dimanche 24 novembre 2019

Contre le sexisme, contre la violence faite aux femmes, l’importance du travail éducatif dans la jeunesse, l’importance de la Maison des femmes. Un travail au lycée d’Eaubonne (95). La Maison des femmes d’Argenteuil


Un travail de lycée qui porte ses fruits

Au lycée d'Eaubonne, la manifestation féministe de ce samedi a été préparée. Pendant ces deux dernières semaines, il y a eu des discussions entre professeurs, des échanges avec des parents, et surtout de nombreuses discussions avec les lycéennes et lycéens sur le sujet. Et ce samedi donc, c'est à près de 50 personnes du lycée, dont une majorité de jeunes, que nous avons participé au cortège parisien.  De voir d'ailleurs autant de jeunes dans cette manifestation a fait plaisir à tout le monde, que ce soient les parents et professeurs, heureux de voir la jeunesse se mobiliser, que les jeunes eux-mêmes, heureux de faire entendre leur voix. Un correspondant local

Le rôle essentiel d’une vraie Maison des femmes. À développer.

Malgré ses difficultés dues au manque de personnel et à ses problèmes de locaux, la Maison des femmes municipale d’Argenteuil continue à mener ses activités de défense de la condition des femmes. Elle organise lundi prochain 25 et mardi 26 novembre deux initiatives. C’est bien volontiers que nous en relayons l’information.

La Maison des femmes d’Argenteuil organise deux événements autour de la journée internationale des violences faites aux femmes 

1er évènement

Une porte ouverte est prévue à la MDF (21 rue Defresne Bast) le lundi 25 novembre 2019 de 9h à 12h. Ce sera l’occasion pour le public et les professionnels  de rencontrer la juriste et la psychologue du CIDFF ainsi que les agentes de la MDF. Nous serons là pour répondre à toutes les questions concernant les violences conjugales.  

2ème évènement

Un ciné débat sera proposé le 26/11/19 de 17h30 à 22h à l’auditorium de l’Hôtel de ville. Une invitation par le biais d’Outlook a été envoyée aux élus.

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les contre les violences faites aux femmes et dans le prolongement, la Maison des Femmes souhaite organiser un ciné débat autour du film





«  Jusqu’à la garde » Film de Xavier Legrand

Le mardi 26 novembre à 18h

À l’Auditorium de l’Hôtel de ville, 12/14 bd Léon Feix 95100 Argenteuil


Jusqu’à la garde est bâti sur un sujet tabou, celui des violences conjugales.

Synopsis : Le couple Besson divorce. Pour protéger son fils d'un père qu'elle accuse de violences, Miriam en demande la garde exclusive. La juge en charge du dossier accorde une garde partagée au père qu'elle considère bafoué. Pris en otage entre ses parents, Julien va tout faire pour empêcher que le pire n'arrive.

Le premier quart d’heure, tant fascinant que déconcertant, donne le ton, avec un plan-séquence éblouissant dans le bureau d’une juge des divorces, qui a convoqué les deux anciens époux, en litige quant à la garde de l’enfant. La plaidoirie des deux avocates donne lieu à une abondance de dialogues juridiques auxquels le cinéma ne nous habitue pas, et laisse le spectateur autant dubitatif que la magistrate quant à la véracité des versions proposées. Antoine est-il vraiment cet ancien époux jaloux et possessif qui exerce une pression sur son ex et ses enfants ? Miriam n’en fait-elle pas trop dans le rôle de la victime, au point de vouloir empêcher un père de témoigner son amour à l’égard de son fils et de sa fille ? Et pourquoi le certificat médical confirmant la blessure de la jeune Joséphine a-t-il été signé par la seule infirmière scolaire ?

Ciné débat destiné à tout le monde. Avant la projection du film, nous présenterons les missions de la MDF suivi d’un débat durant lequel les professionnelles seront à l’écoute de vos questionnements.

Française des jeux : quelque que soient les numéros, pour les financiers, c’est toujours gagnant…


Jackpot… mais pour les financiers



Après la privatisation de la Française des Jeux, le premier jour de cotation a vu l’action grimper de 14 à 22%. Le gouvernement nous présente ça comme un grand succès de l’actionnariat populaire. Mais à la bourse, l’euphorie finit toujours en gueule de bois pour les petits porteurs quand les cours baissent.
En revanche les grands gagnants sont les financiers qui vont mettre la main sur cette entreprise qui n’a quasiment pas de dépenses puisqu’elle ne fabrique que de l’illusion. Ou revendre leur paquet d’actions plus cher qu’ils l’ont acheté, dans une opération spéculative dont ils sont coutumiers. A tous les coups, ils gagnent !

Argenteuil, défense de Jean Vilar, Cap Héloïse, point sur nos « grands » stratèges municipaux


A la manière du sergent Garcia : j’agis, puis je réfléchis ?

 
                                                             Actu.fr

Comme il fallait s’y attendre, la municipalité met les basses sur le projet Héloïse… à l’approche des élections municipales.
         Nous reviendrons plus tard sur comment elle compte s’y prendre, mais le titre de l’article qui est consacré à cette mise entre parenthèses de ce projet, durant quelques mois au moins, dans le périodique municipal Ma Ville, est tout à fait extraordinaire, même si au final, il résume assez bien la situation : « Cap Héloïse : place à la réflexion » !
         Bref, pendant plus de trois ans, la municipalité aurait agi, pris des décisions, obligé des habitants à réagir, à prendre, eux, de leur temps, pour informer et expliquer, et maintenant, on nous annonce benoîtement que la municipalité va entamer sa réflexion !
         Bien évidemment, la municipalité avait réfléchi sur le sujet, quand elle a mis en branle son projet. Seulement, elle n’avait pas poussé assez loin sa réflexion, croyant qu’il passerait comme lettre à la poste. C’était, et ce n’est pas une surprise, bien mal connaître les habitants, au moins une fraction réfléchie de ces derniers. DM

Argenteuil, élections municipales, Argenteuil avec nous ? Mais pas trop tout de même. Le sans-gêne… (Chronique des élections municipales -27)


Du « goûter » et des jeux



« Argenteuil avec vous », la liste annoncée de l’ex partisan de la loi anti ouvrière El Khomry, ex porte-parole de Valls, innove dans le marketing électoral, en l’occurrence à destination des électeurs de la cité Joliot-Curie.
         Tracts et affiches promeuvent en l’occurrence une opération « Fais briller ta cité » dont on ne nous dit pas de quoi il ‘agit, et qui l’organise, mais dont la photo qui l’agrémente est celle d’une opération de nettoyage de la cité suscitée, si nous ne nous trompons pas, par le bailleur AB-Habitat. Drôle de confusion des genres. Et cela est d’autant plus intéressant qu’il s’agit de mobiliser les enfants appâtés par un « goûter » !
         En revanche, si monsieur l’ex-député veut ramasser les ordures qui stagnent sur les trottoirs, il a toute liberté de le faire,
         Mais de grâce, qu’il ne fasse pas coller ses affiches sur les portes des escaliers. La cité est, par manque de personnel, suffisamment peu entretenue pour que lui et ses amis n’en rajoutent pas. DM

C'est la porte de mon escalier, mais pour les autres, ça serait pareil ! DM

samedi 23 novembre 2019

Macron : plus con… tent que la moyenne


Son parcours à lui, le parcours et la vie de la jeunesse dorée



En visite à Amiens, Macron, tout en faisant mine d’être à l’écoute des jeunes l’interpellant sur la précarité étudiante, a répondu que « notre pays est trop négatif sur lui-même » alors que la France serait « un pays libre où on vit en moyenne heureux ». En d’autres termes, de quoi vous plaignez-vous ? En voilà un qui n’est pas trop négatif sur lui-même et sa politique : il en est même imbu jusqu’à la caricature. Son baratin a bien peu de chance d’éteindre la colère de la jeunesse mobilisée. C’est tout le contraire, il risque de la faire monter de plusieurs crans.

