La question du logement toujours sans solution
Jeudi dernier, une centaine d’habitants de la rue Jean Moulin au Val Notre-Dame ont été évacués d’urgence. Dans un immeuble qui semble daté des années 1930, au-delà de l’état général d’hygiène déplorable, des fissures indiquaient qu’il y avait un grave péril en la demeure. Les pompiers ont décidé l’évacuation.
Une habitante évoquait qu’elle payait 800 euros de loyer. Au vu du nombre d’appartements, le ou les propriétaires recevaient des revenus mensuels importants sans jamais effectuer les vérifications et les travaux nécessaires.
Au-delà de la question du mal logement et des comportements de propriétaires, c’est aussi la question du suivi des structures qui est posée pour des immeubles et constructions qui ont vieilli. Aujourd’hui, pour des logements à des prix accessibles du parc dit « social », les programmes ne suivent pas. Ils sont nuls à Argenteuil. Le seul sur les rails, celui de la reconstruction de la cité de la rue du Château piétine depuis des années.
La construction et la vérification de la qualité des structures sont certes plus à la mesure des moyens de l’État que de ceux des communes. Mais elles ne figurent absolument pas dans ses priorités.DM