Micro-électronique, maxi-exploitation : ça
ne passe plus !
Lundi 21,
devant l'usine ST Crolles
Plus d'une centaine de salariés
de STMicroelectronics se sont rassemblés lundi 21 janvier devant l’usine de
Crolles pour protester contre le refus de l’entreprise d’accorder la prime dite
Macron. Ils étaient accompagnés de quelques gilets jaunes, eux aussi des
salariés mobilisés pour leur pouvoir d’achat.
Et ils
ont de quoi être en colère : les salaires en production dépassent à peine
le SMIC et encore grâce aux primes d’équipe. Les cadences s’intensifient, les
conditions de travail se dégradent et la direction ne fait pas de cadeaux à
ceux qui, de ce fait, sont victimes de problèmes de santé ou de handicaps.
Avec 802
millions de bénéfices, auxquels s’ajoutent les millions perçus au titre du CICE
et les subventions de la communauté de communes, de la région ou de l’Europe,
ST et ses actionnaires sont loin d’être sur la paille. Alors, ce rassemblement
a des chances d’être suivi par d’autres actions. En tout cas, les raisons en
sont là.
Très loin du compte
Chez le
bailleur AB Habitat d’Argenteuil-Bezons, le montant de la prime annoncée par la
direction est tombé. 300 euros, vraiment dans le mini de ce qui a été accordé
dans un certain nombre d’entreprises suite au mouvement des Gilets jaunes.
Certes,
si des travailleurs et la section-CGT ne l’avaient pas réclamée, cette prime
n’existerait même pas. Mais elle est loin du compte pour compenser ce que les
travailleurs ont perdu depuis des années au niveau du pouvoir d’achat.
Le combat
ne fait que commencer.
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