan de conseillers municipaux nous reprochait de nous être alliés avec le PS en 2008. Un autre lui a fait remarquer que ce bilan positif qu'il exprimait à notre égard n'aurait pas été possible sans cette alliance. D'autres interventions portaient sur la situation de la conscience ouvrière, son recul mais aussi la possibilité d'inverser la tendance. En tout, plus guère de soutien parmi les travailleurs envers ceux qui les ont floués une nouvelle fois, tenait à le souligner un camarade de la Snecma.
       A noter, la présence également de militants avec lesquels nous ne nous retrouverons pas sur une liste aux futures municipales, mais que nous estimons et avec lesquels nous nous retrouverons dans de bien d'autres combats. Deux adjoints également qui avaient tenu à être présents pour entendre notre bilan.
      Je peux rencontrer quiconque est intéressé par cette réunion à laquelle il n'aurait pu participer. DM

samedi 5 octobre 2013

Territoriaux d’Argenteuil : Atsem : ce n’est pas leur boulot

Pour encadrer les élèves de maternelles durant l’absence des enseignants participant aux demi-journées banalisées "assises éducation prioritaire", on voudrait que ça soit les Atsem qui gardiennent les gosses.

     Là, plus question de compétences nécessaires, plus de limites aux groupes d’enfants surveillés.
      Ca rue dans les brancards.
     Les atsem ne veulent pas marcher dans cette affaire. Et elles ont raison. Nombreuses celles qui disent vouloir se rendre jeudi à l'AG de la mairie.



Refondation de l’Ecole – Education prioritaire : on se moque du monde

Face aux maux, des mots. Dérisoire !

Pendant une demi-journée, sur trois jours à partir de lundi, les enseignants d’Argenteuil relevant sur le papier de l’ « Education prioritaire » sont appelés par leur hiérarchie à se réunir. Celle-ci parle de « grande réflexion », de « large concertation », « forte association », « réelle implication ».
      Il est une expression qui dit : « aux grands maux, les grands remèdes ». Pour la paraphraser, on pourrait dire à propos de tout ce cinéma : « aux grands maux de l’inégalité scolaire, des mots et encore des mots » !

Collèges d’Argenteuil : une « resectorisation » en vue. Danger.

L’Inspection académique du Val d’Oise entend réorganiser les secteurs de scolarisation des élèves pour quatre collèges d’Argenteuil, Camus, Cotton, JJ Rousseau, aux Champioux ou au Val-Sud, et Monet au Val-Nord.
     La population argenteuillaise gonfle, c’est vrai.
     Mais la « resectorisation » est à manier avec des pincettes, et d'autant dans des quartiers populaires. C'est particulièrement le cas pour ces collèges.
     Méfiance, méfiance.

Education : défense de la priorité à l’Education, au lycée Georges Braque comme ailleurs

Le lycée Georges Braque était touché jeudi par un mouvement de grève du personnel.  Les personnels en grève qui n’ont pas obtenu satisfaction n’ont pas pour autant abandonné la volonté de ne pas avoir 31 ou 32 élèves dans les classes de Seconde, alors que pendant des décennies les effectifs de classes dans les classes générales des lycées classés Zep comme le lycée Braque ne pouvaient pas dépasser 30 élèves.
    Si l’on en croit le Parisien d’hier, il faudrait décerner le bonnet d’ane d’honneur (et ce n’est pas gentil avec les anes) à leur interlocuteur à l’Inspection académique du Val d’Oise. Celui-ci leur aurait déclaré : « Il précise que la création d’une seconde supplémentaire un mois après la rentrée perturberait l’organisation scolaire. »
     Trop fort.

      Ce monsieur représentant d’une institution « pédagogique » préfèrerait donc, si on le suit, que l’organisation scolaire soit perturbée toute l’année pour ces élèves.

