mercredi 12 février 2020
Éducation : l’école ne suffit pas à supprimer les inégalités
Un constat accablant
Selon le ministère du Travail, il
y avait en 2018, 963 000 jeunes qui n’ont pas fait d’études, qui sont sans
emploi, sans formation, sur les 7,5 millions de jeunes entre 16 et 25 ans. Soit
près d’un jeune sur 7 !
Et parmi
ces jeunes que la société laisse sur le bas-côté, les enfants d’ouvriers et
d’employés sont surreprésentés.
Voilà qui
relativise les discours sur l’école de la République ascenseur social et
l’égalité des chances.
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Education
Ghosn : navet en préparation
Lascar de série B
Carlos Gohsn le fuyard vient
d’embaucher un agent artistique pour envisager de mettre en film son histoire.
Et c’est l’ancien patron de la Walt Disney Company qui fait le boulot, excusez
du peu !
Si,
après avoir supprimé des milliers d’emplois, avoir usé et abusé de la
précarité, avoir été pris la main dans le pot de confiture et s’être enfui du
Japon dans des jets privés pour rejoindre une de ses luxueuses villas au Liban…
les cinéastes arrivent à faire du lascar un héros positif, ça méritera un Oscar
de la flagornerie.
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Bourgeoisie
Élections municipales à Argenteuil. Chronique : celui qui se prenait pour un roi
Un jour est-il tombé dans le panneau ?
C’est
à moi. C’est à moi. C’est à moi. Je suis le roi, ou, tout du moins, j’espère le
redevenir, le roitelet d’Argenteuil !
Une
métaphore de ce qui s’est passé de 2008 à 2014, et de que ce monsieur qui
n’aime pas que les autres s’expriment rêve de recommencer après mars 2020.
Son
ami Lamdaoui s’est fait connaître par l’aphorisme « une poignée de main
serrée, une voix ». Son concurrent principal lui, c’est plutôt :
« un mètre de trottoir, une voix ». Lui, ce ne serait pas « une
affiche, une voix » ?
Tous
perdants.
Pour
que nous nous trompions, il y a quelque avoinée à l’encontre de ses colleurs
qui s’impose.
Argenteuil, mandats 2014-2020 : impôts locaux à Argenteuil : le bal des amnésiques
Le bal des amnésiques
Le 30.9.2014
Sur
les panneaux d’affichage et dans les boîtes à lettres de la Ville, la bataille
de papier entre l’ancien et le nouveau maire continue sur le thème des impôts
locaux et des tarifs municipaux.
Du côté du PS, c’est l’amnésie totale sur sa décision de février 2013 de
supprimer un abattement de 20 % sur les impôts locaux payés par les Argenteuillais.
Aucun rappel, aucune explication, aucune autocritique. Cette suppression fait
pourtant peser une lourde épée de Damoclès sur le budget de très nombreux
habitants. Mais comme la perte de mémoire n’est pas totale dans ce camp, on
y insiste en revanche sur les hausses opérées par le camp d’en face des tarifs
municipaux.
En face, du côté de la municipalité, sur ce dernier point, le silence est
total. Il l’est tout autant sur le fait qu’elle aurait pu sans problème dès
avril, d’une façon ou d’une autre, annuler la mesure sur l’« abattement »
en question, ou en contrer les effets. Elle est ainsi totalement amnésique sur
sa promesse électorale de baisser les impôts dès son élection.
Pendant ce temps, la population d’Argenteuil, elle qui n’a pas perdu le sens
des réalités, paie, et risque de payer encore bien davantage, loin des
contorsions de ces messieurs pour éviter de dire la vérité.
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Argenteuil mandat 2014-2020
mardi 11 février 2020
Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 10 février 2020
Le 15 mars, aura lieu le premier
tour des élections municipales. Dans les petites communes, les candidats sont
le plus souvent des personnes dévouées à la collectivité, prêtes à donner de
leur temps et de leur énergie pour tenter de résoudre mille et un problèmes
dans l’intérêt général. Les maires sont en outre proches de la population. Dans
les villes importantes, c’est une autre affaire, car la mairie dispose de toute
une administration et elle est un enjeu pour des notables. Il s’agit alors
moins de dévouement que de pouvoir.
Bien des politiciens ont utilisé
leur mandat de maire comme un tremplin. Les députés macronistes l’ont
d’ailleurs compris : redoutant d’être délogés du pouvoir dans deux ans,
nombre d’entre eux se présentent aux municipales pour préserver leur carrière.
Édouard Philippe, Gérald Darmanin et quelques autres ministres font ce
calcul : tout en restant au gouvernement, ils sont candidats pour se ménager
un avenir. Le PS et la droite, après avoir été sèchement écartés du pouvoir en
2017, aimeraient retrouver enfin des couleurs.
