dimanche 17 juin 2012

Résultats 5ème circonscription d’Argenteuil-Bezons (Val d'Oise)



Philippe DOUCET élu

Electeurs inscrits : 68075
Votants : 33 949  49,87%
Blancs ou nuls : 1151
Exprimés : 32 803  
Philippe DOUCET : 19 441 voix soit 59,27% des exprimés
G. MOTHRON : 13 362 voix soit 40,73 % des exprimés

ARGENTEUIL :
Electeurs inscrits : 53 907
Votants : 27 046    50,17  %
Blancs ou nuls : 891
Exprimés : 26 160
Philippe DOUCET : 15 101 voix soit 57 ,73% des exprimés
G. MOTHRON : 11 059 voix soit 42,27 % des exprimés



BEZONS :
Electeurs inscrits : 14 168
Votants : 6903
Blancs ou nuls : 260
Exprimés : 6643
Philippe DOUCET :  4340 voix soit 65,33 % des exprimés
G. MOTHRON : 2303 voix soit 34,67 % des exprimés
 
Une satisfaction : la cuisante défaite électorale et le départ de ce M. Mothron dur et méprisant avec le monde du travail et les plus faibles. 
     Une observation : le taux important de l'abstention dans cette circonscription, à l'image de celle des circonscriptions et des villes les plus populaires du département.

Argenteuil : notre barbecue de fin d'année

Un moment de détente après tant d'efforts

AVS : un scandale qui s'ajoute au scandale de la précarité

Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont des personnels précaires de l'Education nationale chargés de l'accompagnement d'élèves handicapés intégrés, et c'est tant mieux, dans les classes "normales". Ces personnels précaires voient leur contrat non renouvelés. On sait donc, à défaut que cette situation scandaleuse ne change, la date précise où ils doivent être remplacés.
     Dans le Val d'Oise, il semble, au vu des retards dans la définition des besoins en AVS et des faibles moyens de l'organisme recruteur, que ces recrutements de nouveaux AVS ne pourront avoir lieu avant le 1er octobre.
     Et que feront les enfants d'ici là ?
    

samedi 16 juin 2012

Maurice Audin : est-on proche de la reconnaissance de la vérité sur sa disparition en juin 1957 ?


En juin 1957, Maurice Audin, membre du PC Algérien et militant de l’indépendance algérienne  était enlevé, torturé et liquidé par l’armée française. L’Etat n’a jamais voulu reconnaître ce méfait.
     L’association Maurice Audin, qui milite pour cette reconnaissance, a envoyé à ses adhérents et à ses amis, une lettre de laquelle nous extrayons les passages suivant : « …Les changements récents et le contenu de la lettre adressée à l’Association par monsieur François Hollande, lorsqu’il était  candidat à la Présidence de la République et son élection, permettent d’envisager une évolution dans le sens que nous souhaitions pour atteindre l’un des objectifs de notre Association : la reconnaissance par les plus hautes autorités de la République de la mort de Maurice Audin, victime de tortures infligées par des militaires qui avaient un sens de l’honneur complètement perverti. Nous souhaitons qu’à l’occasion de cette reconnaissance une condamnation sans équivoque de la torture soit prononcée.
     D’autres éléments semblent aussi faire avancer la vérité, notamment les articles récents  de Nathalie Funès dans le Nouvel Observateur : Nathalie Funès a retrouvé les archives du colonel Godard, archives dans lesquelles le colonel affirme que Maurice Audin est bien mort assassiné par un militaire dont il donne le nom, militaire qui aurait été sous les ordres du général Aussaresses…
     …Comme vous le pressentez, l’âge moyen des adhérents de l’Association est élevé et de nombreux adhérents nous ont quitté… mais je voudrais rendre hommage particulier à l’un de nos adhérents, l’un des plus fidèle, et le principal financier de l’Association, Christian Buono, marie de Charlye Audin, sœur aînée de Maurice, Chrisitan reversait systématiquement le montant de sa retraite de combattant que lui versait le gouvernement algérien en recdonnaissance de son attitude courageuse pendant la guerre d’Algérie.
     Alors que les gouvernements passés, de gauche comme de droite, par un jeu subtile de lois d’amnistie, ont cherché à absoudre les crimes commis par des militaires et les assassins de l’OAS. Nous ne demandons rien d’autre que la vérité, nous ne voulons ni de la repentance ni des pleurnicheries hypocrites, nous voulons « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »…