Lampédusa : un monde à pleurer… et surtout contre lequel se révolter

Le tout dernier et énième naufrage d’immigrés clandestins au large de l’île italienne de Lampedusa s’avère particulièrement meurtrier : le bateau emportait 500 passagers. L’Italie pleure devant les corps alignés et il y a de quoi, le pape lui-même parle de honte.   Encore faut-il préciser où celle-ci se situe.

     Les lois qui transforment l’Union Européenne en forteresse sont iniques et assassines. Elles poussent ceux qui cherchent à fuir les pays pauvres à tomber entre les mains de passeurs sans scrupules. Mais c’est l’économie capitaliste qui génère misère, crises, et qui entretient conflits et affrontements. C’est cela qui explique la multiplication des migrants, et des victimes. Ce sont en effet 25 000 d’entre eux qui ont perdu la vie, durant ces 20 dernières années.

vendredi 4 octobre 2013

Lycée en grève à Argenteuil. Des effectifs qui explosent au lycée Georges Braque. Les personnels disent : "stop !"

Le lycée Georges Braque était touché hier par un mouvement de grève du personnel.
      Depuis la rentrée, les enseignants refusent la hausse des effectifs dans les classes de Seconde. Ils sont de 31 ou 32 selon les classes, alors que pendant des décennies les effectifs de classes dans les classes générales des lycées classés Zep comme le lycée Braque ne pouvaient pas dépasser 30 élèves.
    Depuis des années, les autorités académiques tentent de passer outre. C'était vrai sous le précédent gouvernement de droite. Ca l'est toujours, en s'aggravant même, sous le gouvernement de gauche qui parle pourtant sans vergogne de la « refondation de l’Ecole ».
     Les conditions pour les personnels et les élèves étaient déjà difficiles avec moins de 30 élèves. On peut imaginer ce que cela donne avec encore davantage d’élèves par classe.
     Les personnels ont dit non, et ils ont bien raison.

 L'article de Vonews :

Les professeurs du lycée Georges Braque d’Argenteuil en grève

Ce jeudi, les professeurs du lycée Georges Braque d’Argenteuil ont décidé d'entamer un mouvement de grève pour protester contre une baisse des moyens alloués à l'établissement. 

Trop d'élèves et pas assez de moyens. Les enseignants du lycée Georges Braque d’Argenteuil, classé en zone d'éducation prioritaire, sont formels : « Non, la rentrée ne s’est pas bien passée dans l’éducation prioritaire ! » Ils se battent depuis janvier, et l'annonce des dotations horaires pour la rentrée 2013, afin d'obtenir plus d'heures de cours. Car si le nombre d'élève a augmenté, les moyens n'ont pas suivi. « En principe, le nombre d'heures augmente en fonction nombre d'élèves. Mais cette année, il n'a pas évolué proportionnellement », se désolent les professeurs. Conséquences, les classes de seconde atteignent en moyenne plus de trente élèves.

Des effectifs élevés qui posent, selon les grévistes, des problèmes autant « qualitatifs » que « sécuritaires ». Ainsi, à des classes trop petites s'ajouterait l'impossibilité de tenir certains cours. « Les heures régulières ne sont pas assurés », affirment-ils. Et de citer le cas de l'éducation civique, qui doit être enseignée en demi-classes. Une configuration jusqu'ici impossible faute d'heures suffisantes.

Des efforts insuffisants 

Les discussions entamées avec l'Education Nationale ont permis au lycée Georges Braque d'obtenir 3h30 de plus lors d'une réunion mercredi. Pourtant, le compte n'y est toujours pas pour les enseignants qui ont décidé, suite à une assemblée générale, de se mettre en grève. « On nous demande de nous investir, mais on doit abandonner des projets. Comment avoir une politique pédagogique s'il y a des changements d'année en année ? » Pour faire face et notamment pour mettre en place des « enseignements d'exploration scientifique », les professeurs doivent donc privilégier des activités au profit d'autres. Et de conclure : « A l’heure de la refondation de l’école, la réussite de nos élèves issus de classes populaires est sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire »