samedi 9 août 2025

Argenteuil, municipalité, bilan municipal 2025-2026 (5) : hormis le sport, pour l’associatif, un intérêt très marginal et des ostracismes. 1. La Maison des associations

 

Des organisations syndicales aux locaux grignotés

 

Quand reviendra le temps d'une vraie Bourse du travail ?
 

Avant d’aller plus avant au sujet du bilan de la municipalité à l’égard des associations et de la Ville et de la vie associative, il faut d’abord évoquer le transfert de la Maison des associations de face à la mairie à feu la Bourse du travail Nelson Mandela, puis à feu l’espace Mandela, cette Maison « entièrement repensée » selon la municipalité

         En passant, cette dernière n’a guère repensé positivement les conditions de travail des agents transférés. Ils gèlent en hiver, et ils transpirent plus que de raison en été…

         Certes, beaucoup de travaux pour cet espace qui sert à bien d’autres usages en développement que pour la vie associative, mais surtout un grignotage supplémentaire opéré à l’encontre des organisations syndicales dont le bâtiment en question était le cœur de leur activité locale. La priorité pour eux sur l’Espace avait déjà été remise en question. Aujourd’hui les voilà évacuées du bâtiment principal, et réduits à occuper des locaux marginaux et externes, en particulier dans l’espace de l’ancien logement de gardien.

         C’est un mauvais coup pour les travailleurs d’Argenteuil alors que leurs difficultés s’aggravent, pour leur condition et dans leurs entreprises. En tout cas, une nouvelle preuve que la municipalité sortante n’a que faire de leurs luttes et de leur organisation. Ce mauvais coup de plus, les travailleurs qui sont l’énorme majorité de la population de la Ville, doivent s'apprêter à ne pas l’oublier. DM

Argenteuil, reliques, coup dur pour le Suaire de Turin. La Tunique d’Argenteuil, l’étape suivante ?

 

Après le Suaire, futures sueurs froides pour la Tunique ?

 

Et tout cela, leurs prières, pour rien ?

Un coup dur pour la relique de Turin. Selon le Canard Enchaîné de cette semaine, un « designer numérique » brésilien du nom de Moraes vient d’affirmer preuves à l’appui que ladite relique n’est qu’une sorte de « décalcomanie » que l’on peut dater seulement du XIIIème ou XIVème siècle.

         Futur coup de froid également pour la Tunique argentolienne ?

         Une prière de jumelage à Fatima, au vue des liens anciens entre le Portugal et son ancienne colonie brésilienne, empêchera-t-elle que le Moreas en question, après le Suaire de Turin, s’intéresse de trop près à sa cousine d’Argenteuil ? DM

vendredi 8 août 2025

Israël-Palestine : les largages, un alibi pour Macron

 Israël-Palestine : les largages, un alibi pour Macron

L’annonce de Macron en juillet, promettant la reconnaissance de l’État palestinien en septembre, continue d’agiter la diplomatie internationale et les milieux politiques en France.

Publié le 06/08/2025

 


 

La gauche salue l’annonce de cette reconnaissance, qui serait pourtant élémentaire, tandis que les soutiens d’Israël, du RN à Ciotti jusqu’à certains macronistes, s’étranglent, accusant le président de pactiser avec le Hamas. Mais cette tentative pour redonner une image équilibrée de sa politique ne remet nullement en cause le soutien de l’impérialisme français à Israël.

Cette promesse s’inscrit dans une longue duplicité. En 1982, Mitterrand promettait déjà la reconnaissance d’un État palestinien devant le Parlement israélien, la Knesset, sans suite. En 2014, une résolution parlementaire votée à 339 voix est restée lettre morte, Hollande, le président d’alors, invoquant pour cela les « conditions non réunies ». Aujourd’hui, sur 193 pays de l’ONU, 149 reconnaissent la Palestine, dont l’Espagne, qui l’a fait en 2024. Il aura fallu attendre 2025 pour que Macron en fasse la promesse.