Retraites, Philippe : « Philippe si tu continues, la classe ouvrière te bottera le c… »


Contre l’arrogance du patronat et du gouvernement



Philippe, le doigt sur la couture du pantalon, a déclaré jeudi 22 novembre au matin que, quoi qu’il en soit, il faudrait « travailler plus longtemps », relayant ainsi le rappel à l’ordre du Medef au gouvernement.
Reculer l’âge de départ à la retraite est une façon d’appauvrir encore plus les retraités car, entre les licenciements et l’épuisement, peu de gens pourront travailler jusqu’à 64 ans ou plus pour obtenir une retraite sans décote.
Le 5 décembre, soyons le plus nombreux possible à leur montrer notre colère et notre force collective.

Iran, Irak : la révolte ne faiblit pas


Misère partout, colère partout



La répression s’est abattue durement contre la population iranienne qui manifeste depuis une semaine contre l’augmentation drastique du prix de l’essence décidée par le gouvernement. Celui-ci annonce plus de 1000 arrestations et 5 morts, des chiffres très nettement sous-estimés. Étouffées par les sanctions imposées par l’impérialisme américain, une partie des classes populaires et notamment sa jeunesse défient le régime.
Dans la région, cette fois en Irak, on compte des centaines de morts. Mais là encore, la population maintient sa pression contre un pouvoir corrompu et refuse de se laisser diviser par des questions religieuses.
La classe ouvrière, qui dispose d’une longue tradition de lutte, pourrait être la force unifiant ces mouvements et ouvrant la seule perspective d’avenir pour la société : le renversement de ces dictatures sanguinaire et celui de cet ordre social inique.

Violences faites aux femmes, il faut que cela s’arrête, manifestons cet-après-midi


Contre les violences faites aux femmes : manifestons le 23 novembre !

20 Novembre 2019

Une femme continue de mourir tous les deux jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint, parmi les 200 000 victimes annuelles de violences conjugales. Depuis début 2019, 136 en sont mortes.

La 131e victime de l’année était tuée par son conjoint le 10 novembre, malgré les plaintes déposées et l’appel au secours de sa fille envoyé à une gendarmerie intervenue bien trop tard.
Selon un rapport de l’Inspection générale de la justice sur les homicides conjugaux rendu public le 17 novembre, 80 % des plaintes déposées par des femmes battues sont classées sans suite par la justice. Nicole Belloubet, garde des Sceaux, a reconnu : « Très clairement ça ne va pas ; la chaîne pénale n’est pas satisfaisante. » C’est le moins qu’on puisse dire. Parmi les nombreux dysfonctionnements, il y a ne serait-ce que le fait de minimiser des faits de violence, qualifiés de simple différends familiaux, « alors que des coups ont été assénés et que la victime en porte les stigmates », toujours selon le rapport.
On comprend que l’actrice Adèle Haenel, qui a accusé un réalisateur d’attouchements subis lorsqu’elle était mineure, ait refusé de s’adresser à un système judiciaire aussi incapable de protéger les femmes que de leur rendre justice.
Toute la société, en particulier toutes les instances de pouvoir, est imprégnée de préjugés de toutes sortes, dont ceux justifiant une prétendue domination masculine, qui peut aller jusqu’à la violence, voire jusqu’au meurtre. C’est pour dénoncer ces violences faites aux femmes et l’inertie des pouvoirs publics que le collectif féministe Nous toutes appelle à manifester samedi 23 novembre.
Lutte ouvrière se joindra aux rassemblements et manifestations prévues samedi 23 novembre. À Paris, une marche est prévue à 14 heures, à partir de la place de l’Opéra.

                                             Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2677)