Quant aux profits, ils coulent à plein
Des habitants de Mayotte ont reçu des factures d'eau dont les montants ont été multipliés par 10 voire par 100 par rapport à d'habitude. Une facture se monte même à 4 000 euros.
Après des années de galères, et des coupures d'eau pendant des jours entiers, la société qui gère l'eau sur l'île, la SMAE, filiale du groupe Vinci, s’occupe prioritairement de deux choses : l'envoi aux habitants de factures délirantes et ses profits.
Améliorer les conditions de travail, c’est la préserver
Selon une étude récente, 44 % des salariés souffrent de détresse psychologique et le taux de burn-out a doublé depuis 2020. C’est encore plus grave chez les jeunes salariés qui sont nombreux à être arrêtés pour épuisement professionnel.
L’exploitation capitaliste use les travailleurs physiquement et moralement. Alors pour ne pas perdre sa vie en travaillant, le seul remède est de lutter collectivement pour arracher le droit à la paresse.
Pas très Joly en tout cas
La construction d’une centaine de logements dans le parc dit encore de la Croix-Rouge, on dira bientôt feu de la Croix-Rouge, est l’expression d’une aberration et d’un grand gâchis.
Cet espace est un vestige de l’espace rural périphérique du bourg historique d’Argenteuil. Il aurait pu être l’objet d’un aménagement communal offrant un bel espace arboré ouvert à tous, alors que cette partie du Centre de la ville en offre peu au total (parc de la mairie, parc Michelet, aux dimensions restreintes).
Mais ainsi va la vie du monde capitaliste… et la loi d’intérêts très particuliers.
Je crois me souvenir que ce parc était celui d’une Fondation Bayard-Joly, Joly, le nom d’une famille industrielle locale de la métallurgie enrichie au XIXème siècle qui y construisit son imposante résidence familiale. Cette fondation a dû être intégrée à un moment ou à un autre à l’empire de la Croix-Rouge française qui connaît des difficultés financières ces derniers temps. D’où sans doute la cession de ce beau parc à un promoteur.
Dans la donation de la famille Joly pour la Fondation Bayard-Joly, n’y avait-il pas des clauses particulières de préservation du caractère philanthropique de cet espace ?
Place aux férus d’archives locales. Il y a là un beau sujet à explorer. Nous avons vu à propos du projet « Héloïse » que de telles recherches pouvaient être d’une très grande utilité.DM
