Un
site dédié aux élections municipales et aux listes « Lutte ouvrière-Faire
entendre le camp des travailleurs » est dorénavant disponible sur :
https://www.lutte-ouvriere.org/municipales
Une présentation par Nathalie Arthaud
Travailleuses, travailleurs,
chômeurs et retraités,
Les grèves et les manifestations
contre la violente attaque du gouvernement sur les retraites ont clairement
montré quels sont les deux camps qui s’opposent dans la société.
À l’offensive, le camp
représenté par Macron, Philippe, leurs ministres et tout l’appareil d’État.
Au-dessus d’eux, les vrais maîtres de notre société : la grande
bourgeoisie et les principaux actionnaires des grandes entreprises
capitalistes, de la finance et des banques. Ce sont eux les véritables
bénéficiaires de cette réforme gouvernementale. Leur objectif est de faire
les poches des travailleurs retraités, pour que l’État aide encore plus les
riches à s’enrichir. Autour d’eux, députés et vedettes des médias
justifient ce vol. Ils dénigrent les grévistes. Ils présentent comme des
privilégiés des femmes et des hommes qui gagnent en un mois de travail ce que
de grands bourgeois gagnent en une heure, sans rien faire d’utile pour la
société.
Une
première bataille dans la guerre sociale
C’est pour se défendre contre
cette nouvelle agression, venant du monde des riches parasites et de leurs
mercenaires, que les travailleurs de la SNCF, de la RATP et de l’éducation
sont entrés en lutte. Ils ont pris la suite des gilets jaunes, première
expression de la montée de l’exaspération populaire, avec la colère des
travailleurs des hôpitaux et des Ehpad.
Ceux qui ont relevé la tête ont mille fois raison. Ils se sont lancés dans une lutte que tous les exploités devront engager tôt ou tard s’ils ne veulent plus subir le brigandage d’une classe privilégiée et irresponsable.
Pour accroître ses richesses, la grande bourgeoisie, aiguillonnée par la crise de son économie, mène une guerre à mort contre les autres classes sociales. Elle pousse une fraction croissante de salariés vers la précarité ou le chômage. Les classes populaires, des petits paysans aux petits commerçants, sont asphyxiées, victimes des banques et de la grande distribution. Pour ceux qui doivent survivre avec des salaires ou des allocations indignes, la pauvreté est aggravée par la décomposition des services publics indispensables : hôpitaux, transports publics, écoles ou Ehpad. La misère matérielle engendre la misère morale, des simples incivilités aux trafics et aux violences gratuites qui pourrissent la vie des quartiers populaires.
Ceux qui ont relevé la tête ont mille fois raison. Ils se sont lancés dans une lutte que tous les exploités devront engager tôt ou tard s’ils ne veulent plus subir le brigandage d’une classe privilégiée et irresponsable.
Pour accroître ses richesses, la grande bourgeoisie, aiguillonnée par la crise de son économie, mène une guerre à mort contre les autres classes sociales. Elle pousse une fraction croissante de salariés vers la précarité ou le chômage. Les classes populaires, des petits paysans aux petits commerçants, sont asphyxiées, victimes des banques et de la grande distribution. Pour ceux qui doivent survivre avec des salaires ou des allocations indignes, la pauvreté est aggravée par la décomposition des services publics indispensables : hôpitaux, transports publics, écoles ou Ehpad. La misère matérielle engendre la misère morale, des simples incivilités aux trafics et aux violences gratuites qui pourrissent la vie des quartiers populaires.
C’est toute la société qui va
dans le mur. Et cela pour qu’une poignée de multimilliardaires puissent
accroître leur fortune et leur pouvoir sur une société qu’ils étranglent.
Seule peut s’y opposer la force collective de ceux qu’ils exploitent,
dépouillent, méprisent et oppriment.
Envoyez
au conseil municipal des femmes et des hommes du camp des travailleurs
En présentant une liste, Lutte
ouvrière n’a pas pour ambition d’être un meilleur gestionnaire des affaires
de la commune. Nous savons à quel point l’État ligote les municipalités.
Même les mieux disposées à l’égard des travailleurs sont condamnées à
l’impuissance. Les problèmes vitaux des travailleurs ne dépendent pas de la municipalité.
Celle-ci est d’autant plus bridée par la préfecture qu’elle est proche de la
population. Dans une société d’exploitation et d’oppression, il ne peut y
avoir d’oasis locales.
La transformation de la société, ou même une amélioration durable pour les classes populaires, ne peut pas être obtenue par des bulletins de vote. Elle nécessite la mobilisation de la classe ouvrière pour pousser la lutte contre l’État bourgeois jusqu’à la prise du pouvoir et à son exercice par les travailleurs. Seul un pouvoir d’État s’appuyant sur les classes laborieuses, exercé collectivement et démocratiquement, pourra exproprier la classe capitaliste et prendre en main la direction de l’économie. C’est alors seulement qu’elle pourra être organisée pour satisfaire les besoins de toute la population, et non pour qu’une minorité accumule des profits.
La municipalité ne peut être l’instrument de la transformation sociale. Mais la commune où les travailleurs vivent peut être un terrain où le camp des travailleurs recrute, s’organise, se mobilise et met en évidence l’opposition fondamentale entre exploiteurs et exploités, entre capitalistes et salariés.
Et si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des femmes et des hommes qui partagent leurs difficultés, elle serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. Elle associerait à ses décisions les travailleurs, français ou étrangers, avec ou sans papiers, les chômeurs, les retraités, les associations et les syndicats. Elle ferait appel à eux chaque fois que les autorités tenteraient d’interdire ses décisions favorables aux plus démunis. Elle ferait tout pour que, dans la vie municipale, s’impose une forme de démocratie des ouvriers, au travers de laquelle leurs intérêts s’opposent à ceux des riches.
La transformation de la société, ou même une amélioration durable pour les classes populaires, ne peut pas être obtenue par des bulletins de vote. Elle nécessite la mobilisation de la classe ouvrière pour pousser la lutte contre l’État bourgeois jusqu’à la prise du pouvoir et à son exercice par les travailleurs. Seul un pouvoir d’État s’appuyant sur les classes laborieuses, exercé collectivement et démocratiquement, pourra exproprier la classe capitaliste et prendre en main la direction de l’économie. C’est alors seulement qu’elle pourra être organisée pour satisfaire les besoins de toute la population, et non pour qu’une minorité accumule des profits.
La municipalité ne peut être l’instrument de la transformation sociale. Mais la commune où les travailleurs vivent peut être un terrain où le camp des travailleurs recrute, s’organise, se mobilise et met en évidence l’opposition fondamentale entre exploiteurs et exploités, entre capitalistes et salariés.
Et si les électeurs portaient à la tête de la municipalité des femmes et des hommes qui partagent leurs difficultés, elle serait un point d’appui dans toutes les luttes contre les capitalistes, les notables locaux et l’État. Elle associerait à ses décisions les travailleurs, français ou étrangers, avec ou sans papiers, les chômeurs, les retraités, les associations et les syndicats. Elle ferait appel à eux chaque fois que les autorités tenteraient d’interdire ses décisions favorables aux plus démunis. Elle ferait tout pour que, dans la vie municipale, s’impose une forme de démocratie des ouvriers, au travers de laquelle leurs intérêts s’opposent à ceux des riches.