jeudi 16 juillet 2020

Macron et ses patrons : Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises : c’est noël en juillet


Non à l’argent public donné au patronat

 


Pour ce qu’il prétend être une "relance de l’économie", le gouvernement puise dans les fonds publics pour alimenter le soutien financier aux entreprises. Le Maire, ministre de l’Economie, a confirmé son intention de leur faire cadeau de la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises, composante de ce qui s’appelait jadis la Taxe Professionnelle, payée par les sociétés dont le chiffre d’affaire dépassait le demi million d’euros.
Cela représente 18 milliards d’euros qui permettaient aux collectivités locales de financer une partie de leurs dépenses. Comme à chaque fois, l’Etat promet de compenser cette diminution. Comme il ne le fait pas, cela se traduit par des moyens en moins pour satisfaire les besoins de la population… qui paye ainsi les cadeaux faits au patronat.

Industrie pharmaceutique : grandes manœuvres pour la santé… de leurs profits


Quand BigPharma souhaite notre bien…

 


Un consortium des géants de la pharmacie (Merck, Pfizer, GSK, Sanofi, Novartis, etc.) a créé un fonds pour développer de nouveaux antibiotiques. Ça pourrait passer pour une bonne nouvelle face au risque de développement, par les bactéries, d’une résistance aux antibiotiques utilisés jusqu’ici.
En réalité, depuis des années, le manque de rentabilité financière des antibiotiques a détourné les grands laboratoires de la recherche dans ce domaine. Et s’ils semblent aujourd’hui s’emparer du problème, c’est en particulier pour peser sur les autorités sanitaires et obtenir l’allongement de durée des brevets, l’exclusivité commerciale, le préfinancement des traitements par les gouvernements, des prix rémunérateurs garantis, etc.
Bref, ces grands laboratoires se préoccupent avant tout de la recherche… du profit !

Turquie : Sainte-Sophie « ré-islamisée », une diversion


Diversion nationaliste d’un potentat


                                     La basilique Sainte Sophie à Istanbul 
Le président turc Erdogan vient de décréter le retour de l’ex-basilique Sainte-Sophie au statut de mosquée. Cet édifice chrétien avait été transformé en mosquée lors de la conquête de la ville par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le président d’alors, le nationaliste laïc Mustafa Kemal.
Aujourd’hui, le geste d’Erdogan se veut une rupture avec ce passé, un pied de nez à « l’Occident chrétien » et surtout, un signe d’encouragement aux milieux religieux les plus conservateurs.
Alors que le niveau de vie de la population turque s’est considérablement dégradé ces derniers mois, Erdogan tente de faire diversion en aggravant sa démagogie

Argenteuil, le départ de tant et tant d’acteurs qui marquèrent la vie locale. Des départs, mais aussi des disparitions


Parmi eux, celui de Daniel FRIGARA que nous n’avons pas oublié




Un des problèmes de la vie locale dans une grande ville comme Argenteuil est celui du départ d’acteurs de la vie locale qui, une fois en retraite, prennent le large pour le grand large. Bien évidemment je ne parle pas des politiciens en transit…

         Ces départs ne sont pour l’instant non seulement pas remplacés, mais les liens se distendent, et on finit souvent à n’avoir plus de nouvelle d’eux. Cela n’est pas bon pour la mémoire collective de ceux qui restent.
         C’est dans ce cadre que je voudrais évoquer la disparition d’un militant dont beaucoup d’adulte de la cité des musiciens d’Argenteuil se souviendront, l’instituteur Daniel FRIGARA.
         De 1965 à 2000, il a enseigné à Argenteuil, pour l’essentiel à l’école Romain Rolland du Val-Nord.
         Ce fut un militant politique de l’Organisation Communiste Internationaliste puis des organisations qui suivirent de ce courant. Ce fut un militant syndical. Ce fut surtout un militant toujours prêt à répondre aux demandes des uns et aux autres et à proposer la réaction collective lorsque celle-ci s’imposait.
         Nous vécûmes un grand moment de lutte en commun au printemps 1980, une grève qui dura un mois et qui exigeait –déjà- des recrutements supplémentaires.
         Nous étions en concurrence d’organisation, mais ce fut un militant que j’estimais bien évidemment.
         Et ce fut pour tous ceux qui se souviennent de lui un excellent instituteur.
         Il est décédé en janvier 2019 au Mexique, suite à une maladie contractée dans ce pays. Le Mexique, pays auquel il était attaché, où il avait organisé un jumelage, et où il pouvait développer aussi sa passion pour les baleines. DM

mercredi 15 juillet 2020

14 juillet : les soignants dans la rue


De l’argent pour l’hôpital pas pour le militaire
 
 

Hier
 
Lors d'une manifestation précédente

« Honorés » par le pouvoir au défilé officiel, les personnels de santé n’ont royalement obtenu au « Ségur » qu’une augmentation de 90 euros en septembre, puis 93 euros en mars 2021. Or c’est 300 euros de plus par mois qu’ils exigent, des ouvertures de lits et de vrais moyens pour les hôpitaux.
Le mépris du gouvernement se confirme. Les soignants qui ont manifesté le 14 juillet veulent autre chose que des bravos et des promesses creuses.

Capitalisme et ses classes


Et l’écart se creuse
Bernard Arnault, l'homme qui valait plus de 100 milliards 
 
 
 
Les 500 plus grosses fortunes de France ont progressé en un an, malgré la crise sanitaire, de 3 %. En tête, les groupes de luxe et de cosmétique. Et les laboratoires pharmaceutiques font une progression remarquable : merci le coronavirus !
Une autre enquête n’est jamais faite : quels sont les plus pauvres du pays ? Il y a l’embarras du choix. Il y a des centaines de milliers de pauvres, et il y en aura encore plus avec les licenciements. À moins d’obliger les grandes fortunes à payer les frais de la crise.

Renault : l’ex-PDG licencieur qui pleure


Pauvre petit gars riche !

Quand ce monsieur faisait la fête à Versailles Quand Ghosn faisait la fête à Versailles...

Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault-Nissan-Mitsubishi, après avoir fui le Japon dans des conditions rocambolesques, accuse désormais les autorités françaises de « l’avoir abandonné » et de l’avoir « traité comme n’importe quel citoyen français normal ».

C’est pourtant un licencieur de première classe, responsable avec ses plans dits de compétitivité d’avoir détruit chez Renault plus de 8 000 emplois en quelques années !

Darmanin, Dupont-Moretti, des choix délibérés provocateurs face au combat des femmes


Ministres sinistres

 


Plusieurs milliers de manifestants dans le pays, des femmes, mais aussi des hommes, ont protesté contre la nomination de Darmanin à l’Intérieur et de Dupond-Moretti à la Justice.
Le premier est sous le coup d’une procédure judiciaire, accusé de viol. Certes, il y a présomption d’innocence, mais pourquoi avoir choisi celui sur qui pèse une enquête ? Quant à Dupond-Moretti, il s’est, à plusieurs reprises, livré à des déclarations franchement misogynes.
Le pouvoir a fait des choix provocateurs et il a les réponses qu’il mérite.