lundi 16 septembre 2019

Aigle Azur : salariés et passagers dans la galère


Hier matin dimanche également, j’ai pu discuter sur le marché Héloïse avec des habitantes d’origine algérienne dont des proches ou des relations étaient, à ce jour, toujours victimes de l’arrêt d’utilisation des avions de la compagnie Aigle Azur, soit qu’ils n’aient toujours pas pu rallier la France, soit qu’ils en soient toujours pour leur argent, ayant perdu des centaines sinon des milliers d’euros dans l’achat de billets ne leur ayant pas permis de prendre l’avion de cette compagnie ou d’une autre. A suivre donc.


Aigle Azur : salariés et passagers dans la galère

11 Septembre 2019

Depuis le 7 septembre Aigle Azur, la deuxième compagnie aérienne française, est aux abonnés absents. Avec la mise en redressement judiciaire, ses actionnaires et dirigeants ont laissé brutalement choir non seulement des milliers de passagers, mais aussi les 1 150 salariés.
La direction savait pourtant depuis des mois que la compagnie risquait le dépôt de bilan. Mais, hors de tout contrôle, elle a menti en affirmant encore début septembre que ces difficultés n’auraient aucune répercussion sur ses vols, ses clients et ses employés.
Les dirigeants d’Aigle Azur ont ainsi vendu jus­qu’au dernier moment des billets d’avion pour l’Algérie, le Mali, le Portugal, etc., encaissant l’argent des passagers tout en préparant la cessation d’activité. Dix jours après l’arrêt des vols, il reste encore 13 000 personnes qui, pour voyager, doivent racheter un nouveau billet au prix fort sur une autre compagnie, en étant presque sûrs que leur billet Aigle Azur ne leur sera jamais remboursé.
La compagnie ne traite pas mieux ses employés, à qui elle a arrêté de verser leurs salaires, pris en charge par un fonds de garantie. À l’appel de syndicats, des rassemblements ont eu lieu le 9 septembre devant le siège d’Aigle Azur à Orly et devant le ministère des Transports à Paris. Ce n’est pourtant pas le gouvernement, tout à fait au courant cet été de la catastrophe à venir mais qui n’a rien dit, qui sauvera les emplois.
Le secrétaire d’État aux Transports va se contenter de superviser le partage des dépouilles d’Aigle Azur entre ses concurrents. Quatorze capitalistes du secteur, dont Air France, se sont ainsi déclarés, mais aucun ne veut reprendre la compagnie défaillante. Au contraire, ils font le pari de sa liquidation, voulant mettre la main sur telle ou telle ligne aérienne et surtout sur les créneaux de décollage et d’atterrissage à l’aéroport d’Orly qui vont avec.
La comédie du repreneur a été déjà jouée bien des fois dans des secteurs variés de l’économie, avec à la clé des licenciements. Ces vautours ne sont pas des sauveurs pour les salariés d’Aigle Azur, qui devront se faire entendre haut et fort.

                                                           Lucien DÉTROIT (Lutte ouvrière n°2667)

                                                            Photo Francebleue

Argenteuil, La poste, un bâtiment patrimonial de l’histoire d’Argenteuil à l’avenir incertain


Que va devenir le bâtiment historique de la poste à Argenteuil ?



Un certain nombre d’habitants s’inquiètent du devenir du bâtiment historique de la poste d’Argenteuil, emblématique du développement de la cité s’industrialisant du début du XXème siècle, et qui, lui, date des années 1900. Une inquiétude d’autant plus justifiée que cette poste a fermé dans un premier temps soi-disant pour travaux, et qu’il n’est plus apparemment question de ces derniers, puisque l’information pour ces derniers a disparu tout comme les distributeurs automatiques qui étaient liés à ce bureau.
         Il s’agit là d’un bâtiment-témoin auquel sont attachés les Argenteuillais.
         Alors qu’en est-il ?
         Un énième projet immobilier ?

Argenteuil, bureaux de poste et autres services publics utiles à la population, le cri d’alarme


Défenses des services publics utiles à la population !

Quant à la nouvelle poste du 1er étage du centre commercial Côté Seine, bureau qui en remplace deux, la colère grandit à son encontre. La photo ci-dessous donne une idée des problèmes rencontrés que nous avons par ailleurs déjà évoqués.
         Ils illustrent le recul profond de la situation des services publics utiles à la population sur la Ville.
         Une réaction du monde du travail, victime principal de ce recul, s’impose.
         Nous sommes prêts à mettre en relation tous ceux que cette situation indigne et qui envisagent les voies pour stopper cet engrenage de destruction. DM


dimanche 15 septembre 2019

La Fontaine, Richard Ferrand, une fable contemporaine


Maître Ferrand, le perchoir et le fromage



La justice demande des comptes à Richard Ferrand, ci-devant président de l'Assemblée nationale et macroniste de la première heure, après avoir été député socialiste, à propos d'une combine qu'il avait mise au point lorsqu'il était directeur des Mutuelles de Bretagne. Il en aurait profité pour faire gagner près de 400 000 euros à sa compagne d'alors.
Richard Ferrand, et dans sa foulée, tout ce que la macronie compte d'élus clament qu'il n'y a eu rien d'illégal dans ce douteux montage. Voire ! Mais ces pratiques de politiciens qui passent d'un poste à l'autre en se livrant à ce type d'opération, illustrent ce qu'ils sont. D'autant qu'ils ne se privent pas de faire des leçons de morale aux classes populaires en leur imposant de se serrer la ceinture.