Quant au Rassemblement national,
dans les quelques communes qu’il dirige depuis 2014, il a montré ce qu’il
était. Il a pris des arrêtés antimendicité ou a supprimé la gratuité de la
cantine scolaire pour les enfants des familles les plus pauvres, et a même
essayé d’expulser une association d’entraide comme le Secours populaire de ses
locaux. Et il continue à diviser les travailleurs selon leur origine ou leur
religion. Le parti lepéniste revendique de gérer les communes, en espérant,
demain, pouvoir gérer le pays. En fait, tout autant que les autres partis, il
aspire à aller à la soupe gouvernementale pour servir les riches. Pour tous ces
gens-là, les élections municipales sont un enjeu politicien.
Les travailleurs conscients de
leurs intérêts ne peuvent voter pour une liste lepéniste, ni macroniste bien
sûr. Ce n’est cependant pas dans les urnes qu’ils pourront mettre en échec la
politique antiouvrière de Macron et de son gouvernement, mais dans les grèves
de masse et les manifestations. La mobilisation contre la réforme des retraites
se poursuit. Comme l’ont montré les manifestations de la semaine dernière,
cette bataille n’est pas finie.
Les élections peuvent permettre
au moins de se compter et de faire entendre le camp des travailleurs. C’est
pourquoi Lutte ouvrière, à défaut de pouvoir être partout, présente des listes
dans un certain nombre de villes.
Nos candidates et nos candidats
ne sont pas des politiciens ni des notables. Ils affirment fièrement leurs
idées communistes et révolutionnaires. Ce sont des ouvriers, des employés, des
manutentionnaires, des techniciens, des caissières, des agents d’entretien, des
hospitaliers et des enseignants. Ils partagent la vie et les difficultés des
travailleurs. Ils sont engagés dans le combat contre la réforme des retraites
et contre toutes les attaques dont les travailleurs font l’objet.
Ils ne disent pas :
« Votez pour nous et les choses changeront ». Il n’est pas possible,
à l’échelle d’une commune, de changer réellement la vie des travailleurs. Le
pouvoir appartient aux capitalistes et à l’État. Les communes populaires, en
particulier, sont prises en étau entre les besoins criants et le manque de
moyens pour y faire face. En revanche, une commune dirigée par des révolutionnaires
pourrait être un point d’appui pour organiser, avec les travailleurs, leurs
combats : contre des licenciements, pour soutenir des grèves, contre les
expulsions locatives ou encore pour la réquisition de logements vides. Une
telle municipalité mettrait ses moyens matériels à la disposition de ceux qui
luttent. Elle chercherait à instaurer localement une démocratie ouvrière, en
associant à ses décisions les travailleurs, leurs syndicats et leurs
associations.
Et même en minorité dans un
conseil municipal, des élus de Lutte ouvrière pourraient être les yeux et les
oreilles des classes populaires. Ils se feraient les porte-parole de leurs
intérêts contre ceux des riches. Ils dénonceraient les promoteurs immobiliers
et les capitalistes qui vivent aux crochets de la collectivité, et les notables
qui les arrosent.
Alors, le 15 mars prochain, en
votant pour les listes de Lutte ouvrière, les travailleurs conscients de leurs
intérêts pourront se faire entendre. Avant comme après cette échéance, il
faudra poursuivre la lutte, car l’offensive de Macron et Philippe, ces pantins
qui gouvernent au profit du grand capital, ne s’arrêtera pas avec les
municipales.
OFCE : « plus pour les riches » et « moins pour les plus modestes »
C’est bien le président des riches
Une étude de l’OFCE, qui défrise le gouvernement, confirme qu’en trois ans, les mesures sociales et fiscales prises par Macron et son gouvernement ont fait gagner en moyenne 2 950 euros par an aux 5 % les plus riches et fait perdre 240 euros par an aux plus modestes.
Mais
ministres et députés de la Macronie continuent de prétendre que le pouvoir
d’achat s’améliore grâce à eux. Des gilets jaunes à la lutte contre la réforme
des retraites, tout le monde sait faire ses comptes. Et les chiffres sont
têtus...
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Les riches,
revenus des plus modestes
Dépakine : Sanofi rejette toute responsabilité
Le profit avant la santé
Le groupe pharmaceutique Sanofi
est mis en examen pour « tromperie aggravée »
et « blessures
involontaires » du fait des effets indésirables pour les femmes
enceintes de son anti-épileptique, la Dépakine. Le laboratoire avait certes
prévenu des risques de malformations congénitales qu’il pouvait causer aux
enfants, mais pas des troubles neuro-développementaux. 40 % des enfants
victimes de la Dépakine sont autistes, ont des retards intellectuels ou des
difficultés à marcher.
Le
laboratoire rejette toute responsabilité et ne veut rien payer aux victimes. Il
se comporte comme le laboratoire Servier vis-à-vis de celles du Mediator. De
cette manière, Sanofi entend rester l’un des groupes du CAC 40 les plus
généreux pour ses actionnaires.
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industrie pharmaceutique
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