En attendant, rien ne freine l’épuration ethnique menée par Netanyahou. À Gaza, selon le dernier décompte, plus de 60 000 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre2023. La famine saggrave avec 122 morts de faim, dont 83 enfants et 470 000 personnes en insécurité alimentaire aiguë. Face à cela, les récents largages humanitaires français, 40 tonnes de denrées, sont dérisoires. Jugés inefficaces par des ONG, dénoncés par des Palestiniens comme humiliants, certains ballots largués s’écrasent violemment au sol, inutilisables, parfois dangereux.

Cette opération présentée comme humanitaire est la suite politique de l’annonce de la reconnaissance de la Palestine par Macron. Il s’agit de tenter de prouver que la France n’est pas complice du génocide perpétré par Israël. Les dirigeants anglais ou canadiens ont d’ailleurs bien compris le bénéfice politique qu’ils peuvent en tirer. L’opération enclenchée par Macron, à laquelle ils se rallient, leur permet de sauver la face. Mais, aussi, ces largages valident la poursuite du blocus israélien, qui retient 80 % de l’aide : 6 000 camions restent immobilisés alors que Gaza, enclave assiégée, aurait besoin d’un accès libre et continu pour survivre.

En même temps, en Cisjordanie, depuis octobre2023, les attaques de colons se sont multipliées faisant des centaines de morts dont 141 enfants. Le 28 juillet, Awdah Hathaleen, militant anticolonialiste palestinien, que l’on a pu voir dans le documentaire « No Other Land », a été tué près d’Hébron. Le 2 août, une attaque dans le village de Burqa a fait deux morts et huit blessés. Après leurs actions, les colons sont protégés par l’armée et acquittés.

Pendant ce temps, la France continue d’exporter vers Israël du matériel à double usage civil et militaire : 25 autorisations ont été accordées en 2024, pour un total de 24,6millions deuros selon le Sipri (Institut international de recherche sur la paix de Stockholm), incluant optiques, composants électroniques et technologies de drones.

Ni Macron, ni les institutions internationales, ni une reconnaissance diplomatique ne permettront de garantir l’émancipation ni même la survie du peuple palestinien. Mais celui-ci, envers et contre tout, refuse de se laisser anéantir.

                                               Christian Chavaux (Lutte ouvrière n°2975)

Palestine-Israël : Des voix pour le “vivre ensemble”

 Des voix pour le “vivre ensemble”

Publié le 06/08/2025

« Nous ne sommes pas faits pour mourir ensemble, nous sommes faits pour vivre ensemble » : cette phrase largement ovationnée a été prononcée lors d’une manifestation à Haïfa, par le député Ayman Odeh, qui appartient à la coalition Hadash, incluant le Parti communiste israélien, devant une foule mêlant Juifs et Arabes israéliens.

Ce rassemblement s’inscrivait dans la vague de protestations qui traverse Israël et qui a atteint un record de manifestants à Tel-Aviv samedi 2août. Tous dénoncent la politique de la coalition d’extrême droite menée par Benyamin Netanyahou, mais les motivations varient. Une large majorité se mobilise d’abord pour le sort des otages israéliens, que beaucoup estiment abandonnés par le gouvernement. Certains sont même là pour des raisons religieuses. Mais, bien que minoritaires, certaines voix dénoncent aussi les crimes commis à Gaza et en Cisjordanie. De Tel-Aviv à Haïfa, des manifestants brandissent des portraits d’enfants palestiniens et appellent à la fin de la guerre et de l’occupation, scandant : « À bas le tyran ! À bas le génocide ! »

L’espoir ne peut venir que des populations. Israéliens et Palestiniens ne peuvent accepter d’être pour l’éternité les otages d’une politique menée par un gouvernement de fanatiques, soutenu par les grandes puissances.

                                                               C.C. (Lutte ouvrière n°2975)

« Justice » : retour de l’époque des « Misérables »

 

Ecœurant

 


 

Un homme vivant du RSA et sans domicile fixe vient d’être condamné en comparution immédiate par le tribunal de Nantes à deux mois de prison ferme pour avoir volé dans un supermarché... une bouteille de Yop d’une valeur de 1,74 € !

La somme étant minime et la bouteille ayant été rendue, les poursuites auraient pu être abandonnées. Mais pour la justice bourgeoise, il est avant tout un récidiviste, pour qui le bracelet électronique ne suffit plus. Il passera donc deux mois sous les barreaux pour un vol insignifiant.

Selon que vous serez puissant ou misérable...