La surpêche aux profits
L’Annelies Ilena, surnommé « le navire de l’enfer », vient d’être racheté par la compagnie des pêches de Saint-Malo. Ce navire-usine est si long qu’il ne peut même pas entrer dans le port.
Alors que la surpêche est en train d’épuiser la ressource, ce chalutier est capable de pêcher des centaines de tonnes par jour de merlan bleu pour faire du surimi. Aberration écologique supplémentaire, le poisson sera broyé et transformé en pâte sur le navire, pâte qui sera ensuite déchargée aux Pays-Bas avant de revenir en camion vers l’usine bretonne de la compagnie.
Océans vidés, petits pêcheurs ruinés… mais les profits d’une minorité d’industriels et de financiers avant tout !
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