Allemagne : baisses des salaires pour sauver les profits


Maintenir les profits… sur le dos des ouvriers



En Allemagne, de plus en plus d'entreprises imposent du chômage partiel. Sous prétexte que leurs carnets de commandes subissent un léger recul, le patronat fait payer les travailleurs en diminuant les salaires. Près de 50 000 d'entre eux voient leur niveau de vie amputé, un nombre qui pourrait augmenter fortement. Au cours de la crise de 2008, plus d'un million de travailleurs avaient été touchés. Pour des sociétés comme Continental ou Opel, aujourd'hui filiale de PSA, le chômage partiel permet de maintenir les profits sur le dos des ouvriers.
Pour les travailleurs, travailler moins ne serait pas grave si les salaires étaient maintenus, en prenant sur les profits du patronat. Mais celui-ci de l'entend pas de cette oreille.

Iran et exclusion des femmes des stades, la protestation d’une femme victime de l’obscurantisme


Une barbarie moyenâgeuse imposée aux femmes



Une jeune femme, Sahar Khodayari, s'est immolée devant le tribunal qui allait la condamner à six mois de prison pour avoir tenté d'entrer dans un stade, déguisée en garçon comme le font de très nombreuses femmes. En effet, depuis 1979, les Mollahs ont interdit aux femmes d'assister aux matchs de foot.
Cette discrimination à l'égard des femmes dans le sport n'existe pas qu'en Iran, même si elle ne prend pas toujours un tour aussi tragique. Il a fallu, par exemple attendre 1984 pour que le marathon féminin soit inscrit au calendrier olympique. Et c'est tout aussi vrai dans de nombreux domaines.
Le sacrifice de Sahar soulève une vague d'indignation en Iran. Cet événement tragique et révoltant illustre le niveau d'exaspération des femmes face à la barbarie moyenâgeuse qu'on leur impose. Cela alimentera, espérons-le, leurs luttes.

Argenteuil, projet « Pôle Héloïse », le préfet, Fimenco, les édiles d’hier et d’aujourd’hui… et les habitants


Une impression de copié-collé

 
Il ne connaît pas ?

Chacun sait maintenant que le nouveau préfet du Val d’Oise ne voit aucun inconvénient au projet P-Doucet-G. Mothron dit « Pôle Héloïse ». Voir ci-dessous le lien du service internet de la préfecture pour une lecture si besoin :

http://www.val-doise.gouv.fr/index.php/Politiques-publiques/Environnement-risques-et-nuisances/Milieux-naturels/Eau/ENQUETES-PUBLIQUES-2019/POLE-HELOISE-a-ARGENTEUIL-du-jeudi-28-fevrier-au-samedi-30-mars-2019

         La vingtaine de pages parcourues m’a laissé en tout cas une drôle d’impression. Celle de retrouver pratiquement in extenso les réponses du promoteur Fimenco aux lendemains de la première enquête sur le sujet !
         Nulle trace non seulement de l’argumentaire du commissaire enquêteur qui l’avait conduit à donner un avis défavorable à la seconde enquête, mais aussi nulle évocation de l’analyse minutieuse de la préfecture de région sur le sujet. Il est vrai qu’elle était assassine pour le projet en question.
         Bref, d’un côté, l’argumentaire intéressé d’un promoteur et d’une municipalité, de l’autre, un autre argumentaire, approfondi et circonstancié, de spécialistes environnementaux et d’habitants connaissant le site et ayant travaillé la question.
         Apparemment, le camp de plus de poids (et il n’y a pas photo ! ) ne fait pas le… poids pour le préfet. DM (A suivre)

Argenteuil Maison des femmes en déshérence


Pour la solution, ce n’est tout de même pas sorcier !

 
                                                                  Madina Men Magazine

Nous insisterons jusqu’à ce que l’affaire soit réglée. Il n’est pas possible que la Maison des femmes fonctionne uniquement avec une personne. J’ai appris également que lors de l’accident du travail subie par le second agent, actuellement absent en conséquence, ce dernier était seul, ce qui est contraire à toute sécurité. Par ailleurs, on se demande bien pourquoi la salle Ambroise Croizat n’est plus utilisée, alors que les travaux pour la nouvelle école Dunant ne sont pas pour demain. D’autant plus que cette salle vient d’être vidée de son matériel. Les ateliers de la Maison des femmes doivent se tenir… à la Maison des femmes. Mais comment, par exemple, y faire de la gymnastique dans un espace qui n’est pas adapté ?
         La situation demande des mesures d’urgence : des agents supplémentaires, la réutilisation de la salle Croizat jusqu’à l’aménagement des locaux promis dans ceux de l’ex-APAJH.
Le combat pour la vie des femmes exige d’urgence de telles mesures qui ne sont qu’un minimum.