jeudi 22 août 2024

Argenteuil, la salle des fêtes communale Jean Vilar doit vite être rénovée

Un exemple à suivre

 

 

Le site régional « La Gazette » a consacré dernièrement un article à propos de la politique d’un camarade ou ex-camarade de parti du maire d’Argenteuil, l’édile d’Enghien-les-Bains. Pour résumer, pour ce dernier, il s’agit de « réinventer au lieu de détruire », de rénover au lieu de détruire, puis de reconstruire autre chose.

         Une telle politique devrait inspirer le maire d’Argenteuil. Il a rapidement la possibilité de le faire après l’abandon du projet Héloïse-Fiminco, où l’avenir de la salle des fêtes Jean Vilar occupait une position centrale.

         Réinventer au lieu de détruire, une belle formule qui peut s’appliquer à cette salle qui mérite de profiter très vite d’une réhabilitation soignée. DM

 

mercredi 21 août 2024

Smic : à augmenter, et tous les salaires avec

 Smic : à augmenter, et tous les salaires avec

Publié le 13/08/2024

D’après une estimation provisoire de l’Insee, l’augmentation des prix sur un an était de 2,3 % au mois de juillet. Ce qui conduirait à enclencher une revalorisation automatique du smic d’un peu plus de 2 % à l’automne 2024.

Il faudra attendre la publication mi-août des chiffres définitifs de l’inflation. Mais même si cette augmentation était confirmée, les salaires des quelque trois millions de travailleurs payés au smic n’atteindront même pas 1 450euros net. Loin du minimum nécessaire pour vivre aujourdhui.

Les augmentations du smic résultent d’un calcul qui prend en compte l’inflation officielle. Mais pour la calculer, l’Insee considère par exemple que les loyers ne représenteraient que 14 % du budget de la majorité des familles, et 17,5 % pour les plus pauvres. En réalité, pour des millions de travailleurs, cette dépense représente un quart, un tiers ou même la moitié de leur salaire.

Si le smic augmente automatiquement, tous les autres salaires sont soumis à la seule loi des patrons, et ils n’augmentent pas, voire ils diminuent quand, par exemple, des primes sont supprimées. Ainsi, en deux ans, plus d’un million de travailleurs qui étaient juste au-dessus de ce minimum auparavant, se sont retrouvés au smic.

Les responsables de cette situation sont les patrons. Ce sont eux qui utilisent la précarité pour peser sur les salaires et refusent de les augmenter, et qui font du chantage à l’emploi dans le même sens. Ils parlent même du « coût du travail », alors que ce sont les travailleurs qui produisent les profits empochés par les patrons. Et plus les salaires sont tirés vers le bas, plus les bénéfices patronaux peuvent augmenter.

Pour que chacun puisse vivre de son travail, les salaires doivent augmenter et être indexés sur les prix. C’est possible en prenant sur les profits. C’est-à-dire en reprenant en fait aux patrons une partie des richesses qu’ils ont extorquées aux travailleurs.

                                                       Marion Ajar (Lutte ouvrière n°2924)

 

Les prochaines permanences et rendez-vous prévus à Argenteuil et la région :

Aujourd’hui mercredi 21 août, de 18 à 19 heures, « carrefour Babou »

Vendredi 23 août de 17 h.15 à 18 h.30 à ce même carrefour.

 

 

Réunion de rentrée de Lutte ouvrière-Argenteuil

Jeudi 19 septembre

19 H.30

Espace Nelson Mandela

Prix : Ils ne doivent pas faire souvent les courses

Des années d’inflation bien réelle à rattraper

 

 

Les statistiques publiées le 14 août indiqueraient une baisse moyenne des prix des produits de grande consommation de 0,2% sur un an. Pour aboutir à cette baisse microscopique, il a fallu tout de même retirer les produits frais du calcul. 

         Les familles ouvrières, elles, auront bien du mal à s’apercevoir de cette baisse dérisoire, après des années d’inflation bien réelle.

 

Risques au travail : circulez, y’a rien à voir

Pour ne pas voir la réalité, casser le thermomètre

 Site Basta !

L’INRS, Institut de Recherche et de Sécurité, est menacé de disparaître. Cet organisme est le seul chargé de la prévention et des maladies professionnelles. Faute de financement, de nombreuses missions de formation sur les risques, dans le secteur du bâtiment, sont à l’arrêt.

         Chaque jour en France, plus de cent travailleurs sont blessés gravement et deux décèdent. Ce n’est visiblement pas une préoccupation pour le gouvernement.