vendredi 2 février 2024

Territoire d’Argenteuil et circulation routière ne font pas bon ménage

 

Les aménageurs d’aujourd’hui ne seront pas les payeurs de demain

 

 

Le blocage de l’A15 à hauteur d’Orgemont sur l’A15 a compliqué et rendu hasardeuse la circulation pendant plusieurs jours. Mais la péripétie n’a fait qu’amplifier les caractéristiques d’une situation déjà très difficile habituellement.

         Le territoire d’Argenteuil est installé au pied d’une ligne de collines importantes et un méandre de la Seine. Les deux axes historiques « routiers » entre Paris et la Normandie ont évité ce territoire d’Argenteuil, cet "angle mort", qui n’a vu la construction d’un pont qu’en 1832. L’un de ces deux axes historiques débouche au Pont de Bezons, et l’autre, celui de la route de Saint-Denis à Rouen, frôle Argenteuil, non loin de la limite du territoire, à Orgemont, au Cygne d’Enghien. Ces deux axes demeurent les axes autoroutiers majeurs. L’un a simplement été renforcé par les aménagements du Pont de Bezons, l’autre a été doublé il y a un demi-siècle par l’A15.

         Le passage du Pont de Bezons, malgré ces aménagements coûteux n’a pas été fluidifié pour autant. Le second est embouteillé « gravement » le matin et le soir. Le passage par Argenteuil joue en conséquence un axe de délestage où le pont de prolongement de l’avenue Gabriel Péri vers Gennevilliers, Colombes et l’A86, a un rôle de point de passage central. Il est extrêmement fragile.

         C’est pourquoi le projet « Canopée » de rénovation de l’avenue Gabriel Péri avec sa mise à une seule voie risque d’aboutir à une catastrophe, avec de surcroît l’interdiction annoncée sur cette voie du « tournez à droite ».

         Face à ce risque, la municipalité d’Argenteuil et le Conseil départemental devraient vraiment y réfléchir à deux fois. (À suivre) DM

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