Le profit avant la santé
Le groupe pharmaceutique Sanofi
est mis en examen pour « tromperie aggravée »
et « blessures
involontaires » du fait des effets indésirables pour les femmes
enceintes de son anti-épileptique, la Dépakine. Le laboratoire avait certes
prévenu des risques de malformations congénitales qu’il pouvait causer aux
enfants, mais pas des troubles neuro-développementaux. 40 % des enfants
victimes de la Dépakine sont autistes, ont des retards intellectuels ou des
difficultés à marcher.
Le
laboratoire rejette toute responsabilité et ne veut rien payer aux victimes. Il
se comporte comme le laboratoire Servier vis-à-vis de celles du Mediator. De
cette manière, Sanofi entend rester l’un des groupes du CAC 40 les plus
généreux pour ses actionnaires.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire