… Mais si proches d’autres considérations
Bien avant le désastre
Comme cela me chagrine, je me sens obligé de revenir sur les accusations déplacées portées par le maire d’Argenteuil lors de la séance du conseil municipal de vendredi dernier à l’encontre de ses opposants de gauche, à propos de la RD 311, naguère la RN 311. Cette quatre-voies 311 qui coupe depuis un demi-siècle la Ville de son fleuve, la Seine et dont les municipalités d’aujourd’hui ont bien du mal à se débarrasser.
Revenons sur le passé. La RN 311 est liée à la construction de l’A15 dont la décision d’aménagement fut décidée en 1965 et dont les travaux débutèrent en 1969. La décentralisation est vraiment inaugurée en 1983, soit bien plus tard. C’est l’État qui s’occupe jusque-là des routes nationales. C’est lui qui a décidé la construction de la RN 311. En tout cas, ce n’est pas les communes. Que se passe-t-il dans ces années 1960 au niveau des tractations entre l’État et les communes concernant les aménagements routiers ? Que s’est-il passé entre l’État et la municipalité d’Argenteuil d’alors conduite par Victor Dupouy concernant la RN 311 ?
À cette époque, que fait le jeune Georges Mothron pour empêcher la catastrophe géographique ? S’intéresse-t-il au problème ? Il n’est pourtant plus un jeunot. Préfère-t-il jouer encore au foot sur L’île ?
Au moment de la préparation de cet aménagement calamiteux, ses ancêtres politiques gaullistes sont même au pouvoir, au pouvoir de L’État.
Alors, quelle est alors la part de responsabilité des uns et des autres ?
Voilà un problème à résoudre pour nos historiens locaux, les sites Argenteuil d’hier et d’aujourd’hui, Si Argenteuil m’était conté, la Société historique locale, et pour moi-même. J’en donne déjà ici quelques éléments.
Quand elle parviendra, Georges Mothron risque de regretter sa déclaration déplacée du dernier conseil municipal d’Argenteuil, risquant « d’être pris là où il croyait prendre ». DM
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