Aux côtés des maires de Pierrelaye et d’Us dans le Val d’Oise
Le mouvement initié par ce maire
breton prenant un arrêté municipal « anti pesticide » (pas d’épandage
à moins de 150 mètres d’un lieu d’habitation ou professionnel) a atteint ces
derniers jours le Val d’Oise, avec un arrêté de même nature pris par deux
maires, celui de Pierrelaye (PCF) et par la maire d’US.
A
Us, comme l’évoque Le Parisien-95 qui a fait un article sur le sujet hier,
cette décision correspond à une réelle mobilisation des habitants où la voix
des grands céréaliers utilisateurs de pesticides semble totalement
marginalisée.
Aujourd’hui,
les dangers incontestables de ces substances chimiques ne font guère de
doute pour une part croissante de la population.
Pendant
ce temps, face à cette opposition courageuse d’un nombre croissant de maires,
le gouvernement proposerait, lui, une bande de protection de 5 à 10 mètres.
Il
voudrait se moquer de tous ceux qui s’opposent aux conséquences de
l’utilisation de pesticides qu’il ne s’y prendrait pas autrement.