Personnels au bord de la crise de nerfs
Cela fait des mois que nous vous
entretenons du sort de la « boucherie Bernard » et de son personnel
qui, un jour de février dernier, avait découvert que les jours d’existence de
ce commerce avenue Gabriel Péri étaient comptés. Une pétition de clients
circula. Un rendez-vous avec le maire d’Argenteuil eut lieu. Puis, si le temps
passa, il n’y eut plus de nouvelle. Jusqu’à ces deux derniers jours. Nous le
relations hier, le couperet venait de tomber, la boucherie Bernard allait
fermer ce samedi, la signature du bail pour le nouvel utilisateur devant avoir
lieu ce vendredi. Et là, patatraque, nous apprenons hier qu’elle n’a pas eu
lieu, que la signature est reportée et que, en conséquence, la semaine
prochaine, la boucherie fonctionnera encore…
Lors
de notre permanence d’hier au carrefour Babou, nous avons vu l’adjoint-au-maire
soit disant au commerce passer par deux fois devant la boucherie. Croyez-vous
qu’il se soit arrêté et enquis de ce qui
se passe ou qu’il ait donné quelque information ? Poser la question est y
répondre. En tout cas, le mépris de la municipalité à l’encontre d’abord du
personnel mais aussi de la clientèle, est patent dans cette affaire, et ce n’est
pas peu de le dire.
Nous
avions prévu de boire un petit coup devant la boucherie ce soir à 18 heures en
signe d’amitié avec les bouchers. Si le commerce tient encore quelques jours,
quelques semaines, quelques mois ( !) nous maintenons ce petit
rendez-vous. On peut toujours nous y rejoindre, sucré salé, histoire de
prolonger la « fête des voisins » et marquer notre amitié avec des
travailleurs que l’on peut imaginer au bord de la crise de nerfs !
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