Grâce aux travailleurs, Bary ne sera pas mort incognito
Quand on ne meure pas. Horreur du monde ! |
« Sa mort n’a pas fait la une de BFM ou Cnews. Aucun ministre n’ira voir sa famille. Et pour cause, Bary Keita était un ouvrier. Il avait 28 ans. Il était malien. Il vivait et travaillait en France depuis huit ans. Il était sans papiers. » C’est ainsi que commençait l’hommage de ses camarades à Bary, décédé le 28 avril d’une chute de cinq mètres de l’échafaudage sur lequel il travaillait à Pantin.
Il vivait dans un hangar depuis l’expulsion du foyer des Baras à Montreuil. Ces travailleurs sont exposés à des patrons esclavagistes et aux autorités qui n’ont d’autre politique que la répression… contre eux ! Les autorités savent qu’en démantelant les foyers elles détruisent les formes d’organisation et de solidarité que se sont données les sans-papiers, et qui leur permettent de se défendre.
Après l’hommage à Bary, les présents ont rejoint le cortège du 1er mai à Paris : une manière d’affirmer que leur lutte est celle de tous les travailleurs, avec ou sans papiers.
Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM
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de nos permanences de la semaine à venir :
-mercredi 12 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.
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Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM
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