mardi 22 novembre 2011

CNL attaquée

le gouvernement vient de supprimer l'agrément de la CNL comme association de consommateurs et la subvention qui lui était allouée. Cela risque de compliquer l'action de la CNL pour la défense des locataires devant les tribunaux. Cela la prive de moyens matériels.
     Le logement social est attaqué. On comprend que ceux qui le défendent le soient également.
     Cela compliquera mais n'empêchera pas l'action de cette organisation de défense du logement.

Juppé au service de Dassault

Après que l’émirat d’Abou Dhabi a annoncé la semaine dernière qu’il n’achèterait finalement pas de Rafale à Dassault, Juppé, ministre des Affaires étrangères, a programmé un départ précipité pour cet émirat du Golfe.
     On ne connaît pas encore le résultat de cette mission au service de Dassault et on ne saura sûrement que bien plus tard ce que Juppé aura apporté sur la table des négociations… ou peut-être dessous ! Mais il aura fait son boulot de VRP des capitalistes français.

Roms Saint-Ouen l'Aumône : "chassez cette famille que je ne saurais voir..."

A Saint-Ouen l'aumône, des habitants ont contesté lors du conseil municipal l'aménagement d'un terrain destiné à accueillir les 22 caravanes d'une famille de roms en voie de sédentarisation.
     Aux Etats-Unis, on appelle ce genre de protestataires "petits blancs" :  "Les roms, les noirs, les étrangers, d'accord, mais loin de chez moi".
    Comme une odeur déjà de rafle du Vélodrome d'hiver !
     Solidarité avec cette famille rom.

lundi 21 novembre 2011

Espagne : Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 21.11.11.

La leçon d’Espagne
Le gouvernement Zapatero en Espagne est le troisième gouvernement à être balayé en l’espace d’un mois en Europe.
     Zapatero se disait socialiste et passait même pour un modèle parmi les dirigeants des différents partis socialistes d’Europe. Il vient de subir un désaveu électoral cinglant de la part de l’électorat populaire durement frappé par la crise et écœuré par la politique du gouvernement.
     Dans ce pays qu’on célébrait il y a quelques années pour sa réussite économique, le chômage frappe aujourd’hui une personne sur quatre, un jeune sur deux ; des entreprises ferment, les chantiers du bâtiment qui fleurissaient partout sont arrêtés, trois cent mille familles ont été expulsées de leur logement ces trois dernières années et un million et demi sont dans la crainte de l’être.
     Les mesures d’austérité du gouvernement s’ajoutent aux conséquences directes de la crise : gel des retraites, baisse des salaires des fonctionnaires, démolition des budgets sociaux.
     Le « socialiste » Zapatero comme le « socialiste » Papandréou ont obéi aux injonctions des « marchés financiers », c’est-à-dire aux banquiers et au grand patronat, pour mener la même politique que les hommes de droite Berlusconi et Sarkozy. Une politique qui consiste à vider toujours plus les poches des classes populaires pour garantir au capital financier que ses prêts usuraires aux États seront remboursés, intérêts élevés compris, quoi que cela puisse coûter à la population.
     Le constat que la gauche gouvernementale n’est pas meilleure que la droite et que l’alternance est un leurre, a poussé un grand nombre de jeunes en Espagne vers le mouvement dit « les indignés ». Indignés, ils ont toutes les raisons de l’être mais, face au capital financier et à la dictature de la classe capitaliste, il ne suffit pas d’être indigné.
     Hier, gouvernement et médias nous répétaient que la crise en Europe, c’est la faute aux Grecs qui ne payaient pas leurs impôts et qui vivaient au-dessus de leurs moyens !
     Aujourd’hui, on répète la même antienne pour l’Espagne. Demain, on nous la serinera à nous ici, en France, pour justifier les mesures d’austérité déjà prises et surtout celles, plus nombreuses, qui sont encore à venir.
     Alors, il faut que ce qui arrive à nos frères les travailleurs espagnols nous serve de leçon. Ils payent cher le constat que le changement de majorité parlementaire ne protège en rien le monde du travail.
    Mais il y a une autre conclusion à tirer de la leçon d’Espagne. Il ne suffit pas de rejeter les deux camps de politiciens, tous les deux obéissants serviteurs des intérêts de la grande bourgeoisie et des banquiers. À l’indignation doit succéder la lutte consciente de la classe ouvrière pour défendre ses conditions d’existence, ses emplois, ses salaires, ses seuls biens, sans se laisser détourner par de fallacieux espoirs de changement.
    En Espagne comme ici, en France, seules sont admises pour gouverner des équipes politiques qui représentent les intérêts de la classe bourgeoise. Toutes prétendent qu’il est impératif de rembourser les dettes qui ont été faites pour venir au secours du grand patronat et des banquiers. C’est un mensonge grossier destiné à justifier les prélèvements croissants du capital financier sur les classes populaires.
    Dans un passé lointain, lorsque le Parti socialiste était encore socialiste et, un peu plus tard, le Parti communiste encore communiste, ces partis exprimaient les intérêts des travailleurs face à la bourgeoisie. Ces deux partis sont rentrés dans le rang depuis bien longtemps. Le Parti socialiste, flanqué ou pas du Parti communiste, est devenu un des partis menant au gouvernement le plus servilement la politique dictée par les capitalistes.
    Si les travailleurs ne veulent pas en rester à la simple indignation, oh combien justifiée mais stérile, il leur faudra se donner un parti qui représente leurs intérêts, un parti des exploités, un parti qui oppose aux options politiques de la bourgeoisie une politique pour les classes exploitées, un parti qui n’abandonne pas le camp des travailleurs pour des strapontins ministériels.
    En cette période où la faillite du système capitaliste apparaît aussi clairement que l’irresponsabilité de ceux qui le dirigent, la renaissance d’un parti ouvrier qui a pour objectif ultime l’expropriation de la bourgeoisie, la disparition du profit privé et de l’exploitation, un parti communiste révolutionnaire, est une nécessité vitale.

