Urbanisme ? Rien à voir avec un minimum d’urbanité !
Lors du dernier conseil municipal d’Argenteuil, un groupe de conseillers d’opposition avait déposé une motion qui portait sur différents points de l’affaire Jean Vilar et qui posait plusieurs questions à la municipalité. Certes, il y avait eu une quarantaine de points traités auparavant, le conseil durait près de 4 heures, et l’on peut comprendre que les participants n’étaient pas dans leur meilleur état de fraîcheur. Mais pourquoi tant de haine de la part de l’adjointe au maire en charge de l’urbanisme, de l’aménagement et des projets urbains dans sa réponse au groupe Argenteuil solidaire et écologique auteur de la motion ?
Extrait éloquent de la réponse de ladite adjointe : « … À vouloir pendant des années jeter de l’huile sur le feu, on en paye les conséquences, et je trouve regrettable le comportement de mes collègues, élus socialistes, écologiques [sic] et du Front de gauche, d’avoir attisé le feu sans mesurer la détresse dans laquelle vont être mis [sic] à mal les associations… ».
Cette dame parle de quoi, apparemment très peu au courant de l’affaire ? Si des conseillers municipaux ont pris les initiatives qu’ils ont eues à prendre contre ce projet, on ne peut que les en louer. Ils ont fait ce qu’ils avaient à faire. De leur côté, les associations, et la première d’entre elle qui a initié la mobilisation contre la liquidation de cet espace patrimonial, le Comité Jean Vilar, quelle condescendance de l’adjointe les concernant, dans ces mots qui ne peuvent que les faire sourire.
Franchement, la municipalité, et en particulier ceux de ses membres qui se sont exprimés sur le sujet, devraient avoir une certaine retenue. Ne serait-ce qu’à l’image de leur mentor, le maire d’Argenteuil, qui lors de sa rencontre avec le Comité Jean Vilar le 3 juillet dernier l’a fait avec courtoisie, et même apparemment avec une certaine expression de soulagement. DM
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