S’il faut se méfier de l’eau qui dort, le Comité Jean Vilar, lui, ne dort pas !
Il ne faut surtout pas compter sur la municipalité pour nous informer sur son projet Fiminco destructeur de l’espace Jean Vilar et de son complexe. C’est le silence radio de ce côté-là, et ce n’est pas étonnant ! C’est dans la logique de ce que ces gens-là entendent par « démocratie locale » : ni comptes à rendre, ni compte-rendu ni information.
Des procédures judiciaires sont en cours, elles suivent leur chemin, initiées de différents côtés pour contrer ce projet calamiteux.
Le Comité Jean Vilar est toujours aussi actif, rassemblant tous les éléments qui peuvent aider dans ce combat pour arrêter le gâchis du côté des berges, fictives actuellement, de la Seine.
Chacun constate les problèmes actuels du cinéma. Il faut défendre le Figuier blanc, et refuser un multiplex qui n’a aucune raison d’être à Argenteuil. À ce propos, le groupe Étoile Cinémas engagé dans ce projet de multiplex à Argenteuil vient de se désengager de celui qu’il possédait à Béthune dans le Pas-de-Calais. Cela donne une idée de ce qui se passera demain avec les éléments annexes du seul projet qui vaille pour Fiminco, l’immobilier.
Quant au Furet du Nord, un magasin pressenti pour le blockhaus Fiminco, nous avons appris avec plaisir que ses employés avaient fait grève ces jours derniers dans le Nord. Certes ils se battent pour leurs salaires, ce qui est déjà une bonne chose. Ils ont raison de se battre comme nous avons raison de nous battre contre un projet qui se terminerait en catastrophe si jamais il sortait de terre, pour les habitants d’Argenteuil, mais aussi pour tous les travailleurs embauchés.
Le combat continue donc. Commencé en 2016, il entrera bientôt avec détermination dans sa 7ème année. DM
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