Maintien en poste des 245 « EVS », un point c’est tout
Le gouvernement a annoncé cet été la diminution drastique des emplois aidés à l’horizon 2018. Dans le Val d’Oise, cela implique la disparition de tous les contrats d’aide administrative à la direction d’école. Ils sont 245.
Ces
emplois sont pourtant essentiels au fonctionnement des écoles primaires. Grâce
aux travailleuses qui les occupent, s’il a quelque chose d’ "aidé"
en la matière, ce sont les directions d’école qu’elles suppléent au niveau de
nombreuses tâches administratives.
Ces
travailleuses doivent non seulement être maintenues sur les postes qu’elles
occupent, mais être titularisées dans les meilleurs délais pour toutes celles
qui le souhaitent.
Pour
le réclamer, un rassemblement était organisé hier devant la direction académique du
Val d’Oise d’Osny, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales de
l’Education nationale du département.
Et
un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2565 à paraître
Les
emplois aidés : moins nombreux et moins financés
Le gouvernement a confirmé la
semaine dernière la baisse du nombre d’emplois aidés. En 2018, l’État en
financera 200 000 contre 320 000 cette année.
Mais ce mauvais coup en cache un
autre : non seulement il réduit leur nombre, mais l’État diminue aussi leur
financement. Le taux de prise en charge passerait ainsi à 50 % du smic brut en
moyenne, contre 72,5 % en 2017. Aux collectivités et aux associations qui
emploient ces travailleurs de compenser la différence.
Pour faire passer la pilule, le
gouvernement a annoncé le maintien du crédit d’impôt sur la taxe sur les
salaires (CITS), dont bénéficient les associations, et insiste sur l’allègement
des charges patronales, lié à la transformation du CICE, dont elles
bénéficieront en 2019, allègement censé leur permettre de compenser la baisse
de prise en charge des emplois aidés.
Cela reste à voir, et surtout,
cela ne règle pas le problème des collectivités locales, écoles et mairies qui,
elles, devront dès 2018 trouver l’argent pour compenser cette baisse… ou
supprimer elles-mêmes certains emplois qu’elles ne pourront plus financer.
J.L.G.
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