dimanche 5 septembre 2021

Marseille : Macron en grand prédateur au Congrès Mondial de la nature

 

Macron lâché dans la nature

 


La visite à Marseille servant décidément à tout, Macron inaugure un « congrès mondial de la nature » qui s’y tient en même temps.

Si l’objectif des congressistes est d’alerter sur les risques d’extinction massive d’espèces animales et végétales, celui de Macron est plutôt de lutter pour la conservation de sa propre niche écologique au sommet de l’Etat.

Pas sûr que la conservation de ce type de grands prédateurs soit utile à l’écosystème.

Notre prochaine permanence :

-aujourd’hui dimanche 5 septembre, de 11 h. à midi, à l’entrée du marché Héloïse, boulevard Héloïse.

 

Nos prochains rendez-vous :

Mercredi 8 septembre, à 18 h.30 sur le parvis de l’hôtel de ville, avant le conseil municipal pour affirmer notre volonté de conserver notre salle des fêtes municipale, et refuser le projet Héloïse.

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs » (passe sanitaire non nécessaire)

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2770, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Argenteuil, conseil municipal, défense de Jean Vilar, la vérité dite en face

 

Démocratie directe

À l’occasion de nos permanences du samedi matin, nous avons eu l’occasion de rencontrer le premier adjoint de la Ville, Xavier Péricat.

         Il quittait le marché de la Colonie. Nous étions là. Voilà que tranquillement, voire affable je le reconnais, il me demande si cela va bien pour moi. Aux lendemains de l’annonce des nouveaux pas que la municipalité veut décider en vue de la liquidation de l’espace Jean Vilar lors du conseil municipal de mercredi, je lui ai répondu que cela n’allait pas du tout, que j’espérai qu’il allait voter contre, et que ce projet était calamiteux. Certes, il n’aurait guère l’occasion de le constater. Comment cela ? m’a rétorqué un premier adjoint tout à coup inquiet. Mais parce que, si jamais ce projet aboutissait, de nouvelles élections municipales auront eu lieu entre temps et pas à son avantage. « Mais si vous saviez le nombre d’Argenteuillais qui attendent ce projet ! » a-t-il semblé vouloir conclure. Quant à nous, nous savons la masse des habitants qui ne veulent pas de ce projet. Et puis, au lieu de faire cette grosse verrue au bord de la Seine, que la municipalité aille le faire au moins ailleurs…

         Pris à froid et à rebrousse-poil, décontenancé, le premier adjoint a eu alors à contretemps une phrase très sibylline : « Vous savez qu’il faut mettre le masque aux « abords » du marché. » Par mille sabords !

         Nombre d’élus considèrent qu’une fois qu’ils sont élus, les électeurs doivent se taire jusqu’aux prochaines élections. S’ils avaient plus l’habitude qu’au contraire les habitants leur disent systématiquement leur fait, ils y réfléchiraient peut-être à deux fois avant de s’engager dans n’importe quelle voie. DM

Centres commerciaux : ça ne pass' pas

 

Une arme dans les mains du patronat contre les travailleurs

 

Après plusieurs recours juridiques, le passe sanitaire pour les clients va-t-il disparaître des grands centres commerciaux (ce qui n’est toujours pas le cas dans le Val d’Oise) ? Les patrons le réclament à corps et à cris : la baisse de fréquentation serait importante dans les centres contraints à demander le passe. Il n’y a qu’à le constater aux deux entrées restées ouvertes dans le centre Côté Seine. Il y a la queue et des gens qui hésitent à entrer.

Quant au passe sanitaire pour les salariés de ces grands centres commerciaux, qui revient à une obligation vaccinale de fait, elle gêne moins leurs patrons, au contraire ! Loin de toucher aux profits, elle est une arme supplémentaire pour faire pression sur les travailleurs et tenter de les diviser.