Le
ministère de l’Education nationale vient de diffuser un énième rapport sur les « Zones
d’Education Prioritaire ».
Les Zep, ce sont les établissements des
quartiers populaires.
Ce que l’on savait déjà, on y répète que
la scolarisation des enfants de deux à cinq ans est la plus faible en… Seine –Saint-Denis
et en Guyane, les départements du pays qui cumulent les difficultés et qui
devraient pourtant bénéficier d’une scolarisation générale des enfants de moins
de trois ans qui le peuvent.
Les rédacteurs du rapport confirment qu’il
n’est pas question d’avancer vers une « diminution supplémentaire des
effectifs par classe ». Une diminution supplémentaire ? Ces gens-là
doivent vivre sur une autre planète. Au lycée Georges Braque de la ville, lycée
zépiste, les effectifs par classe n’ont pas cessé de diminuer ces dernières
années ! Les rédacteurs mettent, comme d’habitude, l’accent sur la « pédagogie ».
Pas de « moyens »
supplémentaires, mais enseignants et personnels, à vous de faire des miracles !
Le rapport confirme que les lycées
concernés par l’appellation Zep sont dans le collimateur. Cela veut dire que
les quelques moyens supplémentaires dont ils disposaient sont en sursis. Cela concerne l’essentiel des lycées
argenteuillais…
Rien de nouveau donc sous le soleil. L’égalité
des chances, vous savez, une blague !