Le lycée Georges Braque était
touché hier par un mouvement de grève du personnel.
Depuis la rentrée, les enseignants refusent la hausse des effectifs dans les
classes de Seconde. Ils sont de 31 ou 32 selon les classes, alors que pendant
des décennies les effectifs de classes dans les classes générales des lycées
classés Zep comme le lycée Braque ne pouvaient pas dépasser 30 élèves.
Depuis des années, les autorités
académiques tentent de passer outre. C'était vrai sous le précédent
gouvernement de droite. Ca l'est toujours, en s'aggravant même, sous le
gouvernement de gauche qui parle pourtant sans vergogne de la
« refondation de l’Ecole ».
Les conditions pour les personnels et les
élèves étaient déjà difficiles avec moins de 30 élèves. On peut imaginer ce que
cela donne avec encore davantage d’élèves par classe.
Les personnels ont dit non, et ils ont
bien raison.
L'article de Vonews :
Les professeurs du lycée
Georges Braque d’Argenteuil en grève
Ce jeudi, les professeurs du
lycée Georges Braque d’Argenteuil ont décidé d'entamer un mouvement de grève
pour protester contre une baisse des moyens alloués à l'établissement.
Trop d'élèves et pas assez de moyens. Les enseignants du lycée Georges Braque d’Argenteuil, classé en zone d'éducation prioritaire, sont formels : « Non, la rentrée ne s’est pas bien passée dans l’éducation prioritaire ! » Ils se battent depuis janvier, et l'annonce des dotations horaires pour la rentrée 2013, afin d'obtenir plus d'heures de cours. Car si le nombre d'élève a augmenté, les moyens n'ont pas suivi. « En principe, le nombre d'heures augmente en fonction nombre d'élèves. Mais cette année, il n'a pas évolué proportionnellement », se désolent les professeurs. Conséquences, les classes de seconde atteignent en moyenne plus de trente élèves.
Trop d'élèves et pas assez de moyens. Les enseignants du lycée Georges Braque d’Argenteuil, classé en zone d'éducation prioritaire, sont formels : « Non, la rentrée ne s’est pas bien passée dans l’éducation prioritaire ! » Ils se battent depuis janvier, et l'annonce des dotations horaires pour la rentrée 2013, afin d'obtenir plus d'heures de cours. Car si le nombre d'élève a augmenté, les moyens n'ont pas suivi. « En principe, le nombre d'heures augmente en fonction nombre d'élèves. Mais cette année, il n'a pas évolué proportionnellement », se désolent les professeurs. Conséquences, les classes de seconde atteignent en moyenne plus de trente élèves.
Des effectifs élevés qui
posent, selon les grévistes, des problèmes autant « qualitatifs » que «
sécuritaires ». Ainsi, à des classes trop petites s'ajouterait
l'impossibilité de tenir certains cours. « Les heures régulières ne
sont pas assurés », affirment-ils. Et de citer le cas de l'éducation
civique, qui doit être enseignée en demi-classes. Une configuration jusqu'ici
impossible faute d'heures suffisantes.
Des efforts insuffisants
Les discussions entamées avec l'Education Nationale ont permis au lycée Georges Braque d'obtenir 3h30 de plus lors d'une réunion mercredi. Pourtant, le compte n'y est toujours pas pour les enseignants qui ont décidé, suite à une assemblée générale, de se mettre en grève. « On nous demande de nous investir, mais on doit abandonner des projets. Comment avoir une politique pédagogique s'il y a des changements d'année en année ? » Pour faire face et notamment pour mettre en place des « enseignements d'exploration scientifique », les professeurs doivent donc privilégier des activités au profit d'autres. Et de conclure : « A l’heure de la refondation de l’école, la réussite de nos élèves issus de classes populaires est sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire »
Des efforts insuffisants
Les discussions entamées avec l'Education Nationale ont permis au lycée Georges Braque d'obtenir 3h30 de plus lors d'une réunion mercredi. Pourtant, le compte n'y est toujours pas pour les enseignants qui ont décidé, suite à une assemblée générale, de se mettre en grève. « On nous demande de nous investir, mais on doit abandonner des projets. Comment avoir une politique pédagogique s'il y a des changements d'année en année ? » Pour faire face et notamment pour mettre en place des « enseignements d'exploration scientifique », les professeurs doivent donc privilégier des activités au profit d'autres. Et de conclure : « A l’heure de la refondation de l’école, la réussite de nos élèves issus de classes populaires est sacrifiée sur l’autel de l’austérité budgétaire »
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