jeudi 28 septembre 2017

EVS Val d’Oise, emplois « aidés, ils-elles « aident » la société, et non l’inverse !


Maintien en poste des 245 « EVS », un point c’est tout



Le gouvernement a annoncé cet été la diminution drastique des emplois aidés à l’horizon 2018. Dans le Val d’Oise, cela implique la disparition de tous les contrats d’aide administrative à la direction d’école. Ils sont 245.
         Ces emplois sont pourtant essentiels au fonctionnement des écoles primaires. Grâce aux travailleuses qui les occupent, s’il a quelque chose d’ "aidé" en la matière, ce sont les directions d’école qu’elles suppléent au niveau de nombreuses tâches administratives.
         Ces travailleuses doivent non seulement être maintenues sur les postes qu’elles occupent, mais être titularisées dans les meilleurs délais pour toutes celles qui le souhaitent.
         Pour le réclamer, un rassemblement était organisé hier devant la direction académique du Val d’Oise d’Osny, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales de l’Education nationale du département. 

Et un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2565 à paraître 

Les emplois aidés : moins nombreux et moins financés

Le gouvernement a confirmé la semaine dernière la baisse du nombre d’emplois aidés. En 2018, l’État en financera 200 000 contre 320 000 cette année.
Mais ce mauvais coup en cache un autre : non seulement il réduit leur nombre, mais l’État diminue aussi leur financement. Le taux de prise en charge passerait ainsi à 50 % du smic brut en moyenne, contre 72,5 % en 2017. Aux collectivités et aux associations qui emploient ces travailleurs de compenser la différence.
Pour faire passer la pilule, le gouvernement a annoncé le maintien du crédit d’impôt sur la taxe sur les salaires (CITS), dont bénéficient les associations, et insiste sur l’allègement des charges patronales, lié à la transformation du CICE, dont elles bénéficieront en 2019, allègement censé leur permettre de compenser la baisse de prise en charge des emplois aidés.
Cela reste à voir, et surtout, cela ne règle pas le problème des collectivités locales, écoles et mairies qui, elles, devront dès 2018 trouver l’argent pour compenser cette baisse… ou supprimer elles-mêmes certains emplois qu’elles ne pourront plus financer.

                                                           J.L.G.

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