mardi 4 avril 2017

Derichebourg à Argenteuil, Val Parisis, Plaine commune : des profits sur le dos des travailleurs. La seule réponse : la grève


La grève est l’arme des travailleurs !

Depuis hier matin, les travailleurs de l’entreprise Derichebourg, dont le site est localisé à Argenteuil, dans la zone industrielle du Val d’Argenteuil, et qui effectuent au titre de cette entreprise depuis le 1er mars dernier le ramassage des ordures dans les communes du Val d’Oise qui composent le syndicat Emeraude sont en grève. Ce syndicat de ramassage des ordures concerne un certain nombre de communes des Communautés d'Agglomération du Val Parisis et de Plaine Vallée.
         En dépit des promesses qui leur avaient été faites, les grévistes, anciens travailleurs de l’entreprise Val Horizon qui avait dans ces communes jusqu'à tout récemment le contrat de collecte des déchets, et qui ont intégré le  Groupe Derichebourg, subissent une grave dégradation de leurs conditions de travail, du harcèlement, des sanctions, voire des vexations. Ainsi les tournées ont été divisées de moitié augmentant d'autant la charge de travail, des horaires fous mis en place, des tournées pouvant ainsi se terminer au creux de la nuit, à trois heures du matin par exemple, au grand dam des habitants réveillés de la sorte. Résultat, c’est ce qu’une revenue financière spécialisée évoque de la façon suivante à propos du contrat dont a bénéficié Derichebourg : « une réorganisation totale des collectes a été proposée en optimisant l'utilisation du parc matériel en double-poste » !
         Il n’a pas fallu longtemps aux travailleurs pour subir les nouvelles conditions désastreuses que Derichebourg veut leur imposer, et en tirer toutes les conséquences.
         En lutte contre un groupe qui a fait des profits qui se comptent en dizaines de millions d’euros en 2015 et 2016, les grévistes ont droit à la solidarité et au soutien des autres travailleurs de la région, et des habitants des communes concernées dont les élus sont engagés moralement par cette passation de marché qui n’a tenu aucun compte des travailleurs. A suivre.

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