Une réorganisation qui exige de retirer le pouvoir aux dominants
Certes, il a bien changé
Suite à l’article d’hier de notre blog sur la nécessité pour les commerçants du marché Héloïse de prendre conscience du danger que fait peser sur leur activité future le projet Cap Héloïse, un commentateur amical, défenseur de l’espace Jean Vilar, m’a transmis l’élément critique suivant : « je trouve vraiment que nous sommes complètement saturés avec ce marché aujourd’hui . Circulation totalement anarchique ... c’est calamiteux, on ne parle pas de la pollution... oui je ne suis pas pour le projet Héloïse mais ce marché est aussi d’un autre siècle. »
Les désagréments qui existent de longue date de ce marché, loin de moi l’idée de les minimiser. Ils posent la question en particulier des déplacements, de l’utilisation de la voiture, du parking et du plan de circulation. D’une manière générale, les municipalités successives se sont totalement désintéressées de la question, comme elles ont par ailleurs abandonné l’entretien en profondeur de la salle Jean Vilar.
Mais ce marché est essentiel pour les milieux populaires. Pas seulement parce qu’ils y trouvent des produits dont les prix sont à leur portée (le prix correspondant -pas toujours- à une qualité moindre il faut le reconnaître). À cela, il faut surtout ajouter le rôle social de rencontre que joue ce marché pour des hommes et des femmes, des femmes en particulier. Un rôle essentiel et rare.
J’espère donc que pour les décennies du présent siècle, nous retirerons le pouvoir des promoteurs et supprimerons leurs prédations, nous promouvrons bien d’autres moyens de déplacement, nous supprimerons l’essentiel de la pollution, et opérerons sans doute bien des réaménagements favorables à tous sans exclusive. Cela exige la révolution et la marche vers le socialisme des égaux. DM
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