Egypte : un communiqué de Nathalie Arthaud

Massacre en Égypte : un nouveau régime qui ne vaut pas mieux que le précédent

Bien que l’ex-dictateur d’Egypte Moubarak ait été poussé à la démission en février, la police a réprimé dans le sang les manifestations qui revendiquaient que les militaires cèdent le pouvoir à un gouvernement civil. Et les dirigeants de l’armée au pouvoir ont osé affirmer que les manifestants tués l’ont été pour « sauvegarder le processus démocratique » !
     Aucun problème n’a été réglé pour les classes populaires depuis le renversement de Moubarak – ni le chômage, ni la pauvreté, ni même la liberté d’expression : une fois le dictateur parti, l’appareil d’État, la police, l’armée, sont restés les mêmes. Cela a suffi aux grandes puissances impérialistes pour décerner un brevet de « démocratie » au nouveau régime. Mais compter sur l’état-major de l’armée de Moubarak pour assurer des libertés démocratiques était évidemment un leurre : aucune liberté réelle n’est possible dans un pays ravagé par la misère et le pillage impérialiste.
     Seul un régime impulsé et contrôlé par les exploités eux-mêmes pourra s’attaquer réellement à ces problèmes. Le nouveau massacre de ce week-end, place Tahrir, est la confirmation tragique du fait que l’émancipation des peuples ne peut être que l’œuvre des peuples eux-mêmes.
                                                                   Nathalie ARTHAUD, le 21.11.11.

dimanche 20 novembre 2011

1er Rassemblement contre l'austérité ce mardi à 18 heures

Il n'y aura pas de limite à leurs attaques... A moins que le monde du travail la lui impose, et les oblige à reculer, et à abandonner tous leurs projets de retour en arrière
1er rassemblement
MARDI 22 NOVEMBRE 18 HEURES
SOUS-PREFECTURE D'ARGENTEUIL
A l'appel de la CGT de l'Education nationale-95, avec le soutien de l'Union-Locale CGT, de la FCPE locale,...

Drame de Chambon-sur-Lignon : pas de lien entre les services de l'Etat et c'est la catastrophe

Après le drame de Chambon-sur-Lignon et l'assassinat d'une jeune collégienne, les responsables du collège-lycée dénoncent le fait qu'ils n'étaient pas au courant du profil et du suivi judiciaire de l'adolescent présumé meurtrier.C'est bien possible qu'il n'y ait pas eu de lien entre l'Education nationale et la protection judiciaire de la jeunesse.
    Ce manque de lien entre tous les services de la société lorsqu'il est question de jeunes est plus une généralité qu'une exception. Cette fois, cela aura eu des conséquences dramatiques. Mais, au jour le jour, ces failles du service public, sans que cela ne conduise heureusement à un tel drame, la plupart du temps, faute de moyens en personnels, est un fléau en soi aux multiples conséquences fâcheuses.

samedi 19 novembre 2011

Fin de la grève des Atsem, des Asel et de gardiens d'écoles

La reprise du travail a été votée hier par les personnels après deux jours de grève. Ils ont reçu avec satisfaction les engagements de la Municipalité, en particulier sur la question du remplacement, des congés, et du respect. Je suis personnellement intervenu lors de l'assemblée générale de vendredi pour exprimer que je suivrai le respect de ces engagements, en particulier à travers l'intervention des élus Lutte Ouvrière lors de la discussion sur le budget du prochain Conseil municipal du 12 décembre.

                                                                 Dominique