dimanche 2 janvier 2022

Éducation : face au manque criant de moyens, Blanquer ne dépense pas son budget

 

Apparaître comme bon élève alors qu’il est un liquidateur

Un commentaire à propos de notre brève sur le désarroi des personnels de l’Éducation nationale avant la rentrée de demain

 

« Bonjour Dominique, meilleurs vœux à toi, et je réagis sur cette brève avec laquelle je suis d'accord : en tant que parent d'élève, j'ai des intérêts communs avec les personnels : des établissements scolaires en bon état, agréables, en nombre, pour que les élèves s'y épanouissent ; des adultes plus nombreux, plus disponibles, bien formés, bien payés ; des moyens d'enseignement qui permettent à tous les élèves d'être accompagnés au maximum et de faire leurs apprentissages et leurs choix sans contraintes autres que leurs compétences et leurs appétences ; et la même chose dans le supérieur, pour qu'aucun élève ne soit arrêté prématurément dans son développement personnel.

À ce titre, j'ai été choqué par l'annonce du gouvernement qui annule 75 millions d'euros de dépenses sur le budget 2021 de l'Education pourtant déjà insuffisant, tout en préparant des suppressions de postes pour l'an prochain. C’est Blanquer qui les as rendus alors que son budget lui permettait d’en disposer… Tu as raison, seules des luttes massives, collectives, pourront renverser la vapeur. Bien à toi, et courage et conscience à tous ! »

Les permanences des jours à venir :

-dimanche 2 janvier, de 11 h. à midi marché Héloïse ;

-mercredi 5 janvier, de 11 h. à 11 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2787, et Lutte de classe (2,5 euros) n°220 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.

Smic : il faut au moins 2 000 euros pour tous !

 Smic : il faut au moins 2 000 euros pour tous !

22 Décembre 2021

Élisabeth Borne, ministre du Travail, a annoncé que le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce au smic. Par conséquent celui-ci n’augmentera que de 0,9 % au 1er janvier, la hausse imposée par la loi en fonction de l’inflation officielle.

 


Le smic horaire brut passe donc de 10,48 euros à 10,57 euros et atteindra 1 603 euros brut par mois pour 35 heures hebdomadaires, soit 1 269 euros net par mois. Cette augmentation de 0,9 % est censée suivre la hausse réelle des prix. Ce ne sont pas ces 14 euros d’augmentation qui vont soulager les travailleurs lors du passage en caisse au supermarché ou à la réception de la facture d’électricité. D’autant que beaucoup de travailleurs, employés à temps partiels, en contrats courts ou en formation, sont loin de percevoir effectivement ce salaire minimum à la fin du mois.

Le gouvernement l’a reconnu lui-même en fixant à 2 000 euros par mois la limite pour bénéficier de l’indemnité inflation, somme en dessous de laquelle en effet on ne peut pas faire face au coût de la vie. Aucun salaire, aucune allocation, aucune pension ne devrait être inférieurs à ce montant !

Mais l’annonce de la ministre du Travail n’a pas pour but de répondre aux besoins des travailleurs. Alors que des négociations salariales sont en cours dans de nombreuses branches professionnelles, le gouvernement envoie un message au patronat, lui disant clairement qu’il veillera à ce que les salaires n’augmentent pas. Pour les travailleurs aussi, le message est clair : les augmentations de salaire, il faudra se battre pour les imposer !

                                                        Joséphine Sina (Lutte ouvrière n°2786)

Argenteuil, le projet Fiminco et l’édile grand spécialiste des loisirs et surtout de la culture comme chacun sait (10)

 

On ne doit pas avoir la même conception du mot « culture »

 

Salle Jean Vilar

Pour justifier le saccage de l’espace Jean Vilar et le projet Fiminco, la municipalité n’a eu de cesse d’évoquer que son objectif était de développer un espace de « loisirs » et de « culture ».

         Nous ne savions pas que la promotion immobilière pour la construction de 156 logements relevait de la culture. Pourtant c’est l’essentiel et le cœur du projet Fiminco qui permettrait à ce promoteur, s’il se réalisait jamais, de faire une bonne affaire.

         Certes, les profits récupérés dans celle-ci permettront sans coup faillir à tout un petit milieu lié à celle-ci qui ne connaissent Argenteuil ni d’Eve ni d’Adam d’étoffer leurs loisirs et leur culture… loin des habitants d’ici.

         Sur ce que permettra la salle de spectacle, c’est mystère et boule de gomme !

         Quant à la jeunesse d’Argenteuil, une fois fermé le multiplex car non rentable, elle pourra toujours déambuler dans les allées plus ou moins désertes à la manière de ce qui se passe dans le centre commercial Côté Seine.

         La municipalité en est réduit à demeurer dans le très général quand elle évoque ces loisirs et cette culture. Elle sait pertinemment, comme l’acte de vente du terrain le prévoit, qu’il reviendra uniquement au gérant de l’ensemble de créer ou pas telle activité commerciale ou autre, et de gérer la salle de spectacle comme elle l’entendra.

         Il faut dire non à l’aventure de ce gâchis, gâchis sur le plan du collectif, sur le plan social et environnemental.

         Que l’on nous comprenne bien, tant qu’il aura le pouvoir, le Capital mènera ses investissements comme il l’entend. Mais la population n’est cependant pas obligée d’accepter qu’il le fasse n’importe où. En l’occurrence il n’y a aucune raison d’accepter qu’il entraîne le saccage de l’espace communal Jean Vilar.

         Il n’est surtout pas trop tard pour l’empêcher. Mobilisons-nous, et préparons-nous à manifester massivement le samedi 29 janvier prochain. DM

Inflation, Ikéa indique la marche à suivre pour le monde du travail

 

Augmentation des salaires et leur indexation sur la hausse des prix

 

 Les clients le sont aussi

Le grand magasin de meubles et d’aménagement Ikéa vient d’annoncer une augmentation de 9 % en moyenne de ses tarifs. Le groupe évoque des hausses de prix des approvisionnements en raison dit-il « de problèmes de pénuries et de transport cher ». Car il n’est pas question pour lui de rogner sur ses profits qui ont certes diminué en 2020, mais avec un montant de 1,7 milliard tout de même, et dont les bénéfices cumulés depuis 2013 représentent un beau total de plus de 20 milliards sur huit ans !

         9%, ce n’est pas rien, pour des magasins qui concernent directement les achats des milieux populaires. Ce chiffre peut commencer à donner le vertige car il indique le niveau des hausses que d’autres groupes s’apprêtent à décider.

         L’inflation lourde s’installe. Elle donne non seulement aussi le niveau des augmentations que les travailleurs vont devoir arracher, mais aussi la nécessité d'imposer dans les temps qui viennent l’indexation des salaires sur les hausses des prix, une indexation mesurée et contrôlée par les travailleurs eux-mêmes. DM