mercredi 5 avril 2023

Argenteuil, la défense de l’espace Jean Vilar, et les « gentillesses » du maire d’Argenteuil

 

Question frein, qui mène le véhicule de la Ville dans le mur ?

Qui porte le képi à Argenteuil ?

« Je refuse d’entrer dans [le] jeu [du comité Jean-Vilar]. On a affaire à des Ayatollahs ! Ils nous baladent, comme ils nous ont baladés avec le projet Labrière et la Croix-Rouge. Ce sont d’anciens soixante-huitards qui sont nés avec le frein à main. Il faudrait que la justice dise que les recours abusifs sont punissables. » Georges Mothron (La Gazette Val d’Oise, le 3 avril 2023, article de Daniel Cholet)

         Voilà le genre d’argument que le maire d’Argenteuil oppose aux combattants de son projet calamiteux Fimmu de liquidation des bords de Seine et de l’espace Jean Vilar.

         Question « ayatollahs », il se retrouve ainsi aux côtés de l’ancien premier ministre de Mitterrand, Mauroy, qui désignait honteusement de cette façon les grévistes de l’usine Peugeot de Poissy au début de 1983.

         Quant aux « anciens soixante-huitards », nous sommes heureux pour notre part, d’avoir vécu ces évènements qui nous firent la démonstration que lorsque la jeunesse se mobilise et qu’il y a 9 millions de grévistes, tout devient possible.

         Je pourrai dire à monsieur Mothron que, lorsque des jeunes se posaient alors mille questions et rêvaient de changer le monde, l’auteur devenu maire en était encore à jouer aux billes. Je préfère dire que même si c’est son droit absolu de l'être, il est profondément réactionnaire, et pour revenir à notre sujet, qu’il a une oreille très attentive aux sornettes des promoteurs prêts à raconter monts et merveille à qui veut bien les entendre.  Dominique MARIETTE

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