« Tromperie aggravée » et « blessures
involontaires »
Pour la première fois, la justice
vient de condamner l’Etat à indemniser trois familles dont les enfants sont
lourdement handicapés après avoir été exposés in utero à cet antiépileptique
vendu par Sanofi durant des décennies. Le géant du médicament, déjà mis en
examen dans ce scandale pour « tromperie aggravée » et
« blessures involontaires », est également jugé en partie responsable
de manquement à l’obligation d’information à l’égard des patients. Mais en arrêtant
arbitrairement les procédures à 2004, la justice élimine de fait 80 % des
dossiers déposés (alors qu’entre 16 000 et 30 000 enfants ont été
victimes des effets de ce médicament ou de ses équivalents). Une condamnation
en forme d’absolution partielle scandaleuse.
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