jeudi 21 avril 2022

La Réunion, Présidentielle : les patrons de l’Outre-Mer dictent leur politique

 

Petite leçon de conscience ouvrière

 

Pour compléter, on peut toujours lire l’État et la révolution de Lénine

Dans la dernière lettre hebdomadaire de son organisation, le président de la Fédération des Entreprises d'Outre-Mer (la FEDOM), Hervé Mariton, déclare ne pas vouloir choisir entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Pour ce représentant du patronat des DOM les deux lui conviennent. « Ils ont, dit-il, repris la proposition de la FEDOM d'une loi de programmation destinée à bien fixer une stratégie de développement économique et les moyens qui seront mobilisés ». Une façon de bien faire comprendre au futur ou à la future élue à la présidence de la république que les patrons d'Outre-Mer attendent d'eux qu'ils consacrent tous les moyens financiers de l'État à faire fructifier leurs affaires.

Sans complexe, Mariton continue en se proposant d' « aider le futur président à écrire le contenu (de ladite loi) ». Discret petit rappel à Macron et Le Pen que c'est sous la dictée et le contrôle du patronat que les futures lois seront rédigées.

Pas question, précise-t-il enfin, d'entretenir de « trop grandes attentes de l'action des pouvoirs publics » chez les travailleurs en mal de pouvoir d'achat.

En clair, la consigne de la FEDOM c'est : « pas question d'augmenter le Smic ou d'appliquer les conventions collectives dans les DOM, cela, c'est notre domaine, on s'en occupe et donc rien ne doit bouger ! »

Voilà comment les vrais maîtres de la société s'adressent à leurs larbins politiques qui ne sont là que pour les servir et faire de la figuration !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire