Quand il est question de la condition ouvrière et de ses déboires
C’est un magnifique livre. Ecrit en toute simplicité, mais où l’économie des mots diffuse une haute densité de pensée et d’humanité.
Là, qui se souvient des chantiers navals de La Ciotat au bord de la Méditerranée ?
C’est d’abord l’histoire d’un naufrage, acté par le consentement servile des gouvernements. Le chantier fermera.
C’est aussi l’histoire de l’amour du travail et de la solidarité humaine qui se noue entre des travailleurs face au même travail.
Mais c’est surtout l’histoire d’un massacre industriel de santé publique : l’amiante.
L’amiante dont on soupçonne les effets néfastes dès le début du XXème siècle. En 1931, un chercheur définit le cancer type dû à l’amiante, le cancer de la plèvre. Avec d’autres cancers, leurs conséquences sont implacables.
Il faut attendre 1997 en France pour que tout rapport avec l’utilisation de l’amiante soir interdit. Mais il faudra attendre la fin des années 2050 pour que l’amiante disparaisse des drames de l’histoire industrielle.
Ce livre est donc un réquisitoire mais en filagramme dans ce magnifique récit merveilleusement écrit.DM
L’auteur, Christian Astolfi, sera en entretien avec Nicolas
À la librairie Le Presse-Papier ce mardi 14 juin à 18 h.30
Nos prochaines permanences, pour acheter notre presse, pour nous rencontrer et discuter:
-aujourd’hui dimanche 12 juin, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,
Et de 11 h. à midi marché Héloïse ;
-lundi 13 juin, de 18 à 19 heures, centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;
-Mercredi 15 juin, marché des Champioux, de 11 heures à 11 h.30.
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