dimanche 5 juillet 2020

Industrie pharmaceutique : scandale de la Dépakine : l’État et Sanofi coupables


« Tromperie aggravée » et « blessures involontaires »

 


Pour la première fois, la justice vient de condamner l’Etat à indemniser trois familles dont les enfants sont lourdement handicapés après avoir été exposés in utero à cet antiépileptique vendu par Sanofi durant des décennies. Le géant du médicament, déjà mis en examen dans ce scandale pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires », est également jugé en partie responsable de manquement à l’obligation d’information à l’égard des patients. Mais en arrêtant arbitrairement les procédures à 2004, la justice élimine de fait 80 % des dossiers déposés (alors qu’entre 16 000 et 30 000 enfants ont été victimes des effets de ce médicament ou de ses équivalents). Une condamnation en forme d’absolution partielle scandaleuse.

Licenciements : Airbus Nantes : Les milliards tombent… les licenciements aussi


Airbus Nantes :  Les milliards tombent… les licenciements aussi !

Echo d'entreprise

03/07/2020
 


En Loire-Atlantique, sur les sites Airbus de Nantes et Saint-Nazaire, l’annonce du millier de licenciements prévu par la direction a provoqué un choc chez les salariés. Bien sûr, les nouvelles n’étaient pas bonnes et les discours de la direction depuis la crise du Covid sentaient mauvais avec l’annonce d’un plan « d’adaptation » et de « réduction de format » qui était fait pour préparer les esprits à une saignée d’ampleur : 484 postes de moins à Nantes (1 poste sur 5), 386 à Saint-Nazaire (12% des effectifs) ainsi que 201 à Stelia, filiale à 100 % Airbus. Au total un millier d’emplois supprimés sans compter les entreprises sous-traitantes comme Daher qui annonce aussi 900 suppressions d’emplois.
Ce plan massif de suppressions de postes vient s’ajouter à une première vague de licenciements secs de centaines d’intérimaires et de sous-traitants qui travaillaient sur site et se retrouvent sur le carreau depuis le mois d’avril ou de mai avec peu d’espoir de retrouver dans l’immédiat une mission dans l’aéronautique.
Cette situation est d’autant plus choquante que les avions restent à construire, 7600 commandes, du travail pour dix ans et si les compagnies retardent pour l’instant leurs livraisons, elles ne les annulent pas. Le patron d’Airbus dit vouloir sauver l’entreprise. Mais tout le monde sait que sa préoccupation première est de sauver les dividendes  des actionnaires. En fait, Airbus Group se sert du prétexte Corona virus, non seulement en France, mais au niveau international, pour mettre en place un plan d’aggravation des conditions de travail  pour ceux qui ne seront pas licenciés dans le but de dégager plus de profit à l’avenir.
Tout ceci avec la complicité du gouvernement et de l’État qui verse des milliards d’aide tandis que les patrons licencient sans vergogne ! La seule chose qui pourra les arrêter c’est une réaction massive de l’ensemble des salariés Airbus, intérimaires sous-traitants, CDD… pour sauver leur emploi et leur salaire en prenant sur les profits passés et à venir !

 

Lutte ouvrière prépare  sa « fête des retrouvailles », les 26 et 27 septembre, parc de Bellevue à Presles. Elle sera le grand rassemblement de lutte de la rentrée où nous échangerons ensemble sur le programme nécessaire à défendre face à la crise.
Carte achetée actuellement : 10 euros ! C’est un bon de soutien, on l’achète dès maintenant. Pour toute commande : auprès des Militants de Lutte ouvrière, ou de moi-même : MDommarie@aol.com

Éducation : une rentrée de septembre qui s’annonce très sombre



« Revus » mais pas « retrouvés »

Comme le disent un certain nombre d’enseignants, après cette année scolaire bien particulière, ils ont « revu » plus ou moins leurs élèves mais ils ne les ont pas « retrouvés ». On les comprend. Mais la rentrée de septembre est déjà dans toutes les têtes, avec les grandes craintes qui l’accompagnent.
 

Le « handicap » maltraité !

Au collège J.Y. Cousteau de Mery-sur-Oise, 12 élèves malvoyants étaient inscrits en 2019-2020 au titre du dispositif ULIS en raison de leur handicap. Pour aider ces élèves, inclus dans les classes, des adultes supplémentaires sont prévus (appelés AESH). Il y avait 5 adultes en 2019-2020.
         Pour la rentrée prochaine, ce seront 14 élèves inscrits sur ce dispositif. Sauf que le nombre d'adultes non seulement n'augmente pas, mais il va même diminuer à 4.
         Les parents d'élèves sont furieux et se préparent à le faire savoir.
 

