mercredi 1 février 2023

Manifestations en province : plus nombreux encore

Public, privé, des grandes et petits entreprises à Bordeaux

 

 

A Bordeaux, la manifestation du 31 janvier a rassemblé plus de monde que le 19, 75 000 au lieu de 60 000 selon la CGT. La manifestation est partie de l’immense place des Quinconces et a occupé le centre-ville pendant près de 4 heures. Des travailleurs de plusieurs grandes entreprises avaient une banderole, comme Dassault, Magna, CGI, la CARSAT, les Ports et Docks, les cheminots… mais de nombreux travailleurs de petites entreprises étaient venus en bleu. Chez Magna, ex-Ford à Blanquefort, dont l’existence est menacée, la grève a mobilisé les deux tiers des 700 ouvriers. Et le cortège avait trouvé cette fois-ci le renfort de centaines d’étudiants, notamment de Science Po et de lycéens, certains ayant bloqué les entrées de leur établissement.

 

Manifestation à Périgueux : un nouveau succès… avec les lycéens

 

 

La manifestation du 31 janvier a été encore une fois particulièrement massive. Près de 10 000 personnes ont manifesté dans les rues du centre-ville pendant près de 2 heures, la police comptant 1 000 manifestants de plus par rapport au 19 janvier. La grève a été très suivie à la SNCF. La gare était une nouvelle fois fermée, les ateliers du Technicentre Industriel Charente Périgord presque vides. Dans les cortèges, de nombreux travailleurs, aides-soigantes des hôpitaux, employées des crèches ou vendeurs dans le commerce, sont venus par petits groupes se mêlant aux cortèges syndicaux.

         Les lycéens étaient cette fois plus nombreux. Après avoir fait le tour de plusieurs lycées de la ville à partir de 8h, 80 lycéens se sont retrouvés dans un cortège dynamique, scandant entres autres : « les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, on en veut pas, de cette société-là ». Dans le reste du département, à Sarlat et à Bergerac, les manifestations ont elles aussi rassemblé plus de participants. Beaucoup discutaient déjà de la suite, comme le criaient les lycéens : « ce n’est qu’un début, continuons le combat ».

 

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