Pour tout contact et adhésion :
Association Maurice Audin
C/o G. Tronel
40 rue de l’Alma
92600 ASNIERES

vendredi 15 juin 2012

Mouloud Ferraoun : son "Journal 1955-1962" : le Seuil poche


Le Journal de Mouloud Ferraoun a été réédité au Seuil, la maison d’édition qui assura dans les années 1950 la promotion méritée de cet écrivain kabyle de langue française (l’auteur du « fils du pauvre »). Ce journal vaut un détour de bonne lecture propice à la réflexion. Comme Camus, Roblès, écrivains auxquels il fut lié, Mouloud Ferraoun vécut comme un déchirement l’éloignement implacable ces deux rives méditerranéennes, deux rives s’éloignant irrémédiablement l’une de l’autre durant ces huit années de cette sale guerre. S’il est sans concession vis-à-vis de la colonisation et de la répression qui frappa le peuple algérien, il ne cache pas ses interrogations sur la terreur du FLN à l’égard de ce peuple lui-même, une terreur qui allait anticipa sur la dictature qui s’installa en juillet 1962 dans l’Algérie indépendante et qui dure encore.
     Entre les liens qu’il voudrait voir conserver avec la France de sa formation intellectuelle et d’une promotion personnelle rare à l’époque, et le peuple algérien opprimé de 130 ans de présence coloniale, Mouloud Ferraoun vit cette situation comme une plaie ouverte. D’autant qu’il n’y eut pas à l’époque un courant internationaliste et ouvrier qui eût pu non seulement donner une autre voie à l’indépendance algérienne que la dictature, et maintenir une union des deux rives entre les classes populaires séparées par l’épaisseur d’une mer.
     Mouloud Ferraoun fut assassiné le 14 mars 1962, cinq jours avant la signature du cessez-le feu à El Biar dans la banlieue d’Alger avec cinq autres cadres de l’Education nationale.
                                                           DM


Ezanville comme ailleurs : des conditions satisfaisantes pour les élèves !

A Ezanville, des parents d'élèves sont mobilisés pour réclamer une baisse des effectifs dans l'école de leurs enfants. Cette mobilisation vient à la suite d'autres dans de nombreuses communes .
     Le 21 juin, des ajustements doivent être annoncés par l'Inspection académique pour les écoles du département.
     Des annonces d'urgence sont nécessaires. A défaut, un seul mot : mobilisation !

Oui, M. Mothron, titularisation de tous les précaires qui le souhaitent

Selon la CGT des employés municipaux de la ville d'Argenteuil, le sieur Mothron a fait paraître un tract "dénonçant entre-autre les mises en stages "rapides et en nombre"" au sein du personnel municipal.
     Par ce genre de vilainie, l'homme sur le départ veut peut-être plaire in-extremis à ces gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur patrimoine et considèrent qu'il y a trop de fonctionnaires !
     Mais de cette façon, il résume bien son antipathie profondes du monde des classes populaires, et ce qu'il fit à des centaines d'employés municipaux lorsqu'il était maire : combien de précaires durant son mandat, et parfois depuis des années et des années ? 400 ? 500 ?
     Etre précaire, contractuel, avec toutes les incidences de précarité sur la vie de chaque jour de chacun. Il ne faut guère d'empathie pour s'imaginer pourtant ce que cela représente.
     En tout cas, la titularisation des employés contractuels aura été une préoccupation constante de la municipalité. Et cela doit continuer. pour ce qui est des élus LUTTE OUVRIERE, nous l'aurons rappelée année après année lors de nos interventions au moment du vote du budget. De la même façon, nous avons transmis systématiquement lorsque des situations anormales nous parvenaient.

jeudi 14 juin 2012

Education : un vrai plan d’urgence est nécessaire


Les dégâts opérés par les 80 000 suppressions de postes d’enseignants à l’Education nationale sont considérables. Si rien n’est fait, c’est dans les années qui viennent que l’on pourra en mesurer les conséquences désastreuses. L’école maternelle et l’école primaire sont en première ligne des dégâts opérés.
     Il faut baisser les effectifs dans ces maternelles et scolariser les enfants de moins de trois ans dont les parents le souhaitent. Il faut aider les élèves en difficultés. Il faut établir ou rétablir le nombre de « rased » nécessaire. Il faut assurer les remplacements des enseignants absents.
     Cela nécessite de rétablir les 80 000 postes supprimés !