Pour épater les électeurs ? Ils y croient vraiment ?
Cela fait des décennies que
« l’île Héloïse » a été abandonnée par toutes les municipalités
successives. La salle des fête Jean Vilar n’a pas été entretenue et rénovée
progressivement comme cela aurait été nécessaire. Il en a été de même pour le marché
Héloïse, pour sa halle en particulier. Quant à ce qui reste de la promenade
ancienne de « L’île » elle survécut comme elle le put entre parking
des véhicules des commerçants et promenades des caniches et de leurs
congénères.
À
une encablure dorénavant des élections municipales, la municipalité s’est
lancée dans la rénovation de ce qu’elle appelle « La plataneraie ».
Mais comme d’habitude, elle le fait à sa façon.
Elle le fait à sa façon sans en avoir informé
publiquement les habitants, et surtout sans indiquer comment le projet
s’inscrit dans une transformation d’ensemble des « berges » au sens
large, c’est-à-dire de l’ancien hôpital historique rue Pierre Guienne jusqu’au
pont de l’usine à eau vers la place du 11 novembre. En particulier, elle
n’attend pas le résultat de la consultation engagée soi-disant par la
municipalité après son « sursis à statuer » sur le projet Cap-Héloïse-Fiminco
tant décrié, ce qui donne une idée de la valeur de cette consultation. Elle a
sans doute sa petite idée sur tout cela, mais sans surprise, elle la garde pour
elle.
En
attendant, c’est comme les rues, les caniveaux et les trottoirs, il faut donner
l’impression in extremis que la municipalité fait « bouger »
Argenteuil.
A
propos de cette « Planèteraie » et des travaux d’entrée sur la D311
qui réduiront un peu plus le caractère arboré de ce qui reste de
« L’île », l’encore adjoint à l’urbanisme déclarait au journal Le
Parisien : « C'est un secteur qui est magnifique mais peu exploité ». Il
pensait à qui ? À lui-même et à ses amis ?
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