samedi 16 juin 2012

Maurice Audin : est-on proche de la reconnaissance de la vérité sur sa disparition en juin 1957 ?


En juin 1957, Maurice Audin, membre du PC Algérien et militant de l’indépendance algérienne  était enlevé, torturé et liquidé par l’armée française. L’Etat n’a jamais voulu reconnaître ce méfait.
     L’association Maurice Audin, qui milite pour cette reconnaissance, a envoyé à ses adhérents et à ses amis, une lettre de laquelle nous extrayons les passages suivant : « …Les changements récents et le contenu de la lettre adressée à l’Association par monsieur François Hollande, lorsqu’il était  candidat à la Présidence de la République et son élection, permettent d’envisager une évolution dans le sens que nous souhaitions pour atteindre l’un des objectifs de notre Association : la reconnaissance par les plus hautes autorités de la République de la mort de Maurice Audin, victime de tortures infligées par des militaires qui avaient un sens de l’honneur complètement perverti. Nous souhaitons qu’à l’occasion de cette reconnaissance une condamnation sans équivoque de la torture soit prononcée.
     D’autres éléments semblent aussi faire avancer la vérité, notamment les articles récents  de Nathalie Funès dans le Nouvel Observateur : Nathalie Funès a retrouvé les archives du colonel Godard, archives dans lesquelles le colonel affirme que Maurice Audin est bien mort assassiné par un militaire dont il donne le nom, militaire qui aurait été sous les ordres du général Aussaresses…
     …Comme vous le pressentez, l’âge moyen des adhérents de l’Association est élevé et de nombreux adhérents nous ont quitté… mais je voudrais rendre hommage particulier à l’un de nos adhérents, l’un des plus fidèle, et le principal financier de l’Association, Christian Buono, marie de Charlye Audin, sœur aînée de Maurice, Chrisitan reversait systématiquement le montant de sa retraite de combattant que lui versait le gouvernement algérien en recdonnaissance de son attitude courageuse pendant la guerre d’Algérie.
     Alors que les gouvernements passés, de gauche comme de droite, par un jeu subtile de lois d’amnistie, ont cherché à absoudre les crimes commis par des militaires et les assassins de l’OAS. Nous ne demandons rien d’autre que la vérité, nous ne voulons ni de la repentance ni des pleurnicheries hypocrites, nous voulons « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité »…

Pour tout contact et adhésion :
Association Maurice Audin
C/o G. Tronel
40 rue de l’Alma
92600 ASNIERES

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