mercredi 19 mai 2021

Travail, télétravail, sans limite : mortelle exploitation ,

Le droit de vivre !

 


Une étude de l'Organisation internationale du Travail (OIT) et de celle de la Santé (OMS), redécouvre ce que chaque travailleur vit dans sa chair : les journées de travail à rallonge nuisent à la santé.

Selon cette étude, au-delà de 55 heures par semaine, le risque de développer une maladie cardiaque ou d'être victime d'un accident vasculaire cérébral augmente terriblement. Or l'OIT et l'OMS constatent que le nombre de personnes qui travaillent « au-delà du raisonnable » est en augmentation. Ce qui a causé 745 000 décès de travailleurs en 2016, soit 29 % de plus qu'en 2000.

En 1880, le révolutionnaire Paul Lafargue écrivait, dans « Le droit à la paresse », qu'avec le progrès technique, on pourrait ne travailler que trois heures par jour. Mais il y a un préalable : arracher le pouvoir aux capitalistes !

 

Bon retour à nos amis sur leurs terrasses

Du café des 2 gares

Du bout du bar

Des restaurants certes, mais des lieux de sociabilité ouverts à tous

Donc utiles à tous ceux qui veulent se rencontrer à Argenteuil

autour d’un verre

Sur leurs terrasses

Ou d’un bon plat.

 

mardi 18 mai 2021

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière du lundi 17 mai 2021

Solidarité avec le peuple palestinien opprimé !

17 mai 2021

 

Les habitants de Gaza sont à nouveau soumis à un déluge de feu et ils pleurent leurs morts. Comme toujours, pour intervenir, l’État israélien a pris pour prétexte des tirs de roquettes du Hamas et il prétend opérer des bombardements « ciblés ». Mais qui peut croire un tel mensonge ?

La bande de Gaza est un territoire de 40 km de long sur 10 km de large, l'un des plus densément peuplés au monde. Comment les bombes pourraient-elles faire le tri entre les civils et les militants du Hamas, alors qu’il n’y a pas de refuges sécurisés, pas d’échappatoires possibles ?

Tirer des roquettes sur Israël, comme le fait le Hamas, est une politique aveugle et terroriste. Mais bombarder une zone comme Gaza l’est à bien plus grande échelle. C’est du terrorisme d’État.

Renvoyer les deux camps dos à dos alors qu’un État prétendument démocratique et surarmé s’acharne à détruire un territoire déjà dévasté, c’est accepter la loi du plus fort. Et c’est surtout tourner le dos à la révolte mille fois légitime des Palestiniens !

Cette révolte est sans cesse étouffée et réprimée par l’État israélien. Mais elle est aussi récupérée et détournée politiquement par le Hamas.

Cette nouvelle révolte n’est n’ailleurs pas venue de Gaza ni du Hamas. Elle est venue de familles qui se sont opposées à leur expulsion dans un quartier de Jérusalem-Est. Elle a ensuite embrasé des villes dites mixtes comme Lod, Jaffa ou Saint-Jean d’Acre, ainsi que la Cisjordanie. C’est pour en prendre le contrôle que le Hamas a déclenché des tirs de roquettes sur Israël.  

Le Hamas a sciemment confisqué la parole aux manifestants et a transformé la mobilisation des masses en affrontement entre deux appareils, de façon à imposer sa politique, ses propres méthodes, sa propre domination au peuple palestinien. Alors, si les Palestiniens ont pour ennemi l’État Israélien, ils ont le Hamas pour adversaire.

Avec les affrontements violents et haineux qui se sont multipliés entre groupes sionistes d’extrême-droite et jeunes Palestiniens, nombre de Juifs israéliens réalisent aujourd’hui qu’ils sont sous la menace d’une guerre communautaire dont ils payent déjà le prix. Mais comment s’en étonner ?

Depuis 70 ans, le gouvernement colonise de nouvelles terres en Cisjordanie et rend impossible la création d’un État Palestinien viable. Il a annexé Jérusalem-Est, imposé le blocus de Gaza et enfermé ses habitants dans une prison à ciel ouvert. Il impose une politique d’apartheid en Israël, où Juifs et Arabes ne disposent pas des mêmes droits. Et régulièrement, lorsque la révolte se fait trop menaçante, il fait la guerre aux Palestiniens. 

Depuis des années, pour se maintenir au pouvoir, Netanyahou s’appuie sur l’extrême droite suprémaciste juive, lui offre des ministères, ferme les yeux sur ses violences et soutient toutes ses entreprises de colonisation.

Cette surenchère réactionnaire a conduit à ce face-à-face glaçant où les uns hurlaient « Mort aux Arabes », quand les autres criaient « Mort aux Juifs ». Il est à souhaiter que cela serve d’électrochoc, car il n’y a pas d’autre avenir pour les deux peuples que de s’entendre.

Est-ce possible ? Oui, à condition de combattre la politique coloniale d’Israël soutenue par les grandes puissances.

Les dirigeants d'Israël ont bâti leur État en niant le droit des Palestiniens à disposer du leur et ils se sont fait le relais régional des puissances impérialistes, en premier lieu les États-Unis. C’est pourquoi il ne faut pas compter sur la prétendue « communauté internationale » pour faire une quelconque pression sur le gouvernement israélien.

Dans ce soutien inconditionnel, Netanyahou peut aussi compter sur le gouvernement français. L’interdiction de la manifestation pro-palestinienne de samedi dernier à Paris en témoigne. Qualifier les manifestants « d’antisémites », comme l’a fait le ministre Darmanin, est une minable contribution à l’oppression des Palestiniens.

Les dirigeants israéliens et palestiniens conduisent leur peuple dans une impasse sanglante avec la complicité des puissances impérialistes. Il faut que ceux qui s’en rendent compte soient de plus en plus nombreux au sein des deux peuples.

La solution ne pourra surgir que des Israéliens et des Palestiniens qui cherchent les moyens de vivre ensemble sur la même terre. Pour cela, ils doivent s’opposer à ceux qui les entraînent dans une guerre entre communautés. Ils doivent se battre ensemble contre l’oppression dont est victime le peuple palestinien. Et affirmer que les deux peuples doivent disposer des mêmes droits, car « Un peuple qui en opprime un autre ne peut être un peuple libre ».

 

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-mercredi 19 mai, de 11 h. à 11 h.30 au marché des Champioux.

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Rendons visite au piquet de grève des grévistes de PPG en lutte contre la fermeture de l’usine et 208 licenciements, à Bezons, au 84 rue Salvador Allende. Ils luttent contre leur licenciement. Aidons-les ! DM

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM