jeudi 2 octobre 2014

Morts aux travail; ADCI, commerce, hypocrisie quand tu nous tiens



Les morts anonymes.

Il n’était ni randonneur ni pris dans les affres de conflits planétaires cet ouvrier de 32 ans qui s’est tué il y a quelques jours à Ezanville en faisant une chute de 5 mètres. Il a eu seulement droit à un entrefilet de 9 lignes dans la presse locale.
         Cela nous rappelle le décès, il y a pratiquement un an, jour pour jour, de l’ouvrier tué en tombant de la terrasse du bâtiment de la rue Yves Farge de la citée Joliot-Curie lors des travaux de rénovation.
         Nous avons tenu à téléphoner à sa veuve.
         Son mari et elle-même étaient sans papier.
         Par l’intermédiaire du député d’Argenteuil-Bezons, nous avions transmis un dossier à l’attention de M Valls, alors ministre de l’Intérieur, pour accélérer la régularisation de cette femme.
         Elle m’a dit qu’elle n’avait pas eu de nouvelles, ni de M Valls ni de quiconque. D MARIETTE

Silence, on tourne… en arrière.

L’Association de Défense du Cinéma Indépendant joue depuis des années un rôle important de diffusion de « films d’auteur ». Sans l’activité continue d’un groupe de militants de la culture, un public régulier n’aurait pas l’occasion de voir ce type de films dont la projection est suivie d’un débat et d’un petit moment convivial.
         Si cette association se réclame du « cinéma indépendant », elle est indépendante de la municipalité d’Argenteuil. En 2008, il avait fallu en convaincre l’ancien maire. Le nouveau vient de diminuer de moitié la subvention municipale.
         C’est un mauvais coup pour l’association, mais surtout c’en est un pour la culture. Le signe que ce n’est pas une priorité.
         Comme de bien entendu, il n’est pas question d’accepter cette situation.

Le commerce de proximité, une nécessité et un combat

Un vieux cheval de Troie de la vie argenteuillaise est la question du développement du commerce en centre-ville après des décennies du recul du commerce de proximité.
         Sur le sujet, le maire a organisé mi-septembre une réunion, après avoir pourtant sur le sujet, vilipendé les initiatives, heureuses sur ce plan, de son prédécesseur. Des commerces de « bouche » et de qualité ont ainsi été réinstallés sur l’avenue Gabriel Péri et sur la rue Paul-Vaillant-Couturier.
         Deux choses sont nécessaires maintenant de sa part.
         La première, faire venir ses amis des Côteaux en Centre-Ville. La seconde, d’arrêter la dégringolade des revenus qui empêchent d’acheter. En faisant que ni les impôts locaux ni les tarifs municipaux n’augmentent.


Après le bal des amnésiques, celui des hypocrites

Dans la tribune de la municipalité de droite dans l’Argenteuillais de cette quinzaine,  nous lisons : « Savez-vous par exemple que cette année et, contrairement à ce que nous avons écrit, nous financerons bien les vœux du maire ? Eh oui, nous ne ferons pas de réception des vœux du maire l’an prochain, mais nous paierons les vœux du maire précédent ».
         C’est emberlificoté et cela se veut drôle, mais cela nous rappelle surtout que jamais au grand jamais, nos édiles d’aujourd’hui ne manquèrent ces cérémonies de vœux et autres inaugurations, dont ils dénoncent aujourd’hui le coût mais qu’eux-mêmes et les leurs n’auraient jamais manqués pour rien au monde.

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