Affectation en lycée

Bug informatique ?

En cette fin de semaine, les collégiens qui passent en seconde reçoivent leur affectation en lycée. Il semble que le logiciel (Affelnet) connaisse des bugs et n'affecte pas correctement les élèves. C'est en tous les cas ce que la fcpe 95 et les enseignants constatent dans de nombreuses villes.
         Si vous pensez être concernés, contactez de toute urgence les associations de parents d'élèves ou le principal de votre collège.

StressPress à Argenteuil, une enquête sur des pratiques de la police et de la BAC très démonstrative


Tous les méfaits doivent être mis sur la place publique



L’enquête effectué par le site d’information StreetPress est reprise par un certain nombre d’hebdomadaires. C’est le signe de sa crédibilité.

https://www.streetpress.com/sujet/1593693154-violences-policieres-menaces-viol-racisme-enquete-police-argenteuil-castaner-bac

         La situation rapportée est effrayante, au vue du nombre de faits signalés. Cela laisse à penser qu’il y en a sans doute bien d’autres qui restent dans l’ombre.
         Comment la hiérarchie de la police qui ne peut qu’être au courant de la situation peut-elle l’accepter ? L’accepterait-elle, comme un « à-côté », sous prétexte de la répression contre la délinquance, et d’une « certaine » efficacité de celle-ci ?
         Cette dernière activité est certes un travail guère réjouissant et qui n’aide pas à l’équilibre et à la retenue de ceux qui l’exercent (Voir le très bon film « Les misérables » de Ladj Ly), mais peut-on accepter l’idée qu’il soit fait salement ?
         L’enquête de StreetPress démontre également une chose. Que rien ne doit être passé au silence, mais que tout doit être mis sur la place publique.
         Pour cela également, voilà la démonstration de la nécessité des réseaux d’information du monde du travail, installés dans les entreprises et les quartiers populaires tout particulièrement. DM

samedi 4 juillet 2020

Nathalie Arthaud, combattive face au camp du grand patronat : sur LCI, Le Grand soir

Licenciements, retraites… Macron toujours aussi arrogant


Pour se préparer à la riposte, s’organiser collectivement

 


Macron a présenté jeudi ses projets devant la presse régionale. Comme à chaque fois, du vide, rien que du vide. Sauf qu’il a tenu à rappeler, insistant  même en précisant "je vais être très clair", qu’il y aurait des plans sociaux alors que, dans le même temps, il gave de milliards les capitalistes.
         Pire, il prévoit de relancer dès l’été son attaque sur les retraites, notamment en augmentant encore le temps de cotisation. Une réforme dont les perdants seront les travailleurs.
         Il persiste, donc. On est prévenu, s’il en était encore besoin. Il faut donc réfléchir à s’organiser pour se préparer à la riposte, collectivement.

Remaniement ministériel : changer pour ne rien changer


Philippe remplacé par Castex, continuité du même service

 


Macron dit vouloir un « gouvernement de combat », comprenez de combat contre les travailleurs. Il va changer des ministres, une opération d’enfumage classique qui consiste à virer quelques têtes pour tenter de faire oublier le passé. Du cinéma grand format pour masquer le fait que ce gouvernement, comme tous les gouvernements, maintient son cap. Toutes voiles dehors, mille sabords, pour les capitalistes.

Commerce, un magasin C&A en moins, des chômeurs et des consommateurs en difficulté


La réalité des travailleurs

 

A la fin de la semaine prochaine, le magasin C&A du ccntre commercial Côté Seine va fermer. C’est une enseigne populaire de plus à le quitter, ce qui accroîtra un peu plus les difficultés pour le maintenir.
Au niveau du groupe C&A, ce sont 30 magasins dont la fermeture a été décidée en janvier dernier, certes avant l’épidémie de Covid 19.
En attendant, ce sont des centaines d’employés, souvent âgés, qui vont se retrouver sans travail, et des difficultés supplémentaires des milieux populaires de la Ville pour se vêtir.
Un aspect supplémentaire de la dégradation de la vie du monde du travail des quartiers populaires d’Argenteuil, dans une ville de 115 000 habitants où il est bien difficile de se vêtir et de se chausser sans avoir à se déplacer pour le faire. Heureusement qu'il y a les marchés forains de la Ville. DM