mercredi 7 octobre 2020

Argenteuil-Bezons : les travailleurs de PPG menacés de la fermeture de leur usine

 

Avec la nouvelle interface de Blospot, malgré mes paramètres, je ne suis jamais sûr que mes 5 articles du jour apparaîtront dans la première page du jour et dans l’ordre souhaité. Si vous ne trouvez pas les cinq, cela signifie que le manquant ou les manquants se trouvent dans la page suivante à « articles plus anciens. Sur ce, bonne lecture, et j’attends toujours et encore vos commentaires.

         Et puis, nous avons fait le choix de tenir chaque jour de cette façon le blog. Cela fait plus de 13000 « posts » depuis 2011. Il y a donc bien des informations à retrouver dans ces « articles plus anciens » DM

 

Passer de l’inquiétude à la colère pour les faire payer


 

 1972, la grande grève du Joint Français à Saint-Brieuc, la rencontre de deux frères…

La semaine dernière, la direction de l’entreprise PPG industrie, qui produit en France des peintures et mastics pour l’automobile et l’aéronautique, a annoncé la fermeture de l'usine de Bezons, à la fin du premier semestre 2021, soit dans quelques mois.

         Cette annonce de fermeture concerne 208 travailleurs en CDI et des travailleurs intérimaires. Ce mauvais coup vient s’ajouter aux centaines d’autres qui, à travers le pays, mettent en péril la vie de millions de travailleurs et de leurs familles

         En 2016, Le géant américain des revêtements avait acquis une part majoritaire dans la société Le Joint Français (LJF), filiale d'Hutchinson (groupe Total). Quatre ans plus tard, résultat du grand Monopoly capitaliste et de ses manœuvres opaques, PPG qui emploie plus de 47 000 personnes dans le monde et qui est le leader mondial de peintures automobiles, veut mettre sur la paille des centaines de familles, en particulier de Bezons et d’Argenteuil.

         Les profits accumulés depuis des années par les actionnaires de PPG et des entreprises qu’elle a absorbées sont colossaux.

         Il y a là de quoi maintenir à vie les salaires de tous les travailleurs aujourd’hui très inquiets. Et la force de ces travailleurs n’est pas seulement celle de ceux menacés de Bezons, mais celle de tout le monde du travail concerné par une crise qui mène la société à la catastrophe. DM

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