mardi 13 août 2024

Que reviennent ceux qui sont loin, Pierre Adrian, Folio

 

« Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie »

 

 


Un retour sur ce mois d’août de vacances dans cette maison familiale d’un port du Finistère. Une maison où chaque année les membres des générations successives de la famille se retrouvent, dont l’auteur, qui y a passé des années et des années d’annuelles pareilles retrouvailles.

         Un livre d’un temps tout en douceur et délicatesse qu’un drame finira par bousculer la même copie estivale qui chaque année revenait.

         Ce livre touchera de nombreux lecteurs marqués par de telles vacances. Moi-même il m’a rappelé certes non des vacances récurrentes mais le séjour aoûtien de mes 17 ans en Finistère.

         De la nostalgie donc, mais pas seulement. De la délicatesse vous dis-je, de belles impressions, et une écriture rendant si proche le rythme de ces heures d’un passé qui finira par ne plus revenir.

lundi 12 août 2024

Argenteuil, jusqu’au 17 août, le blog « lo argenteuil » met les bouts

Vive les vacances nécessaires


 

La Seine à Argenteuil

Un tableau d’Auguste Renoir sur Argenteuil, collection Barnes, musée de Philadelphie, envoyé par un ami que je remercie

15 jours sans blog « lo argenteuil », je sais, c’est dur. Mais la main qui le compose doit bénéficier d’un peu de repos. Et si ce n’était que la main… Donc, il se met en vacances, du 2 au 16 août. Reprise des hostilités, le 17 au matin.

         Bien sûr, comme l’actualité du monde est propice aux grandes catastrophes, l’auteur se tiendra un minimum informé en lisant quelque quotidien des régions balnéaires. À reprendre du service, dans ce cas, il se tient prêt.

         En attendant, chaque jour, dès demain, un petit conseil de mes bonnes lectures. Pour l’année écoulée, il n’y en a pas tellement, tout juste 15. Cela tombe bien.

         Bonne lecture donc, pas trop de soucis, du repos pour les travailleurs, et à bientôt, salut et fraternité of course, Dominique

Le monstre est là derrière la porte, Gaelle Belem, Folio

 

Quand la famille est un enfer

 

 


C’est un livre étonnant. La violence d’une enfance malmenée à La Réunion dans une famille « tuyau de poêle ». L’enfance, la violence des parents. La seule attitude pour eux : l’intimidation voire le terrorisme à l’encontre de cette fille consciente qu’elle devra combattre contre eux. Elle combat.

         Ce que j’ai trouvé de vraiment remarquable dans ce livre, c’est le style exceptionnel de l’autrice. Un roman incisif mené tambour battant. Un rythme qui exprime la combativité et la volonté de ne pas vouloir être détruite.