Une situation explosive à la CPAM du Val d’Oise
La situation est devenue
explosive en cette rentrée à la CPAM du Val d’Oise. Les restrictions
budgétaires y ont entraîné la fermeture à répétition des centres, l’absence
d’embauche des personnels à la hauteur des besoins… Tout cela entraîne des
conséquences dramatiques. Selon la CGT de la CPAM, « les assurés sociaux de la CPAM du Val d’Oise sont confrontés en cette
période de rentrée à une situation plus chaotique que jamais ! Plus de 3 mois
de retard pour le règlement des indemnités journalières, plus de 23 jours
d’attente pour la mise à jour des droits. Concernant les dossiers CMU / AME, le
solde est tellement important que les délais réglementaires de 2 mois ne peuvent
pas être respectés ! » Conséquence, une situation explosive à
l’agence de Cergy : « Atmosphère électrique, assurés sociaux excédés
par les 3 ou 4 heures d’attente, agents d’accueil en nombre insuffisant… Une
incivilité commise par un usager mit le feu aux poudres ! Droit de retrait des
salariés, intervention des forces de l’ordre… La direction
reste sourde aux alertes de la CGT et argue de la « politique de
restructuration imposée par la Caisse Nationale et l’Etat. »…
Sans commentaire.
Tencate : le droit de grève est
légal dans le pays depuis… 1864, mais le savent-ils ?
Je me suis rendu hier à une heure avec un camarade de Lutte Ouvrière devant l’usine Tencate de Bezons pour apporter notre soutien à Layachi Sayad en bute à la répression de sa direction, dont les représentants étaient présents également à la porte de l’entreprise : une DRH, un chef de production, et un huissier, rien de moins !
Voilà l’information qui
était distribuée aux participants de ce rassemblement : « Non au licenciement
de notre camarade. Layachi Sayad est délégué du comité d’entreprise et délégué
syndical CGT dans l’entreprise Tencate. A la suite d’une grève pour les
salaires, au mois de juin, la direction tente maintenant de le licencier, au
motif qu’il aurait entravé à la liberté de travailler de ses collègues. Ben
voyons, comme si la grève ne dépendait que de l’action d’un seul. La grève
était collective, l’employeur a d’ailleurs cédé à une partie des
revendications, preuve qu’elle était aussi légitime. Faites connaître votre réprobation
et votre opposition à ces pratiques. Affichez votre solidarité avec notre
camarade. L’action syndicale ne peut pas devenir illégale. Union locale des
syndicats CGT de Bezons. » DM
S’opposer à la baisse des dotations
d’Etat aux collectivités locales
Dix mille communes ou intercommunalités ont apporté leur soutien à une
motion de l’Association des maires de France (AMF) demandant un “réexamen du
plan de réduction des dotations de l’État” aux collectivités.
Par le vote de 10 000 motions adoptées en conseil
municipal ou communautaire, les élus locaux “demandent au gouvernement : le
réexamen du plan de réduction des dotations de l’État ; l’arrêt immédiat des
transferts de charges…
L’AMF ajoute que la “baisse massive” des
dotations – 11 milliards d’euros entre 2015 et 2017 – “aura des conséquences
sur la qualité des services rendus à la population (et) sur l’investissement
local (…) avec des répercussions inévitables sur la croissance et l’emploi”.
Il n’y a pas de doute.
CAAB : quand une vérité à Ermont-Eaubonne devient une erreur à
Argenteuil-Bezons
Les élus de droite, UMP, d’Eaubonne et d’Ermont, partent en guerre contre le projet de l’Etat de démanteler l’Agglomération de communes Val et Forêt, à laquelle, parmi d’autres, ces deux communes appartiennent.
Un démantèlement que le maire
d’Eaubonne juge «impensable» car cela reviendrait à «remettre en cause la
cohérence territoriale et le bassin de vie que constituent ces deux communes… ».
Son collègue d’Ermont ne dit pas autre chose.
Tiens, mais cela ressemble
étrangement à ce qui se concocte à Argenteuil, les choses étant seulement
totalement inversées. Ce que veulent empêcher les deux copains de parti de
Georges Mothron, celui-ci l’engage en voulant liquider la CAAB et sa
« cohérence territoriale ».
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire