Augmenter les salaires, c’est
possible…
Les salaires des grands patrons
européens ont augmenté de 6,9 % en moyenne sur les douze derniers mois.
Les gros actionnaires prétendent que c’est pour disposer des meilleurs. Les
meilleurs, dans la période, c’est surtout ceux qui savent licencier sans trop
de vagues, qui réussissent à contenir les salaires, ce qui revient à les
baisser et à augmenter les rythmes du travail.
Les actionnaires savent récompenser les mérites des leurs. On vérifie, une fois de plus, que « nous n’avons pas les mêmes valeurs » que ces patrons.
Les actionnaires savent récompenser les mérites des leurs. On vérifie, une fois de plus, que « nous n’avons pas les mêmes valeurs » que ces patrons.
...sur le dos de la sueur et de l'emploi des salariés
Pour ce qui est de mettre les
légumes en boîte, le groupe Cecab est leader européen.
Pour ce qui est de mettre les travailleurs à la rue, il n’est pas non plus le dernier : outre les 900 travailleurs des abattoirs Gad laissés sur le carreau, Cecab « développe sa compétitivité » – comme il dit – en fermant deux de ses conserveries de légumes, supprimant ainsi plus de 300 emplois : à Rosporden, dans le Finistère, et à Ciel, où les travailleurs en colère de Val d’Aucy ont retenu cette nuit leur direction, faute d’avoir obtenu d’elle des garanties sur les reclassements ou les primes de départ.
Le gouvernement, la droite et un certain nombre de médias vont sans doute, comme à chaque fois dans pareilles circonstances, parler d’une violence inadmissible de la part des salariés. Mais elle vient d’où, cette violence ? De ces salariés à qui on ôte leur gagne-pain, ou de ces patrons qui les jettent à la rue après les avoir exploités sans vergogne ?
Pour ce qui est de mettre les travailleurs à la rue, il n’est pas non plus le dernier : outre les 900 travailleurs des abattoirs Gad laissés sur le carreau, Cecab « développe sa compétitivité » – comme il dit – en fermant deux de ses conserveries de légumes, supprimant ainsi plus de 300 emplois : à Rosporden, dans le Finistère, et à Ciel, où les travailleurs en colère de Val d’Aucy ont retenu cette nuit leur direction, faute d’avoir obtenu d’elle des garanties sur les reclassements ou les primes de départ.
Le gouvernement, la droite et un certain nombre de médias vont sans doute, comme à chaque fois dans pareilles circonstances, parler d’une violence inadmissible de la part des salariés. Mais elle vient d’où, cette violence ? De ces salariés à qui on ôte leur gagne-pain, ou de ces patrons qui les jettent à la rue après les avoir exploités sans vergogne ?
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