Rafles
Dans la soirée du 27 décembre, la police a arrêté une dizaine de livreurs sans-papiers alors qu’ils attendaient avec d’autres des commandes devant des restaurants du centre de Grenoble. Menottés, certains ont été amenés en centre de rétention à Lyon, d'autres placés en garde à vue au poste de police. Leur outil de travail, des vélos, ont été confisqués. Des opérations s'apparentant à de véritables rafles ont été également menées ailleurs en Isère, à Voiron et à Vienne. Des obligations de quitter le territoire français ou des interdictions de retour ont été prononcées.
Selon le procureur, cette opération permettrait de montrer qu'ils sont « gravement exploités par ceux qui leur sous-loue leurs licences ». Hypocrite !
Lors d’une conférence de presse organisée par la CGT, un des livreurs a expliqué : « On n’est pas des délinquants, on est des travailleurs, on est utiles ». Oui, bien plus utiles que les patrons d’Uber et de Deliveroo qui, eux, encaissent les profits et ne sont pas inquiétés.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire