Manuel
Valls est accusé par Le Canard enchaîné d’avoir utilisé sa position pour
évacuer les SDF du quartier où il habite, et cela à l’instigation de sa
compagne.
Dans un communiqué, il s’en défend, mais
dans des termes qui, loin de le dédouaner, paraissent plutôt de nature à aller
dans le sens de ce que dit le Canard. Le quartier concerné est présenté comme « un
secteur populaire, commerçant et festif qui connaît, depuis longtemps, des
problématiques d'insécurité et d'installations d'individus dans l'espace
public». Ces problématiques sont «relayées par les riverains, les commerçants,
le conseil de quartier à ce titre, dès lors que des demandes légitimes et
récurrentes de riverains appellent les autorités à mettre en place des mesures
de sécurité, le ministre de l'Intérieur, qui est aussi un citoyen, ne saurait
en être exclu».
Ouais, ouais.
L’ancienne commune de M. Valls,
Argenteuil, a connu il y a cinq ans l’affaire du Malodor : un produit
déversé à l’instigation de l’ancienne municipalité de droite, et apte à empêché,
paraît-il, l’installation de personnes sans domicile. Des moyens artisanaux, si
l’on peut dire, en comparaison des moyens d’Etat dont un ministre de l’Intérieur
dispose.
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